Un Bel Homme Brisé

Partie 63

Bonne lecture

       Point de vue externe

"Tout l'amour que j'ai pour toi ne pourra jamais se contenir dans mes paraphrases mais puisque je ne peux pas me dérober de notre tradition, je me dois en ce jour symbolique qui consacre une année de plus à ton âge te souhaiter tout le bonheur du monde.

Dire que tu es ma sœur serait de l'euphémisme car à mes yeux tu es plus que cela, tu es ma damite, ma moitié, l'autre de moi et je ne me lasserai jamais de te dire à quel point je t'aime.

Les années, la distance, les difficultés, rien ne nous a empêché d'être unie et j'espère que cela continuera ainsi jusqu'à la fin des temps et que nos enfants perpétueront cet amour pur, fort et désintéressé.

Très joyeux anniversaire ma belle, tous mes meilleurs vœux, je t'aime énormément".

-Oh c'est tellement beau ! S'exclama Fatima émue après avoir lu le message de sa meilleure amie Alima.

-Tiens cousine ! Fit Adama en lui tendant un énorme emballage.

-Qu'est ce que c'est ?

-Je ne sais pas mais c'est Alassane qui l'a apporté ce matin.

-D'accord merci. Dit-elle en se précipitant de l'ouvrir. 

Elle y trouve une ourse en peluche comme elle les aime et affiche un sourire béant.

-Vraiment canim est la meilleure.

-Qu'est ce qui se passe ?

-Hum, je parie que tu as encore oublié quel jour on est.

-Ben on est dimanche.

-Effectivement et c'est mon anniversaire.

-Ah bon ? Joyeux anniversaire cousine.

-Tu ne changeras jamais Adama mais heureusement que canim est là pour égayer ma journée.

-Bof, c'est pas très important car c'est une année de moins donc on approche de notre mort alors pas besoin de le fêter.

-Même pas, la vie devrait être célébrer car chaque jour est une chance que Dieu nous offre pour être meilleur et nous surpasser.

-Ouais ouais je te laisse, je vais au travail moi.

-Hum, tu rentres tard maintenant, je vais dire à maman que tu passes tout ton temps avec un vieux.

-Fatima, laisse moi tranquille.

-Haha d'accord vas-y, à plus. Dit Fatima avant de prendre son téléphone pour appeler son amie.

Cette dernière raccroche puis la rappelle.

-Pourtant j'ai du crédit. Dit Fatima.

-Oui allô ça va oui je vais bien moi aussi.

-Haha, pas besoin de ça, je veux me disputer d'abord.

-Fatima, tu es irrécupérable. Si je t'ai raccrochée c'est pour t'éviter de trop dépense.

-D'accord chef !

-Haha, comment tu vas alors ?

-Super bien, j'ai lu ton message et il était magnifique.

Elles continuent à discuter, à se remémorer leur rencontre et leurs délires et en se témoignant toute l'affection qu'elles ont l'une pour l'autre sans oublier d'être reconnaissantes à leur créateur qui les a fait se connaître et s'aimer.

(...)

-J'espère que vous aurez de bonnes nouvelles à m'annoncer la prochaine fois.

-Comptez sur moi madame.