Chapitre XIX - Accusations et larmes.

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Quand Marie se réveilla, elle se sentit super bien même légère, elle se redressa parce qu'elle se trouvait allongée dans la fameuse clairière où toute sa vie venait de basculer, malheureusement ce n'était que le début des révélations. Elle bailla, elle leva les yeux vers le ciel qui était encore noir comme l'encre qu'elle utilisait en cours, elle se demanda quelle heure il était puis elle capta qu'elle était redevenue humaine donc que la pleine lune venait de se terminer. Elle se leva, secoua son manteau recouvert de neige ainsi que ses autres vêtements, elle se dit que ça ne pouvait qu'être bénéfique de pouvoir se transformer en loup et dès qu'elle redevenait humaine elle gardait ses habits. Elle était tout de même fatiguée par la soirée d'hier, elle avait tellement couru, hurlé à lune et joué avec des loups de son âge de la meute d'Isaac, elle avait même quelques courbatures, qu'elle tenta de combattre en s'étirent longuement. Elle s'assit sur un peu d'herbe qu'il restait, sombra dans ses pensées en attendant que toute la meute se réveille.

*

- Tu penses que tout s'est bien passé pour Marie ? s'enquit Frank à sa petite amie alors qu'ils entraient dans la Grande Salle pour aller manger leur petit déjeuner.

- Évidemment, répondit Alice avec conviction mais son regard remplis d'inquiétude la trahissait hautement.

Frank serra sa petite amie dans les bras, elle se laissa faire pendant une demie-seconde avant de lui rendre son étreinte, ils détachèrent quelques instants plus tard, se sourirent et rejoignirent leurs autres amis qui étaient déjà attablés à la Table des Lions. Ils trouvèrent que James, Sirius et Peter beaucoup fatigués surtout à cause des cernes de Pettigrow qui devait faire le double de ses yeux, ils froncèrent des sourcils réellement intrigués mais ne firent aucuns commentaires là dessus.

Lily elle, était entrain de manger les yeux quasiment fermés, elle avait tellement stressée pour son amie hier soir qu'elle en avait mal dormi idem pour Dorcas dont les cheveux bruns tombaient quelques fois dans son bol de céréales, Sirius qui se trouvait à côté d'elle, remettait à chaque fois ses cheveux en arrière pour éviter qu'ils retombent une nouvelle fois dans le bol sous le regard amusé et fatigué de James. Mary lisait tranquillement la Gazette du Sorcier du mois c'est ce que tout le monde croyait, mais derrière les pages du journal, elle fermait régulièrement les yeux pour pouvoir dormir un peu plus, elle avait entendu toute la nuit Dorcas et Lily se retourner sans cesse dans leurs lits, d'ailleurs elle se demandait si Alice ne les avait pas aussi entendu.

Le Quatuor Perfide qui arriva dans les derniers - enfin trio vu qu'Avery n'était pas encore levé - jeta un coup d'œil à la table de leurs ennemis et se dirent que c'était peut-être leur unique chance de les abattre sauf que le regard perçant du Directeur sur eux, les dessuadèrent. Ils s'assirent à leur Table non sans se demander où se trouver Black fille et Lupin, car après leurs nombreuses observations, ils savaient que Black fille était une lève tôt tout comme Lupin. Ils ne purent continuer leurs hypothèses que la concernée entra dans la Grande Salle, le visage comme plus lumineux et elle se dirigea à grand pas vers son groupe d'amis qui l'accueilla avec grand plaisir.

Tous étaient ravis de voir que leur amie allait bien, la jeune fille semblait exténuée mais heureuse alors cela leur suffisait amplement. Marie envoya un regard inquiet aux Maraudeurs, elle se demandait comment s'était passé la transformation de Remus la nuit dernière, Sirius lui adressa un demi-sourire, elle comprit qu'elle allait devoir leur passer un grand interrogatoire après le petit-déjeuner en privé bien évidemment. Marie se servit un verre de jus de citrouille, le but d'une traite, prit quelques petits pains et les mangea rapidement tellement elle avait une faim de loup. Alors, qu'elle s'apprêtait à lancer la conversation avec Alice, les portes de la Grande Salle s'ouvrirent avec fracas, d'ailleurs tous les élèves se demandaient comment ces lourdes portes pouvaient s'ouvrir aussi brutalement.

Ombre ou Lumière ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant