Coucou mes rayons de soleils!
Aujourd'hui, il ne fait pas très beau à l'extérieur, mais cela reste une belle journée!
Je voulais vous avertir tout de suite que samedi le 18 juillet il n'y aura exceptionnellement pas de chapitre qui sera poster. Je gagne une année au compteur, ça n'arrive qu'une seule fois par année!
Sinon, je vous laisse avec un chapitre qui met l'eau à la bouche et je vous rajoute un autre petit avertissement.
***ATTENTION***
Courte description d'un corps torturé. Il reste soft, mais encore une fois, il est présent. Je vous vois dans mes statistiques, cher mineur.es. Le passage sera donc mis entre :
×☼×
Sur ce, bonne lecture et à samedi!
Hunt x
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La moto de Ezra s’arrêta devant l’appartement des Matthews sans Bouldin Creek. Willow avait fait le trajet avec lui en ayant ressenti aucun malaise. Elle ne ressentait rien. Une fois chez elle, elle remplit un sac d’objets divers qu’elle pensait pouvoir lui être utile.
Elle jeta ensuite sur son lit les vêtements du biker qu’elle portait encore. La noirâtre enfila le dernier vêtement que Ben lui avait trouvé : un pantalon rouge vif qui épousait parfaitement ses formes. Elle mit ensuite un simple t-shirt blanc à col rond qu’elle rentra dans son pantalon avec une ceinture noire. Elle détacha ses cheveux et applique le crayon à lèvre rouge écarlate que lui avait offert Simone il y a peu.
Will avait toujours eu le don pour rendre les choses théâtrales. Elle aurait d’ailleurs mené sa vie dans ce sens si tout n’avait pas basculé l’été de ses treize ans. Elle fera les choses en grand aujourd’hui.
Elle attacha son bandeau autour de sa tête avec une boucle en laissant son toupet sortir pour encadrer son visage pâle. Elle prit ensuite le second bandeau noir à la broderie de chevaux dans le tiroir du meuble lavabo de la salle bain pour le nouer en triangle sur son visage pour en couvrir son nez et sa bouche. Glissant son sac plein de bric-à-brac en bandoulière sur son épaule après avoir enfilé sa veste de cuir et ses bottes, Willow sortit de son appartement pour rejoindre Ezra qui l’attendait dehors avec son casque.
Ce dernier fut agréablement surpris de sa tenue. Il ne pensait pas qu’elle aurait l’audace de s’habiller ainsi en de telles circonstances. Plusieurs auraient pu la trouver irresponsable de s’être appliquée sur sa tenue alors que son fils avait été enlevé par des criminels, mais pas le biker.
Il était même fier d’elle qu’elle ait compris cet aspect des interrogatoires corsés : il faut avoir l’air crédible. Les vêtements trop grands sur elle d’Ezra l’auraient fait passer pour une personne totalement désespérée. C’était le cas, mais l’otage ne devait pas le savoir. Willow avait l'étoffe d’un membre des Iron Horsemen, le blond n’en doutait pas une seconde.
La femme monta à l’arrière de sa moto après avoir laissé le biker attacher son casque et ils décolèrent vers l’hôtel en construction en prenant plusieurs détours pour être certains que personne ne les suivaient.
•••
Willow emboîta le pas d’Ezra dans le sous-sol de l’hôtel jusqu’à arriver devant une pièce qu’elle devina contenir le prisonnier. Elle entendit son sang pulser dans ses tempes quand Welder arriva à côté d’elle en lui tendant une grande mallette.
— Il n’y a que l’autre gars ligoté à sa chaise dans la pièce, tu vas donc avoir besoin de quelques accessoires.
— Non, je veux juste une chaise. J’ai déjà prit les miens.
Les deux hommes ne se posèrent pas plus de questions. Ezra, parce qu’il faisait confiance à la rage dans le regard de Will – la première émotion qu’il y voyait depuis qu’elle était arrivée chez lui couverte de sang – et Clarence parce qu’il avait une confiance aveugle en son patron.
La noirâtre entra donc dans la pièce avec la chaise que Clark lui avait donné les pattes grinçants contre le béton et son sac toujours sur son épaule avant de tout déposer à une bonne distance du prisonnier. Le chef des Iron Horsemen était aussi dans la pièce, mais se faisait discret. Il restait debout contre la porte les bras croisés dos au prisonnier qui n’avait aucune connaissance de sa présence.
×☼×
Willow constata l’état dans lequel se trouvait ce dernier. Il n’était pas très beau à voir. Avec ou sans blessures d'ailleurs. Son corps entier tremblait de froid de ne porter qu’un boxer dans le sous-sol humide et glacial et du choc suite à toutes ses blessures. Il avait de nombreuses lacérations, ecchymoses et brûlures à différents degrés sur tout le corps. Son visage était boursouflé par les coups reçus au point qu’il ne pouvait plus ouvrir son œil gauche et du sang séché couvrait tout son menton. Il lui manquait une bonne partie de son oreille droite ainsi que l’indexe, le majeur et le bout de son pouce gauche. Plus aucun de ses doigts restant ou de ses orteilles n’avaient d’ongles et les os de ses mains avaient l’air cassés en plusieurs morceaux. Les cordes qui le maintenaient sur sa chaise étaient trop serrées et devaient lui chauffer la peau à chacun de ses mouvements qu'il ne pouvait réprimé sous les tortures. Ses cheveux longs et bruns étaient gras et poissés de sang. Une bonne quantité de liquide rouge couvrait une grande partie de son corps dont la tête était penchée vers l’avant. Il était dans un piteux état, elle ne pouvait pas douter que Welder avait réellement fait tout son possible.
×☼×
La noirâtre déplaça la chaise de fer un peu plus près du brun en la faisant claquer contre le sol en béton pour le faire réagir. Elle retira ensuite sa veste sous le regard intrigué et plein de luxure de son vis-à-vis pour la mettre sur le dossier de sa chaise avant de s’y asseoir. Elle posa délicatement ses mains sur ses cuisses en croisant élégamment ses jambes, un sourire doux sur le visage. Elle faisait réellement tâche dans le décor.
— Tu peux venir t’asseoir sur mes cuisses si tu veux ma jolie, la voix cassée de toutes les souffrances qu’il avait vécu ces derniers jours.
Le sourire de Willow s’agrandit jusqu’à dévoiler ses dents. Le sens du théâtre dans la peau. Elle allait jouer un peu avec lui, il était le personnage principal de sa pièce.
— Voyons-nous ça. Un pauvre petit animal blessé. Tu sais, je suis une maman et j’ai un très grand instinct maternel. Tu me donnes envie de te soigner à te voir dans cet état.
— Tu peux jouer au docteur avec moi quand tu veux ma poulette.
Il respirait l’arrogance et la façon dont il s’adressait à Will faisait bouillir le sang du blond dans ses veines. Ezra allait prendre beaucoup de plaisir à le regarder souffrir. Encore. Le prisonnier sous-estimait clairement ce que pouvait lui faire la noirâtre, mais le chef des Iron Horsemen pouvait voir dans ses yeux orageux toutes sa détresse et son désir de vengeance. Si elle n’arrivait pas à le faire parler, elle allait faire en sorte que la douleur soit la cause de sa mort.
— Il paraît que tu ne veux pas dire comment tu t’appelles, mon poulet. Ce n’est pas grave. Ça me donne tout le loisir de te donner un prénom qui m’offrira du plaisir à te faire mal. J’ai quelques questions pour toi, Nicholas.
— Ma queue a bien envie de te répondre, bébé.
— Oh! Tu peux m’appeler Blanche Neige.
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Blanche Neige
ActionWillow Matthews est une maman avec deux emplois au passé très lourd. Elle pense que sa vie est enfin tranquille jusqu'à ce qu'elle se trouve un troisième travail de nuit comme serveuse au bar Guns'N'roses et y rencontre Ezra Wise. Willow était loin...