And Then He Loved Me {Marco x Ace}

Chapitre 3 : Attirance

PDV de Marco :

Alors que j'étais en train de ranger une piles de livres, je vois Ace entrer dans la librairie et je ne peux m'empêcher de rougir en le regardant se balader dans les rayons, il faut vraiment que je retire cette image de lui en caleçon de mon esprit sinon ça va pas le faire. En même temps c'est de sa faute il aurait dû faire attention après c'est vrai qu'il est beau avec ses petites tâches de rousseurs sur le corps ... Pourquoi je continue de pensée à ça moi ?! Je reprend mon travail pour me changer les idées, ranger les livres par ordre alphabétique et par catégorie ... Ah tiens il s'est assis. 

Je vois aussi le patron me regarder d'un oeil mauvais, en même temps je ne fais pas mon boulot correctement, c'est compréhensible. Je termine rapidement ma tâche pour éviter de me faire réellement engueuler et une fois tout les bouquins rangé j'en profite pour aller voir mon colocataire, parce que cet imbécile a oublié ses clés quand il est partit ce matin alors pendant ma pause déjeuner je les ai récupérées en espérant pouvoir croiser le brun, comme quoi le destin fait bien les choses. 

Je m'approche du fauteuil sur lequel il s'est installé, je m'attendais à le voir lire un manga ou quelque chose comme ça mais pas du tout il dessine, il dessine même très bien. Je savais qu'il faisait des études d'art mais je n'avais encore jamais vu ne serait-ce qu'un de ses dessins, je dois avouer que je ne suis pas déçu, c'est sûr qu'il trouvera vite du boulot dans le secteur. Soudain il releva la tête et eut un geste de recule en me voyant, il devait être tellement concentré qu'il ne m'a pas vu. 

- Qu'est ce que tu fous là toi ! s'écria-t-il en fronçant les sourcils. 

- C'est plutôt à moi de te demander ça, je travaille ici yoi. 

- Je dessine ça te pose un problème ? rétorqua-t-il visiblement contrarié. 

- Non, dis-je en souriant. Je trouve même que ton dessin est très beau, tu as beaucoup de talent. 

Je retournais à mon boulot le sourire aux lèvres après lui avoir balancer les clés qu'il avait oublié ce matin, j'ai pu apercevoir des petites rougeurs sur ses joues parsemées, mon compliment a dû lui faire plaisir au vu de sa réaction, à vrai dire ça me surprend, mais qui sait, peut être qu'il ne me déteste pas tant que ça et qu'il veut me faire croire que c'est le cas ? Je n'en ai aucune idée. Arrivée à la caisse, un de mes collègues du nom de Thatch vint me parler seul à seul, un léger sourire s'affichant sur le coin de ses lèvres, qu'est ce qu'il a encore été imaginer ...

- C'est lui ton colocataire ? demanda l'homme banane. 

- Oui, pourquoi ? répondis-je las, en sachant pertinemment ce qu'il allait me dire.

- Tu as l'air de pas mal l'apprécier, je me trompe ? 

Et aller c'est repartit ! Déjà l'autre fois quand je lui ai dit que j'allais avoir un nouveau colocataire, il s'était fait des films, idem le premier jour où Ace était venu habiter dans l'appartement. Il m'avait poser des dizaine et des dizaine de questions, sur son caractère, son apparence, ce qui s'était passé et je lui avais gentiment répondu que j'avais beaucoup de travail et qu'il pouvait toujours prier pour que je lui donne ne serait-ce qu'un détail sur le brun. Izou, un autre vendeur, vint nous rejoindre pour s'incruster dans la discussion. Sauvé, enfin c'est ce que je croyais.

- Vous parlez de quoi ? demanda le nouveau venu. 

- Tu vois le brun là-bas, c'est le coloc de Marco et de ce que j'ai pu voir notre cher ami n'est pas insensible, expliqua Thatch en montrant du doigt Ace. 

- Ah toi aussi tu avais remarqué ! s'exclama le travesti. Je voulais pas lui dire pour pas l'embêter mais ça saute au yeux. 

- Je suis là yoi. 

Mes deux collègues se retournèrent vers moi comme si je venais tous juste d'arriver et que je les avais surpris en train de discuter d'un truc secret. Non mais je rêve, même Izou qui est, avec moi, la personne la plus normal et censé de cette librairie, se met à écouté et à être d'accord avec l'autre banane sur patte. Je vais m'en sortir comment moi maintenant s'ils se mettent tous les deux contre moi, je ne suis pas attiré par Ace, ok il s'est baladé dans l'appart en sous-vêtements et j'ai rougi mais ça veut rien dire ... je crois. En même temps pourquoi il s'est trimballé en caleçon dès le matin lui ! 

Je repars vers les caisses pour prendre les achats des clients en laissant en plan Thatch et Izou dans l'arrière boutique histoire de ne pas me faire réprimander par le patron ... et aussi de fuir ces deux débiles qui imagine n'importe quoi. Par chances ils me laissèrent tranquille jusqu'à la fin de la journée, même si j'ai pu apercevoir des petits regards plein de sous-entendu de leurs part lorsque je jetais un coup d'oeil à Ace. D'ailleurs en parlant de lui, il n'a pas bouger de son fauteuil depuis tout à l'heure, et on va bientôt fermer ... 

Je me dirige vers lui pour le prévenir, je sais qu'il dessine mais j'ignorais qu'on pouvait passer autant de temps pour juste faire un paysage. Une fois arrivé à ça hauteur je comprend mieux pourquoi il est resté là tout le long, cet imbécile s'est littéralement endormi sur le siège, stylo toujours en main et le carnet à croquis sur ses genoux. Je le secoue légèrement pour le réveiller et éviter de le brusquer en vain ... il a le sommeil lourd en plus, super. Je suis déjà prêt à partir moi, bon bah tant pis on va passer à la manière forte. 

- ACE ! criai-je dans son oreille le faisant tomber du fauteuil par la même occasion. 

- Espèce de malade ! Tu m'as fait flipper ! s'écria-t-il en se relevant. 

- Tu n'avais qu'a pas t'endormir aussi imbécile, on va fermer, il faut qu'on rentre à l'appartement yoi. 

- T'aurai pu me réveiller autrement qu'en gueulant !

Comme si j'avais pas essayé, enfin le principal c'est qu'il s'est levé et qu'il est en train de ranger ses affaires, prêt à partir. Une fois tout son bordel dans le sac, on salua mes collègues enfin je saluais mes collègues parce que Ace ne faisait que de grogner depuis tout à l'heure visiblement frustré. Il est marrant comme ça, à bouder comme un gamin à qui on aurait refuser un jouet, ça lui donne un petit côté mignon. On commença à marcher lorsque le téléphone de Ace se mit à vibrer, il s'arrêta pour regarder les notifications et je vis son regard s'assombrir lorsqu'il alluma l'écran. 

- Ça va ? demandais-je légèrement inquiet par son expression. 

- Ouai ouai ça va, dit-il en rangeant son portable, toujours aussi troublé.