LEA

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          Jared me regarde les yeux dévorant de désir. Mes dernières paroles ont raison de lui à l'instant même où j'ai soufflé les dernières lettres de son prénom. Il se redresse et m'embrasse à pleine bouche. Avide de mes lèvres il s'empare de moi et me soulève dans ses bras. Il me soutient par les fesses de ses grandes mains chaudes et puissante tandis que mes mains l'agrippe aux épaules. Il fait un demi-tour sur lui-même et prends place sur le siège en pierre, et me place à califourchon sur lui. Je sens son sexe pulser contre mon ventre. Cette chaleur incandescente qui représente notre désir m'excite davantage. Les traces de mon orgasmes sont encore bien, présentes dans le creux de mon ventre et me lance de petites décharges électriques. Mes pieds touchent à peine le sol de la douche mais je parviens tout de même à me hisser sur la pointe des pieds. Je me hisse au-dessus de lui juste assez pour pouvoir attraper son sexe d'une main et l'introduire en moi. Je me laisse glisser le long de sa verge jusqu'à le sentir entièrement et pleinement en moi. Le gémissement rauque qu'il laisse échapper de sa gorge m'indique tout le plaisir que mon geste vient de lui procurer. Ses mains quittent mes fesses pour se placer au creux de mes hanches tandis que mes mains, elles, viennent caresser ses cheveux. Jared plonge dans mon cou et m'attaque avec sa langue. Il mordille la peau fine de ma gorge, ce qui m'électrise complètement. Mon corps vibre contre le siens. J'entame un long vas et viens le long de sa verge. Je le sens butter au fond de moi dans une douleur sensuelle qui m'exalte de plaisir. Je gémis lentement en réponse à ses gémissements. Son étreinte sur mes hanche se resserre. J'accélère mes mouvements, mes fesses claques sur ses cuisses, sa langue descends sur mes seins et mordille mon tétons. Ma tête bascule en arrière. Je gémis encore. Ses mains pétrissent mes hanche et remontent lentement sur mes seins. Pendant que ses mains malaxent mes seins, sa bouche vient s'écraser sur la mienne. Ma langue vient s'enrouler autour de la sienne. Nos soufflent ne font plus qu'un dans notre étreinte. Nos gémissements se fondent l'un dans l'autre. L'eau brûlante qui coule sur nous accentue à notre plaisir. Notre peau est incandescente. Je continue mes mouvement de plus en plus vite. Mes hanches ondulent frénétiquement au-dessus de lui. Je sens le corps de Jared frémir sous mes ondulations. Son corps se tends, son sexe gonfle de plus belle en moi. Ses gémissements sont de plus en plus rauques. Son corps tremble au vus de l'orgasme qui tends à le submerger. Le sentir aussi excité me plonge, moi aussi, dans une transe pré-orgasmique. Ses mains se calent sur mes hanches, m'agrippent et m'accompagnent dans mes vas et viens. L'orgasme nous fauche tout les deux dans un seul et même cris de jouissance. Je sens sa semence s'introduire en moi. Le tressaillement de son sexe accentue mon orgasme. La vague ardente de plaisir qui nous inonde nous laisse tremblant l'un sur l'autre. Je me laisse mollement aller contre lui le souffle court. Je tente de reprendre mon souffle la tête collée dans le creux de son épaule. Jared, quant à lui, tente de reprendre son souffle tout en me maintenant pour que je ne tombe pas de ses genoux. Son corps tremble encore.

- Je crois... Que... C'était intense...

Je glousse bêtement lorsqu'il me dit ça.

- Je crois aussi...

        Le sourire qui m'assaille les lèvres est communicatif. Je me redresse juste assez pour voir le visage de Jared illuminé par un doux et merveilleux sourire. Je pourrais m'habituer à voir ce beau sourire chaque jour. Le peu de bon sens qui me restait est partis en fumé. Ma conscience s'est littéralement évaporée. Je ne peux qu'apprécier ce moment et ne pas penser aux conséquences. Mon cœur est en parfaite résonance au siens.

Bom Boum... Bom Boum... Bom Boum....

             Le même rythme, la même vision, le même fil. Nous ne formons qu'un et chacun de nous le sait parfaitement.

- Je crois que pour ce matin, le cinéma c'est foutu mais le restau est encore possible si on arrive à se bouger un peu.

- Va pour le restau, on verra cette après-midi pour le reste, non ?

ET SI ON S'AIMAIT ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant