Catharsis : moyen thérapeutique par lequel le psychiatre amène le malade à se libérer de ses traumatismes affectifs refoulés.
Aussi connue sous la définition plus simpliste : purification des passions.
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Jungkook
Ses dents mordillent sa lèvre inférieure et il semble hésiter un court instant. Puis, il finit par m'indiquer d'un signe de tête, une porte au fond de son bureau que je devine être une salle de bain. Rapidement, je m'enferme dans cette pièce et me déshabille avec entrain. Quelque peu timide à l'idée de me retrouver nu face à lui, je décide de me vêtir de son peignoir en satin accroché à la porte. En parallèle, j'entends la musique résonner, à savoir la même playlist qu'hier soir, et comprends qu'il souhaite créer une ambiance agréable et détendue. Je m'observe attentivement dans le miroir afin d'être sûr de mon apparence. Pour la première fois de mon existence, je vais être un modèle pour un artiste, un artiste irrésistible qui plus est. Cette perspective flatte mon ego ainsi que mon côté aventurier. Ma relation avec Taehyung n'est faite que de nouveautés et de terres inconnues. Je me sens prêt à tout essayer quitte à sortir de ma zone de confort.
C'est non sans appréhension que je prends mon courage à deux mains et rouvre la porte. Aussitôt, nos regards se croisent avec tendresse. Néanmoins, une certaine lueur joueuse apparaît dans ses pupilles, sûrement impatiente de voir jusqu'où je suis capable d'aller. Je constate qu'il a placé un fauteuil en velours au centre de la pièce et que quelques mètres plus loin, se situe un chevalet ainsi qu'un tabouret, puis toute une palette de peinture à l'huile accompagnée de multiples pinceaux. Avec surprise, je remarque qu'il ne porte plus de pantalon et que sa chemise précédemment enfoncée dans son bas est ouverte, son torse aparant. J'interprète ce geste comme un signe de solidarité, bien que d'ici quelques minutes, je me retrouverais nu face à son regard brûlant, lui ne sera vêtu que d'un caleçon et d'une légère chemise. Ainsi, je serais plus à l'aise, sans doute. Sans plus attendre, je rejoins le fauteuil et me place droit face à mon peintre favoris. Lui aussi rejoint sa chaise attitrée et s'assoit, patient.
« -Je raffole de ton audace, Kook, il soupire.
-Tu n'as encore rien vu, Taehyung, je rétorque, un sourire en coin. »
Je réunis alors tout mon courage et laisse glisser le peignoir blanc sur ma peau jusqu'à ce qu'il rejoigne mes chevilles. A cet instant, les orbes prédateurs de Taehyung débute son trajet de mon visage pour s'arrêter sur mon torse et enfin rêvasser sur mon intimité. Le rouge lui monte bien vite aux joues et après de longues secondes, il détourne le regard, gêné d'être ainsi découvert dans sa contemplation. Finalement, je m'assois à mon tour, confortablement, sans pour autant le quitter des yeux. Je ne veux pas perdre une miette de la moindre de ses réactions.
« -Quelle position t'est la plus confortable pour poser ? il demande.
-Je peux me placer dans le fond du siège et poser mes coudes sur les accoudoirs. Cela ira, fis-je, en m'installant.
