partie 2

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Dans la peau de Mère Fama

La vieillesse est chagrine, est avare, est soupçonneuse, elle apporte de la sagesse pour la plupart d'entre nous mais emporte aussi toutes nos forces à la différence de la jeunesse.

Enh bien moi je dis non car à la fleur de l'âge, j'étais plus vieille qu'une femme de 80ans.

Usée par un homme qui faisait l'âge de mon père soit disant mon mari, par une belle mère des plus hypocrites et sorcière qu'on n'aurait jamais vu ni entendu parler, par des belles sœurs capricieuses, démoniaques et hautaines, ma jeunesse a été détruite.

Élevée par la femme de mon père, aucune maltraitance ne m'a été épargnée. Entre les coups de fouets qu'elle m'infligeait à chaque fois que je me disputais avec mes demi-sœurs, ou à chaque fois que j'essayais d'en parler avec mon imbécile et stupide de père qui finissait toujours par m'injurier car faut avouer qu'elle savait jouer la comédie à la perfection et les humiliations que je recevais à l'école primaire car soit j'étais mal coiffée, soit mal habillée ou tout simplement car j'étais en retard du fait que j'étais la seule à remplir les corvées de la maison; la vie m'en a fait baver de toutes les couleurs.

Et pourtant j'étais déterminée à réussir dans mes études pour enfin subvenir à mes besoins et plus important encore ÊTRE LIBRE, oui libre de faire ce que je veux.

Mais hélas c'était sans compter sur la jalousie de cette garce qui voyait bien que j'étais beaucoup plus douée que ses filles.

Après mon obtention d'entrer en sixième haut la main, elle a convaincu mon père de me marier avec un de ses cousins qui faisait le triple de mon âge car je n'avais que 13ans.

Tellement que j'étais choquée et horriblement mal, j'ai senti une liquide rouge coulé entre mes jambes. J'étais terrifié et ne savais même pas quoi faire ou dire ou penser, je me demandais juste ce que cela signifiait vu que je ne m'étais coupée nul part.

Elle s'est approchée de moi et dit à mon père :
-Regardes moi ça nidiaye, notre fille est devenue majeure et peut désormais devenir mère à son' tour. Stp chéri maintenant acceptes ce mariage avant qu'elle ne fasse des bêtises, sinon j'en serai dévastée ...snif, snif... Pleura-t-elle avec ses larmes de crocodiles.
-D'accord chérie, arrêtes de pleurer maintenant, j'accepte ce mariage, de toute façon elle est comme ta fille et tu l'aimes bcp. Répondit mon père
- Plus que mes propres filles chéri, surenchérit-elle en essuyant ses foutues larmes et en se jetant sur lui.

A partir de là, j'étais sonnée, dévastée et déprimée, je n'en revenais toujours pas d'autant plus de comment on nous mettait en garde contre le mariage précoce à l'école.

J'étais tentée de demander de l'aide au près de mes profs mais comme si cette mégère de belle mère avait deviné mes plans, elle s'introduisit tard dans la nuit dans notre chambre et me jeta de l'eau en plein visage, me faisant sursauter.

Mes sœurs dormaient toujours profondément.
Elle metta sa main sur ma bouche et m'intima de ne pas crier et j'obtempère.

Elle commença à me caresser le visage lentement, descendant sur mes épaules et d'un coup sec elle déchira ma culotte.

Non non pas ça, j'étais terrifiée, horrifiée, mes yeux sortaient de leur orbite mais j'étais incapable de crier car son autre main tenait fortement ma bouche et ses yeux lançaient des éclairs glaçant tout mon sang.

Après qu'elle est jetée ma culotte je ne sais où, sans crier garde ni prévenir ni même quoi que ce soit d'autre, elle introduit ses gros doigts à l'intérieur de mon intimité.

La douleur était horrible, atroce, mes larmes perlaient sur mes joues et je commençais à trembler de partout.

Elle les retira en affichant un sourire sadique et les y replongea avec beaucoup plus d'intensités. Je voulais juste mourir à cet instant là et je me demandais où était Dieu en ce moment pour laisser une telle chose se dérouler.

Un Bel Homme BriséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant