And Then He Loved Me {Marco x Ace}

Chapitre 12 : La soirée de la librairie

PDV de Ace :

Ça fait près d'une heure que nous sommes arrivé à la soirée et j'avoue, je m'ennuie a en mourir. Marco ne fait que discuter avec ces collègues donc impossible de l'approcher pour lui parler et je ne connais pas les autres invités, il ne me reste plus qu'une chose, l'alcool. Alors non je ne vais pas finir bourré au contraire ça fait une heure et je n'ai bu que deux verres, cul-sec certes mais ce n'est pas des cocktails trop fort donc ça va. Avec un peu de chance ça m'endormira.

Complètement désespéré je me dirige vers le bar et me sert de nouveau, à peine rempli je vidais encore une fois le contenue de mon verre dans son intégralité avant de pousser un soupir quand soudain je sentis ma gorge me brûler en étant pris de vertige par la même occasion ...  merde je pensais que je tenais mieux l'alcool que ça. Je relevais les yeux pour regarder la bouteille que j'avais pris. Du whisky, je comprend mieux maintenant pourquoi je me sens pas bien.

Bon au moins j'ai un avantage, je suis encore conscient de ce que je fais et de ce que je dis donc je ne suis pas totalement bourré juste un peu nauséeux, génial comme si cette soirée n'était pas déjà assez nul. Alors que j'essayais de rejoindre le siège sur lequel je m'étais installé depuis plus d'une heure, ma tête se mit à tourner me faisant perdre l'équilibre. Quelqu'un me rattrapa de justesse. Marco. 

- Je t'ai vu tout à l'heure, tu as une sacré descente yoi, s'exclama le blond en me soutenant pour éviter que je ne tombe. Ça va ?

- Oui ça va, dis-je en me maintenant en équilibre du mieux que je pouvais.

Depuis tout à l'heure de la musique un peu rock passait dans l'appartement, quand soudain le style changea complètement ... du slow ? C'est la première chose à laquelle j'ai pensé quand j'ai vu certaine personne se mettre à danser ensemble. Et évidement à cause de mon déséquilibre Marco me tiens toujours, merde je fais quoi moi maintenant. À peine ai-je eu le temps de réfléchir que je me retrouvais collé au blond, ses bras m'enlaçant. 

- On danse ?  demanda-t-il en souriant. 

J'ai littéralement les joues en feux, je suis en train de danser sur un slow avec Marco au milieu de couple ... je crois que je n'ai jamais autant été crispé de ma vie mais ce qui est drôle c'est qu'il n'est pas mieux que moi, on doit vraiment avoir l'air d'imbécile a bouger comme des robots à cause de la gêne. Mais je m'en fous des autres, je suis dans les bras que l'homme que j'aime et je ne gâcherai ce moment pour rien au monde. Ou presque. 

Alors que j'avais l'impression d'être dans ma bulle au côté de Marco, quelqu'un nous bouscula, me faisant partir en avant. Autant vous dire que je meurt actuellement de honte, il n'y a plus aucune distance entre nos deux corps et je suis tellement embarrassé que je n'ose même pas bouger. Les effets de l'alcool plus mon stress me donne mal à la tête et m'épuise si ça continue je vais encore faire une crise. 

... 

- Où est ce que- 

- Ça y est tu es réveillé, dis la voix de Marco un peu plus loin. 

Réveillé ? Ça veut dire que je me suis encore endormi d'un coup, foutu narcolepsie. Je me relevais doucement encore un peu dans les vapes, on était dehors sur le balcon de l'appartement, d'ici on pouvait entendre la musique et les bruits de l'intérieur. On m'avait installé sur une sorte de transat, et je n'ai plus ma cravate par contre je suis recouvert d'une veste, celle de Marco. D'ailleurs le blond s'était accoudé à la barrière et me regardait en souriant. 

Il tapota la barre en fer et je me levais pour le rejoindre tout en mettant le manteau sur mes épaules, il n'y a pas à dire mais il fait hyper froid la nuit. Arrivé à sa hauteur je me mis à l'observer, il fixait le ciel parsemés d'étoile d'un air paisible avec un petit sourire en coin. Ce retrouvé seul à seul avec Marco sous un paysage céleste pareil sans rien pour nous déranger. C'est l'occasion ou jamais de mettre les choses au claire.

- Marco, il y a quelque chose qui me perturbe depuis un moment et ... j'aimerai t'en parler, soufflais-je la boule au ventre, stressé à l'idée de faire mes aveux. 

- Pas de problème, dis moi ce qui te tracasse yoi, répondit-il en se retournant vers moi.

- Tu n'es pas obliger de me répondre une fois que je t'aurais tout dis, en vérité je n'attends rien de ta part, je ... je veux juste que tu sois au courant parce que je ne supporte plus de devoir me cacher, et si jamais ça te dégoute ... et bien tu pourras toujours partir, on travaillera a distance s'il faut ... ou on ne collaborera plus du tout si c'est que tu veux.

- Ace, qu'est ce que tu raconte, je t'ai déjà dit que tu ne me dég- 

- Je t'aime Marco.

Voilà j'ai tout dit, et j'ai surement tout gâcher aussi, comme quoi cette fête n'aura servie à rien puisqu'il n'y aura plus de contrat, plus de collaboration, plus rien, juste moi et mon désespoir. Je sens les larmes me monter au yeux et couler le long de mes joues, je suis une abomination aux yeux des gens, une erreur de la nature, et je viens de détruire ma relation avec une des seuls personnes qui m'accepte dans ce foutu monde, avec la personne que j'aime comme un fou. 

Alors que j'essuie du mieux que je peux mes pleurs pour éviter qu'il n'est à me voir dans cet état de faible, je sentis quelque chose effleurer ma main, puis ma joue avec délicatesse me faisant frissonner. Je rouvris les yeux, Marco se trouvait juste en face de moi, son pouce caressant doucement mon visage et ses yeux me regardant affection. Pourquoi il n'est pas parti, pourquoi il est comme ça avec moi ? 

- Espèce d'idiot, tu n'es pas bizarre, dégoutant ou je ne sais quoi ... non, tu es parfait.

J'ai à peine eu le temps de réaliser ce qu'il venait de me dire, que ses lèvres virent se poser délicatement sur les miennes. Ce moment ... je l'ai tellement attendu, je l'ai tellement voulu que j'ai l'impression de rêver. Marco glissa sa main derrière mon dos pour me ramener vers lui et approfondir ce baiser qui m'étourdit. Nos lèvres collées, nos corps si proche, nos coeurs à l'unissons. Oui j'aime les hommes, en fait non j'aime un homme. Lui. Marco.