PDV de Ace :
Cela fait près d'une semaine que je n'ai pas adressé la parole à Marco, même s'il a essayé à plusieurs reprise de me parler je continue de l'ignorer. C'est mieux comme ça. La cohabitation devient insupportable pour moi, mais malgré mes recherches je n'ai trouvé aucun logement. Tous est trop cher ici et je n'ai pas assez d'argent pour m'offrir ne serai-ce qu'un petit studio, sauf que je ne peux pas rester ici c'est plus possible, je crois que je n'ai pas le choix je vais devoir demander de l'aide à Deuce et Moda ...
Mon très cher colocataire à repris le travaille hier après son long congé maladie, je ne vais pas mentir ça m'arrange, rentrer et le voir tout de suite en ouvrant la porte ça commençais à devenir dure. Heureusement maintenant quand je reviens à l'appartement j'ai le temps de me préparer quelque chose à manger et de partir m'enfermer dans ma chambre avant qu'il n'arrive autant vous dire que c'est le seul truc positif qui m'est arrivé ces derniers temps.
Parce qu'en plus de cette colocation infernal, les moqueries n'ont pas cessé, ça a même empiré surtout du côté des garçons ... Maintenant je n'ai plus le droit d'entrer dans les vestiaires en même temps que mes autres camarades parce que selon eux je les mate lorsqu'ils se changent vu que je suis gay, alors ils ne veulent pas que je les vois donc je dois attendre dehors et arrivé en retard en cours. Comme si j'allais mater des laideurs pareil ...
Enfin je finirais bien par m'habituer comme je l'ai toujours fait. Je pris mon sac et referma derrière moi avant de partir pour de nouveau passer une journée en enfer. Une fois arrivé dans la classe je m'installais en silence en tentant d'ignorer les regards insistant que les autres jetaient sur moi alors je sortais mes affaires en attendant la prof. Tiens d'ailleurs en parlant du loup elle vient d'entrer dans la salle.
Tout le monde se tut lorsqu'elle posa son sac sur le bureau face à nous. On venait tous de comprendre qu'elle allait nous rendre le devoir de l'autre fois et que quand elle nous donne nos dessins elle ne se gêne pas pour critiquer devant toute la classe. Mais le pire c'est quand elle annonce votre nom juste avant de parler, là vous savez que vous allez mourir sur place. Littéralement.
- M. Portgas D Ace, dit-elle en me fixant alors qu'elle prenait une feuille du paquet. Vous pouvez me rappelez le sujet de ce devoir.
- Le sujet était "représenter un élément/objet de votre environnement" Madame, répondis-je la boule au ventre.
- Bien, alors est ce que vous pouvez m'expliquer pourquoi je retrouve un homme sur ce dessin ? Demanda-t-elle en montrant mon crayonné de Marco devant tous les élèves. J'attendais de vous le croquis d'un objet qui est important à vos yeux, je n'ai pas demandé à connaitre votre orientation sexuelle, ni votre vie sentimentale, c'est un zéro pour hors-sujet.
Elle déposa le dessin sur ma table avant de reprendre la distribution des devoirs corrigé comme si de rien n'était, comme si elle ne venait pas de me briser complètement en une seule phrase. J'entends les ricanements, les rumeurs qui circulent actuellement dans toute la salle. Je suffoque, je souffre, j'ai mal au ventre, à la poitrine, partout. Je tente tant bien que mal de me calmer pour éviter d'éclater en sanglots devant tout le monde, manquerais plus que ça comme s'ils avaient pas déjà assez d'éléments pour se moquer.
Je frisonne et tremble à cause de mon mal-être, je commence à avoir la nausée tous ces gens me dégoûte, c'est insupportable. Je dois être tellement minable à l'instant, presque recroquevillé sur moi à cause des crambes qui me compressent la poitrine et les vertiges qui me font divaguer. J'ai peur, j'ai mal, j'ai l'impression de devenir fou, que plus jamais je ne serais normal. Mais est ce que j'ai déjà vraiment été normal ?
- M. Portgas je peux savoir ce qui vous arrive ? Tenez vous correctement s'il vous plait.
- Taisez vous !
En entendant les rires et cette prof me réprimander, je ne pu m'empêcher de riposter, je perd complètement le sens des choses, ils ne comprennent pas ce qui m'arrive, tous ce mal que je ressens c'est à cause d'eux alors qu'ils me laisse tranquille pour une fois. Soudain je fus pris d'un haut-le-coeur, sans doute parce que je me suis levé trop vite et que ma douleur n'arrange rien.
Je sors brusquement de la salle pour rejoindre les toilettes des vestiaires et vomir le peu de choses que j'ai avaler depuis hier, complètement en pleure. Le stress et l'angoisse me rendent malade que j'ai envie de recracher toute cette souffrance qui me consume depuis toujours, depuis que j'ai découvert que j'aimais les hommes ...
Je restais là quelques minutes, j'étais complètement essoufflé, j'étais comme résigné, comme si tout ça était devenu une habitude. Après avoir rincer ma bouche et essuyer mes larmes comme je pouvais, je me suis mis à observer mon reflet dans le miroir au dessus du lavabo. Et il ne ment pas, je fais vraiment peur à voir.
Je comprend mieux maintenant pourquoi je me sentais aussi faible, pas étonnant que Marco s'inquiétait pour moi à chaque fois qu'il me voyait. Je suis tellement pâle que même mes lèvres d'habitude rose sont aussi blanche qu'un cachet de médicament, la seule couleur que je peux distinguer sur mon visage c'est ce bleu-violet si caractéristique des cernes qui se sont logées sous mes yeux rougis et fatigué.
Je soupire complètement démoralisé et me passe un coup d'eau fraiche sur le visage avant de repartir pour rejoindre l'appartement et m'enfermer de nouveau dans ma chambre pour jouer à des jeux-vidéo et discuter avec mes amis virtuels qui ne me juge pas ... pour le moment. Je ne prend même pas la peine d'attendre la sonnerie pour aller récupérer mes affaires dans la salle. Je demanderais à Deuce ou à Moda de s'en charger, ils comprendront.
Mains dans les poches je décide de me balader un peu dans la rue commerçante avant de rentrer pour prendre l'air et me changer les idées. Arrivée devant la librairie, je ne pu m'empêcher, comme un idiot, de m'arrêter pour regarder l'enseigne d'un air mélancolique. C'est en partie à cause de ce lieu que les rumeurs ont commencé. Soudain une tête blonde se retourna à l'intérieur et il ne me fallut pas plus d'une seconde pour reconnaitre Marco. Complètement paniqué à l'idée qu'il m'ai vu, je baisse la tête et rabat ma capuche le plus vite possible avant de partir d'un pas rapide.
Après avoir mis une distance suffisante entre moi et la librairie je ralentis doucement mon allure quand quelqu'un me percuta violemment me faisant perdre l'équilibre par la même occasion. Je poussais un juron à l'encontre de la personne qui m'avait bousculer avant de continuer mon chemin. Enfin pas vraiment puisqu'on me tira en arrière sans que je puisse réagir avant de me plaqué contre le mur d'une petite ruelle. Je relevais la tête pour regarder qui m'avait poussé et ma gorge se serra instantanément.
- Ace, sale petit pédé, tu crois vraiment que tu vas t'en sortir comme ça ?
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And Then He Loved Me {Marco x Ace}
FanfictionPour pouvoir poursuivre ses études d'art, Ace se voit obligé de vivre en colocation avec un certain Marco qui travaille dans une librairie. La cohabitation est insupportable entre ces deux là jusqu'au jour où Ace tomba par hasard sur des textes de M...