𝑷𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝑨𝒎𝒐𝒖𝒓 - 𝑰𝒍𝒍𝒖𝒎𝒊 𝒙 𝑹𝒆𝒂𝒅𝒆𝒓

6. Île Zebiru

- « La 3ème épreuve qui a lieu à l'île Zebiru, consiste à ce que les participants tirent un numéro dans une boîte au hasard. Ils doivent chasser le participant qui porte ce numéro afin de lui prendre son badge. Si vous arrivez à prendre le badge avec le numéro que vous avez tiré, cela vous fera trois points. Si votre badge n'a été pris par personne, cela vous fera également trois points. Les badges des autres participants valent un point. Vous devez avoir un total de six points chacun. Vous avez une semaine pour récolter ces points. Maintenant nous allons procéder au tirage. » nous annonça le juge de l'épreuve.

Les participants furent appelés.

- « Numéro 21 »

C'était à mon tour. Je rentre ma main dans la boîte et je sors un numéro. Nous n'avions pas le droit de regarder ce numéro jusqu'à ce que tout le monde ait été appelé. Cinq minutes plus tard, les participants avaient tous été appelés. Il était temps de voir qui j'allais devoir traquer pendant une semaine... Verdict : numéro 44. Merde. C'est le numéro de Hisoka. Je suis vraiment maudite c'est pas possible ! Comment vais-je faire pour prendre son badge à ce clown ? C'est mission impossible ! Non... Il faut que je me reprenne. Je trouverais forcément une solution.

Il était temps de monter sur un bateau qui devait nous emmener jusqu'à l'île Zebiru. J'étais sur ce bateau, seule, en train d'admirer la vue quand quelqu'un me tapota sur l'épaule. Je me retournai et je vis Hisoka me fixant avec un sourire.

- « Ma jolie, pourquoi restes-tu ici toute seule ? Viens donc nous rejoindre. »

- « J'aime bien rester seule. »

L'expression de Hisoka changea complètement. Le sourire doux qu'il avait s'était effacé pour laisser place à un sourire malsain. Son aura meurtrière refît son apparition.

- « Pourrais-tu me dire quel numéro tu as tiré, ma belle ? » me demanda Hisoka.

- « Le 44. »

Hisoka écarquilla les yeux, sûrement étonné de lui avoir directement avoué que c'était lui ma "proie".  Son aura s'intensifiait, ce qui me donnait la chaire de poule. Son aura était effroyable. Hisoka s'approchait de plus en plus de moi. Il positionna son visage à côté du mien pour me dire quelque chose.

- « Oh (t/p)... je vais enfin voir l'étendue de ton pouvoir. Je suis déjà tout excité. » me chuchota-t-il à l'oreille.

Je pose mes deux mains sur son torse pour le repousser et m'en vais sans dire un mot. Je déteste quand Hisoka est comme ça. Quand il est "normal" je l'adore. Mais là, je ne me sens pas du tout en sécurité, et la confiance que j'avais en lui s'est totalement dissipée.

En attendant que le bateau arrive sur l'île, je rejoins Gon et les autres.

Le bateau arrive sur l'île. Chaque participant doit sortir du bateau avec cinq minutes d'intervalle entre chaque personne. Pourquoi ? Comme ça les participants ont le temps de se cacher dans la forêt pour ne pas directement se faire voler leur badge.

C'était à mon tour de descendre. Je me faufile dans cette île. Je ne sais pas où aller alors je continue tout droit. Au bout d'un moment, j'aperçois un coin plutôt discret qui est entouré de buissons. A quelques mètres, il y avait un étang. J'ai trouvé l'endroit parfait ! Si des participants viennent, je pourrais me cacher dans les buissons ou dans les arbres tout en utilisant le zetsu pour dissimuler mon aura.

Les cinq premiers jours de l'épreuve sont passés. J'ai réussi à voler le badge de deux participants. Cela me fait deux points et avec mon badge ça en fait cinq. Il me manque plus que prendre le badge d'un autre participant. Finalement je n'ai même pas eu besoin de prendre celui de Hisoka. Ça me facilite vraiment la tâche. Je n'ai toujours pas bouger de mon territoire. Pour l'instant je me débrouille bien, je suis contente de moi !
J'étais en train de laver mes vêtements dans le petit étang. Et oui, c'est pas la chose la plus propre à faire mais ici, on a pas vraiment le choix... Je chantonnais tout en faisant ma lessive. Quand je sentis soudainement l'aura de quelqu'un. Plus précisément celle d'Illumi. Je me tournais pour lui faire face. Cela faisait cinq longs  jours que nous nous étions plus revus. Son beau visage m'avait manqué. Les scènes du dirigeable me revenaient en tête, ce qui me faisait rougir. Je pensais au moment où nous étions sur le point de nous embrasser. On en a toujours pas reparler depuis d'ailleurs. C'est vraiment gênant.