Elle-Rhyne est une espèce d'ange extrêmement rare. Le Conseil Céleste ne peut la laisser en liberté, alors ils lui retirent la seule chose qui lui permet d'utiliser ses dons et l'envoie à l'Académie des Anges pour être certains de garder un œil sur...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.
Ça part d'un simple baiser, pour finir dans un monde inconnu de plaisir inassouvis.
— Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? Parce que les choses s'annoncent compliquées.
Je suis dans la chambre réservée à Knox dans l'antre des démons. Après la discussion que nous avons eue avec Ezore, nous avons préféré nous isoler pour discuter ensemble. Seuls à seuls. Knox est assis sur le bord du lit, ses pieds nus reposant sur le sol. Je fais les cents pas devant lui, l'esprit trop agité pour pouvoir me poser. J'ai retirée ma cape, et ma traîne danse au rythme de mes pas. Knox me regarde sans rien dire, comme hypnotisé par mes mouvements. Je claque des doigts.
— Knox, ça gonfle mon ego que tu me trouve assez attirante pour en perdre les mots, mais concentres toi un peu, tu veux ?
Je viens me poster devant lui, le surplombant. Il pose ses mains sur mes hanches pour me forcer à m'arrêter de gesticuler.
— Tu crois qu'ils sont au courant ?
Je n'ai pas à préciser qui, Knox sait très bien que je parle du Conseil.
— Je crois qu'ils ont des doutes, mais qu'ils cherchent surtout à t'utiliser. C'est sûrement pour ça qu'ils t'ont isolée dans l'académie et retirer tes pouvoirs. Ils ont essayés de t'offrir une éducation saine, loin des Enfers pour te rendre plus... docile. Comme tu es une hybride, ils veulent sûrement faire en sorte que ton côté ange soit le plus dominant pour en tirer avantage.
— Mais il ne l'est pas.
Knox fronce les sourcils.
— Comment ça ?
J'essaye de couper son étreinte, mais il me tient fermement entre ses mains. Je souffle.
— Quelque chose ne tourne pas ronds chez moi Knox. Quelque chose de sombre vit en moi.
— Et alors ?
Alors là, c'était la dernière réponse à laquelle je m'attendais.
— « Et alors » ? Je te dis que je suis cinglée et c'est tout ce que tu trouves à me dire ?
— On est tous un peu fou. Au moins toi, tu l'assume.
Je lève les yeux au ciel.
— Tu ne comprend pas. Ce n'est pas un euphémisme, j'ai vraiment un problème.
— Je sais.
— Il y a une entité en moi.
— Ce n'est pas une entité. C'est simplement toi, une partie sombre de ta personnalité, refoulée.
Je fronce les sourcils, perplexe.
— Mais qu'est-ce que tu racontes ?
Du bout des pouces, il trace des cercles brûlant sur mes hanches.
