And Then He Loved Me {Marco x Ace}

Chapitre 18 : On reprend à zéro

PDV de Marco :

- Ace ... je te trouve enfin yoi... 

Depuis que je suis parti du café, j'ai bien dû faire tout le tour de la ville trois fois pour essayer de le retrouver en vain. Et comme un idiot je n'avais pas pensé à cet endroit dans lequel il s'enferme à chaque fois qu'il va mal, sa chambre. Il est recroquevillé, les yeux rougi et ravagé par les larmes pourtant malgré tout ça il arrive encore à me lancer un regard noir signe qu'il m'en veut encore pour toute les choses que je lui ai faite. Il faut vraiment que j'arrange le coup. 

- Qu'est ce que tu fais là ? demanda-t-il d'une voix cassée en se levant pour me faire face. Retourne chez l'autre en attendant que je fasse mes cartons au moins, je veux plus te voir et je suppose que c'est la même chose pour toi ... alors dégage. 

Je m'attendais à ce genre de mots venant de sa part mais même en sachant ça à l'avance ça ne m'empêche pas d'avoir mal parce qu'il se fait des idées sur moi. Au contraire j'ai envie de le voir, le prendre dans mes bras, l'embrasser ... ça me fait bizarre de penser ça étant donné qu'on est censé être ensemble mais il m'en veux et ... oh et puis tant pis au moins comme ça il comprendra peut être enfin que je l'aime toujours. Alors que je me penchais vers lui en caressant sa joue, il eut un mouvement de recule qui me surpris. 

- À quoi tu joues bon sang ! Faire souffrir une personne ça ne te suffit pas ! s'écria-t-il en pleure. Pourquoi tu fais ça hein ! Pourquoi ?!

- Je ne sais pas ce que tu as cru voir au café ... mais la personne avec qui j'étais est une amie à moi, et elle est éditrice chez une autre maison d'édition, répondis-je d'une voix douce pour le rassurer. Je suppose que tu sais ce que ça veut dire ... 

- Tu as réussi à avoir un nouveau contrat ... 

Pour toute réponse je lui souris avant de venir le prendre dans mes bras. À mon plus grand soulagement il ne m'a pas repoussé au contraire il s'est blottit contre moi en répondant à mon étreinte. Pourtant il m'a toujours l'air triste ou contrarié, je ne saurai pas trop dire. Je me demande ce qui le travaille encore pour qu'il fasse une tête pareil ...

- Cette fille là, ton amie ... est ce que c'est vraiment qu'une amie ? Tu l'as pris dans tes bras comme si elle étai- 

- Espèce de jaloux va ! Je suis gay, je n'ai jamais été attiré par une seule femme, pourquoi est ce que ça changerai ! m'exclamai-je en souriant, amusé par ses doutes infondé. Et puis je n'aime qu'une personne, toi alor-

- Prouve-le moi ...je... prouve moi que tu m'aimes vraiment.

Son regard a changé du tout au tout, il est plus sérieux et rempli de ... désir ? Il veut passer cette nouvelle étape ... Je reste planter là quelques seconde surpris qu'il prenne l'initiative avant moi mais j'avoue que ce n'est pas pour me déplaire ... c'est même tout le contraire. Je n'attendais plus que lui pour le faire. 

PDV de Ace : 

C'est la première fois que j'ai vraiment envie de le faire avec quelqu'un, avant lorsque j'ai compris que j'aimais les hommes j'ai refusé d'y croire et j'ai essayé avec des filles de mon lycée ... évidement ça c'est toujours mal terminé et j'ai rapidement pris la réputation du coureur de jupons gay. Ces années ont surement été les pires pour moi parce que je ne m'acceptais pas et qu'on se moquait de moi pour quelque chose que je ne pouvais pas changer.

Mais maintenant tout est différent, je vais enfin pouvoir le faire réellement avec celui que j'aime même si j'avoue ça me fait un peu peur ... mais je lui fais entièrement confiance, c'est Marco après tout. D'ailleurs après lui avoir parlé son regard a totalement changé et son sourire ne me rassure pas vraiment. Ok il ne me rassure pas du tout ... en plus il se rapproche de moi ... Pourquoi j'ai demandé ça moi déjà !

Le baiser avait d'abord été doux puis il s'est vite intensifié, m'enivrant, totalement incapable de résister face à ses nouvelles sensations que je ressentais au fond de moi. Les mains curieuse de Marco qui se glissent le long mon corps, ses lèvres qui effleurent ma peau me faisant frissonner. Je me retrouvais complètement submergé  par cette chaleur inconnue qui se propage en moi ... je n'ai jamais ressenti ça ... c'est agréable. 

- Eh Ace ça va ? 

J'acquiesçais doucement, encore sonné par ce qu'il vient de se passer. Marco a arrêté tout mouvement mais ses joues rougi, son souffle rapide et ses yeux bouillant de désir le trahissent. Il a envie de le faire ... et c'est réciproque mais j'ai l'impression qu'il se retient d'aller plus loin, comme s'il attendait un signe de ma part pour continuer ce qu'il avait commencé. N'en pouvant plus de la tension qui m'envahissait, je glissais doucement ma main sous son tee-shirt mais il me stoppa d'un geste en souriant.

- Doucement ... tu es sûr que c'est ce que tu veux ? me demanda-t-il en venant caresser ma joue. 

- Oui je suis sûr de moi, je veux le faire avec toi ... si tu le veux aussi bien sûr, je veux pas t'obliger parce qu- 

- Ça tu n'as pas besoin d'en douter yoi, s'exclama-t-il en se rapprochant d'un coup. 

Et soudain il me porta sur son dos après avoir déposer un rapide baiser sur mes lèvres mais faisant râler. Il m'a fait peur cet imbécile et puis il est même pas confortable et j'arrive pas à voir où il m'emmène tellement il fait sombre dans l'appartement. Je sais pas ce qu'il lui ai passé par la tête mais moi ça m'amuse pas du tout, j'aimerai bien qu'il me repose, je vais pas m'enfuir non plus ! 

- Marco pose moi tout de suite, c'est pas drôle ! m'écriai-je en me débattant. 

- Pas de problème petit flammèche ... 

Il me lâcha d'un coup sans même me prévenir et j'atterris sur un matelas moelleux mais à peine eu-je le temps de comprendre où je me trouvais que Marco se hissa au dessus de moi pour venir me voler un baiser en riant, visiblement content de sa petite mise en scène. Il se pencha légèrement sur le côté pour attraper quelque chose sur sa table de nuit ... Je le sens pas du tout là, vraiment pas du tout. 

- C'est toi qui a voulu ... alors ne te plains pas si tu as mal demain ..., souffla-t-il un sourire vicieux aux lèvres. 

Comment ça mal ? Pourquoi il me dit ça d'un coup ?! Et puis c'est quoi ce sourire ...