Dans Tes Yeux [ Clexa ] 🆕

Chapitre 12 : Tu te bats dans le noir

Sous la surprise je basculai en arrière et finis étendue par terre, ma tête tapa le sol en béton et lorsque je retrouvai mes esprits je vis le gamin sur moi, arme en main prêt à abattre sa lame vers mon visage à pleine puissance.

Par réflexe j'esquivai le coup en déplaçant ma tête à deux reprises sur les côtés avant de pouvoir bloquer ses poignées avec mes mains.

- Doucement gamin je ne te veux aucun mal, commençais-je calmement malgré la situation, mais il ne semblait pas m'entendre et se débattait de plus en plus fort pour échapper à mon emprise.

Voyant que cela ne fonctionnait pas je le lâchai et il se releva brusquement et je fis de même en exécutant une roulade en arrière pour prendre mes distances avec lui. Il était toujours armé mais je ne voulais surtout pas le blesser.

Je ne pouvais pas le tuer, je ne le voulais pas.

Il fonça sur moi tête baissée en poussant un cri de rage et j'esquivai pacifiquement ses attaques. Elles étaient rapides certes mais c'étaient des attaques désespérées, il allait finir par se fatiguer rapidement vue son état.

Sa lame atteignit mon avant bras à plusieurs reprises malgré moi et je dû prendre plus de distance mais la pièce n'était pas suffisamment grande pour que puisse bouger à ma convenance.

Le gamin respirait très fort et difficilement, il devait être malade et cela ne me surprenait pas le moins du monde vue le milieu dans lequel il vivait.

- Calme toi tu n'es pas en danger, dis-je en faisant un bon en arrière alors que son coup de couteau avait bien failli m'ouvrir le ventre.

En esquivant son attaque je me retrouvai bloquée dans un coin de la cave. Dos au mur je redoublai de concentration afin d'anticiper sa prochaine frappe. Je levai mes mains devant moi afin d'imposer une distance de sécurité, allez merde gamin pose ton couteau.

Il chargea de nouveau son couteau à hauteur d'épaule, ignorant mes paroles. Il était bien plus endurant que ce que j'avais prédit.  Alors que je le vis courir vers moi, je me propulsai en avant pour tenter de me sortir de cette situation délicate et je le ceinturai fermement par la taille. La rencontre avec le sol fut brutale et j'avais clairement entendu son crâne tapé le béton mais j'étais parvenue à empêcher son attaque. Instinctivement il chercha violemment à s'extirper de ma prise.

- Arrête de te débattre cela ne sert à rien ! Tentais-je encore de le raisonner mais il continuait de me tenir tête.

Avec l'aide de mes jambes je faisais pression sur le bas de son corps en essayant de ne pas lui faire mal et alors que j'attrapais l'un de ses avant bras le jeune homme poussa subitement un cri de douleur, pensant l'avoir blessé j'allais relâcher ma prise mais il répliqua presque instantanément par un puissant coup de tête que je reçu dans le nez.

Les larmes brouillées ma vue et l'espace d'un instant j'avais arrêté de lutter contre lui ce qui lui suffit pour s'échapper et se remettre debout.

Je roulai sur le dos et serrai mon nez avec ma main tandis que des vagues de douleur traversaient tout mon crâne.

Il y était pas allé doucement le salaud.

Je sentis un liquide chaud et collant se répandre sur mon visage et couler jusque dans ma bouche. Je tournai la tête pour cracher tout le sang que j'avais accumulé puis essuyai mes lèvres avec ma manche. Je me redressai souplement en propulsant mes jambes vers le haut et en poussant sur mes bras puis je me remis en position défensive.

- Ma patience a des limites gamin, alors fini de jouer maintenant je vais mettre un terme à tout ça, dis-je en faisant craquer ma nuque.

En un instant je brisai la distance qui nous séparait, j'accrochai brutalement son vêtement en mettant ma main au niveau de son épaule en j'y mis tout mon poids pour le déstabiliser ce qui le fit basculera en arrière puis je fauchai sa jambes d'appui avec une telle violence qu'il fit un salto complet avant de s'écraser sur au sol son couteau glissant quelques mètres plus loin. Je le récupérai immédiatement avant de le jeter hors de portée puis je levai les mains en l'air alors qu'il m'observait avec méfiance.