Chapitre 37

48 6 1
                                    

PDV Sophie :
Je suis la première à sortir du vestiaire des filles. À la porte, Cédric m'attends. En le voyant, je m'empresse de refermer la porte derrière moi avant que toutes les filles ne me crient de fermer la porte (elles n'ont toujours pas compris que la porte est magique et que personne de l'extérieur ne peut regarder dans la pièce, et puis, de toute façon, Cédric avait d'autre choses à faire que regarder dans les vestiaires ).

Enfin bref, j'ai appris depuis mes débuts dans l'équipe de Quidditch que si je voulais garder mes oreilles, il ne fallait surtout pas contrarier les autres filles. Elles sont très gentilles et bienveillantes, mais elles crient beaucoup trop fort.

Ced et moi marchons côte à côte pour rejoindre le stade de Quidditch.
-Tu sais que ta cousine est de plus en plus insupportable ?! Rigole Ced.
-C'est pas nouveau. Répondit-je.
-Comment ça se fait que vous ne vous entendiez plus depuis votre première année ?!
-Heu...Longue histoire.
-Que tu ne m'a jamais racontée. Remarque t'il, un peu vexé.
-Vrai... Mais je te raconterai après l'entraînement ou alors le Capitaine Alexandre va s'énerver.

Mon meilleur ami rigole. Nous avions pour coutume d'appeler Alexandre "Capitaine Alexandre" histoire de se moquer un peu de lui, mais gentiment. C'est qu'il prend son rôle de capitaine de Quidditch très à cœur. Et plusieurs fois, comme Ced et moi rigolons beaucoup trop pendant les entraînements, il nous a crié dessus ou nous a exclu du jeu, désespéré. Mais ça nous faisait toujours rire, Cédric et moi car dans le fond, le pauvre Alexandre n'arrivait jamais à être très autoritaire.

On arrive au stade. Je réprime une grimace. Le temps n'est pas très en forme aujourd'hui. L'herbe verte est mouillée, et la boue est presque présente partout sur le terrain. Il commence à pleuvoir de plus en plus fort et le vent semble en colère. Comme si cela ne suffisait pas, l'orage vint s'ajouter à l'orchestre.
Un soudain coup de tonnerre me fit frissonner. Cédric, qui avait tout prévu, était avec son manteau, mais moi j'avais simplement ma tenue de Quidditch (qui n'est pas très chaude malheureusement). Il me regarda frissonner et fit sourire narquois :
-Qui avait dit qu'il ferait froid ?!
-Aaah Ced !! Ne commence pas à m'énerver !
-Désolé d'être plus intelligent que toi ! Rigola t'il.

Je réplique :
-Non tu es juste plus grand que moi ! Et que de peu d'années en plus !

-C'est ça. Attention, Le Capitaine Alexandre arrive !

Alexandre arrive vers nous en courant. Je lui demande :
-C'est raisonnable de s'entraîner par ce temps ?!

Il fronce les sourcils :
-Oui, on n'a rien à craindre.

Cédric le fixe un peu durement :
-Tu es sûr ?!
-... Sûr et certain. Sophie, (il se tourne vers moi soudainement) Sophie tu feras attention, par ce temps, le vif d'or n'est pas facile à voir et...

Cédric, agacé, l' interrompit :
-Elle sait ce qu'elle doit faire ! Elle est l' Attrapeuse de l'équipe depuis sa première année ! Fais lui confiance !

Alexandre leva les yeux au ciel, mi énervé, mi amusé :
-Oui je lui fais confiance ! Elle est très douée ! Maintenant on peut commencer à jouer ?!

Il s'éloigne. Ced et moi on rigole légèrement. Un nouveau coup de tonnerre me fait sursauter. Ced me demande si ça va. Je réponds par un hochement de tête vague. En vérité, j'ai une fois encore un mauvais pressentiment et, ce temps n'indique vraiment rien de bon.

Cédric rejoint les gradins avec les Weasley, Harry, Hermione, Lee, Chloé et encore Amy, tandis que moi je rejoins mon équipe pour écouter Alexandre le Capitaine.

En une minute, j'étais dans les airs sur mon balais. Contrairement à ce que je pensais, repérer le vif d'or fut très facile et rapide. Le ciel orageux étant devenu obscur, la petite balle doré était la seule chose qui brillait. Mais bientôt, comme pour me faire râler, ce même vif d'or commença à aller de plus en plus vite et de plus en plus loin. La pluie me brouilla un peu la vue et j'entendais mes coéquipiers crier en bas. Le capitaine hurlait ses ordres et il désespérait tandis que le temps se dégradait encore. J'observais avec une intense concentration les gradins. Oui... Amy. J'en étais sûre. Amy, qui avait sa baguette magique brandie préparait quelque chose. Mais j'étais beaucoup trop haut dans le ciel pour mieux la voir. Soudain, un grand coup de vent passa tout près de mon oreille. Un cognard faillit me rentrer dans la tête. En regardant en bas, je vit Alexandre me crier :

Cher Poudlard... Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant