Hypnose.

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Hinata se leva, miraculeusement toujours indemne. Son cœur palpitait dans sa poitrine, la rendant quasiment sourde aux bruits extérieurs. Elle traversa la rue sombre à toute allure, hors d'haleine. Se cognant tantôt sur un vieux seau abandonné, une caisse crasseuse ou une poubelle débordante de déchet, ce qui était sur, c'est qu'elle ne devait pas s'arrêter.
La jeune femme sortit dans la rue principale, solitaire, déserte, pourtant New York n'avait jamais été aussi morte, aucun passant, aucune voiture, comme si le monde avait décidé que Hinata mourait aujourd'hui.

Son cœur rata un battement lorsque le bruit d'une boîte de conserve roulé sur le bitume la fit comprendre une chose, son assaillants la traquait toujours.

Hinata étouffait, il lui fallait une pose, mais elle ne voulait pas mourir, pas se soir. Elle bifurqua sur une voie toujours aussi déserte en dépassant plusieurs immeuble inconfortable. La hyuga avait l'impression que ces grands buildings se moquaient de sa détresse. Toutefois, en face d'elle se dressait l'imposant empire state Building, elle avait fini par atteindre midtown et l'Empire se montrait accueillante, souveraine. Si elle parvenait à son étage, elle serait sauve.

Elle pénétra le hall, facilement et sans préambule, mais comme tout ce soir là, l'immeuble était sinistre et terne. Par malheur, l'ascenseur mit une éternité à arriver. Elle pénétra donc dans l'ascenseur des invités qui au lieu de l'emmener directement dans ses quartiers s'ouvrit quelque minutes plus tard sur le palier de son étage. Elle sortit et se rua sur sa porte, martelant de ses poings fébrile la poignée, perdue dans la terreur qui régnait autour d'elle.
Hinata vida son sac sur le carrelage sans trouver sa carte d'accès. Elle fouilla parmis des livres et sa trousse de maquillage, le coeur près à s'échapper de sa poitrine. Une porte claqua quelque part, l'arrachant un couinement.

Le monstre se rapprochait.

La jeune femme mit enfin la main sur sa carte avec un soulagement des dieux, quoique de courte durée. Derrière elle, la porte de l'appartement d'en face s'ouvrit dans un grincement inquiétant.
Hinata se retourna lentement le cœur battant. Elle était toujours accroupi sur le sol. Elle pinça les lèvres en découvrant l'individu qui se tenait dans l'encadrement de la porte, étouffant un cri d'angoisse.
L'inconnu écrasait la brune de toute sa hauteur. Il devait mesuré dans les deux mètres et son épais pull et son jogging en coton n'empêchaient pas de constater sa musculature imposante. Des long cheveux brun emmêlé encadraient son visage blanchâtre et tombaient en grosse boucle dans son dos. Ses yeux brillants rougeoyaient d'une lueur menaçante. Ses lèvres eux étaient froissé dans une grimace de répugnance mais le plus choquant, c'était qu'elles étaient recouvertes d'un liquide rouge gluant, du sang.

_ Imbécile qu'à tu fais encore ! Gronda-t-il.

Hinata se recroquevilla et tenta désespérément d'atteindre sa porte.
En une fraction de seconde, l'inconnu sembla saisir quelque chose dans l'air et le plaqua au centre du couloir. Hinata glissa contre sa porte les yeux fermés. Elle les ouvrit et un sentiment étrange lui remplit le ventre.
Cette question n'était pas pour elle.
Un autre spécimen, celui qu'elle avait déjà croisé dans hell's kitchen, était maintenu au sol à la gorge par l'inconnu.

Plus petit, vêtu d'une chemise à carreaux et d'un pantalon de marin, le second se débattait pour se dégager, tout en fixant Hinata d'un oeil mauvais, malgré les cheveux brun qui lui glissaient au visage.

_ Elle s'est échappée. Souffla le plus petit.

_ Et alors? Répliqua l'inconnu. On n'a dit jamais dans le quartier pour ne pas qu'on remonte jusqu'à nous bordel !!

Hinata voulait s'en fuir mais ce spectacle effrayant l'avait glacé sur place.

_ Je sais, je l'ai croisé dans hell's kitchen, savait pas qui elle était ! Rétorqua l'autre en se débattant toujours.

Les résidents du numéro 66Où les histoires vivent. Découvrez maintenant