Chapitre 37

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KNOX.

Assit au bord de son lit, Knox observait le corps étendu à ses côtés, un goût doux-amère remontant lentement le long de sa gorge.

Il savait que Rhyne n'était pas une petite chose fragile, mais cela ne l'empêchait pas de se faire du sang d'encre pour elle après la scène qui s'était déroulée quelques heures plus tôt.  Knox ne l'avais jamais vue autant choquée, estomaquée. Et une étrange sensation le brûlait à l'intérieur de la poitrine, en sachant qu'elle s'était mise dans cet état pour son ami. Pour celui qui avait essayer de la lui voler.

En quittant la scène sanglante, elle n'avait cessé de regarder ses mains tachées d'hémoglobine en répétant le nom de son meilleur ami. Knox avait dû l'aider à prendre une douche tant elle s'était pétrifié. L'inquiétude et la peur l'avait étouffé dans un cocon qu'il avait dû détruire à l'aide de ses pouvoirs. Et même si Rhyne était épuisé, elle s'était battue pour rester éveillée, jurant qu'elle ne pourrait pas fermer l'œil de la nuit en sachant qu'Osh était en danger.

Knox avait dû user de sa magie pour l'endormir. Rhyne s'était débattu et avait juré de lui arracher ses parties génitales au réveil, mais lorsqu'elle s'était mise à ronfler comme un camion, bercée par les doigts de Knox qui se baladaient dans sa sublime chevelure, il avait finalement pensé que ça en valait le coup.

Avec tout ça,  Knox s'était rendu compte que la sensation qui se creusait en lui était plus profond que ça. Que les sentiments qui les liaient désormais étaient trop puissants pour être ignorés.

Rhyne était sa Lavaï : sa plus grande faiblesse. Et maintenant qu'elle était entendue dans ses draps, offerte à lui, il souhaitait tout recommencer à zéro pour pouvoir fuir cette destiné, comme un lâche. Les choses n'étaient pas censés arrivées ainsi, ce n'était pas le plan de départ !

Par sa faute, Elle-Rhyne allait désormais être une cible à atteindre pour l'abattre lui ou bien un objet à utiliser dans une guerre à venir qui l'a dépassait. Et ça, Knox ne pouvait le tolérer. Pour la protéger, il savait qu'il allait devoir se séparer d'elle, mais il est trop égoïste pour cela.  Maintenant qu'il avait goûter à son sourire, il ne savait pas s'il pouvait vivre sans. Il n'avait même pas la force mental de l'imaginer, et encore moins, de la voir avec un autre.

Knox sourit de manière sombre.

L'idée de laisser agoniser l'imbécile qui avait osé poser la main sur celle qui lui appartenait était tentante, mais il savait que Rhyne ne lui pardonnerai jamais. Peut importe qu'elle soupçonnais son meilleur ami d'être un traître, elle ne souhaitait pas le voir mourrir pour autant.

Alors après avoir lancer un dernière regard sur la jeune femme endormie entre ses draps, Knox prit sa décision.

Sans plus attendre, il ouvrit un portail menant vers le monde des mortels.

De l'autre côté, l'air était plus frais.
Les nuits d'étés de Fairbanks étaient toujours aussi paisibles. Inspirant un grand bol d'air frais, Knox dévisagea
la grande bâtisse qui se dressait devant lui.

Au centre d'une immense étendue d'herbe et de haut arbres pour cacher sa vue aux passants indiscrets, se dressait une grille noir en fer forgé derrière laquelle se trouvait un immense manoir. La Maison était une gigantesque bâtisse en pierre calcaire de deux étages, sous un toit mansardé en ardoise. Elle comportait une tourelle et de hautes fenêtres rectangulaires. Des lucarnes à pignons et des belvédères donnaient une apparence gothique au dernier niveau. La demeure immense ne détonnait pourtant pas dans le paysage.

Si on oubliait que sa propriété était un ange.

Knox longea la clôture jusqu'à se retrouver devant porte où se tenaient deux types qui ne quittait jamais leur maîtresse. Deux armes de guerres ancestrales,  froides et impitoyables qui n'hésitaient pas à tuer sans remords si l'ordre en était donner. Sans un regard pour les deux gardes lourdement armés, Knox repoussa les grandes portes de la Maison pour s'y inviter.

L'intérieur de la Maison était aussi impressionnant que l'extérieur. L'endroit était décoré avec goût. Les sols étaient en parquet brillant, les hauts plafonds soutenus par de vieilles poutres en chêne. La déco – beaucoup de marqueterie, de vases de fleurs, d'éclairages choisis avec soin – était sophistiquée et d'inspiration française.

Mais Knox n'était pas ici pour observer la décoration intérieur. Sans attendre, il prit l'escalier en colimaçon qui menait au deuxième étage. Le sol du couloir était recouvert d'un tapis écru rouge qui s'arrêtait au pied de la porté rouge écarlate qui se trouvait être celle de la chambre de la propriétaire des lieux.

Il savait qu'il n'avait pas besoin de toquer. Qu'elle savait que la porte qui les séparaient ne l'avait pas empêcher de le sentir, mais il voulait avant tout se préparer pour la discussion qui allait venir.

Parce qu'il n'avait pas été à la hauteur de ses attentes. Et il ne souhaitait plus l'être.

Là, face aux immenses portes  faites d'or liquide, si hautes qu'elles auraient pu laisser entrer un géant sans problème, Knox prit une grande inspiration, comme s'il s'apprêterait à plonger dans un océan à problèmes. Avant qu'il ne toque, les doubles portes s'ouvrirent sans un bruit et l'atmosphère changea d'un coup.

La chambre était faite de pierre rouge. D'un rouge si sombre mais si lumineux à la fois, qu'il ne pouvait qu'attirer l'attention. La pièce était principalement comblée par un immense lit, les draps et fourrures étaient empilés tel une bête prête à vous étouffer si vous osiez vous assoupir dessus.

Nesta, dirigeante des Principauté était assise au pied du lit. Une moue moqueuse s'était glissée sur son visage. Elle avait attaché une grande partie de ses cheveux sur le haut de sa tête, formant une sorte de couronne sombre, trois mèches épaisses s'en échappaient pour tomber au creux de ses reins.

Sa robe dorée en satin brillant à fines bretelles offrait un décolleté plongeant sur sa petite poitrine. Un foulard noir décorait davantage ses épaules qu'elles ne les couvraient. Ses lèvres soulignées de carmin, ses yeux maquillés de noir offraient un superbe contraste avec sa peau dorée.

Lorsqu'elle redressa, la fixa des yeux tandis qu'elle s'avançait lentement vers lui. Les talons de Nesta talons martelaient le sol tandis s'arrêterait devant lui pour poser un baiser sur sa joue.

— Heureuse de te revoir, mon frère.

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Ah que coucou, c'est moi...

Vous avez envie de m'insulter pour le retard ? Vous pouvez.

Vous avez envie de me frapper ?
Je deviens votre punching-ball

Vous avez envie de me dépecer et me jeter dans la Seine  ?
Euh, là on va se calmer sinon j'appelle Knox pour vous envoyer en enfer.

Bon, je suis désolée, mais vraiment.
En tant que lectrice, je sais à quel point c'est chiant et frustrant de se retrouver sans suite, mais j'ai vraiment vraiment eu une grosse panne d'inspiration.
Je sais exactement comment va se terminer le livre et commencer le deuxième tome, mais le syndrome de la page blanche m'a eu, et je me suis retrouvée sur le cul.

Sinon, comme ce chapitre était court, je poste la suite directement demain.
Voilà voilà.

Je vous embrasse très fort et je vous remercie pour tous vos mots de soutiens, désolée si je ne peux pas répondre à tout votre amour.
Je vais quand même essayer de répondre à un maximum de message !

IMMORTELS : ANGELS ACADEMY ( en cours de réécriture )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant