Partie 71

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Bonne lecture

       Point de vue externe

-Mais dépêche toi ma chérie, il se fait tard.

-Donne moi simplement deux minutes et j'arrive.

-Ah tu as dis cela il y a dix minutes maintenant.

Déjà prêt une bonne demi-heure,  Amadou continue à poireauter désespérant même qu'elle sorte de cette chambre.

-Ça y est me voilà.

-Tu es vraiment...

Il s'arrêta de parler, ébloui par sa beauté qui est sensuelle et simple à la fois. Il perd complètement les mots, ça valait la peine d'attendre encore une heure. 

-Waouh, tu es... tu es juste époustouflante, trop belle, je vais en faire des jaloux aujourd'hui.

-Haha, merci beaucoup. Tu es à croquer aussi.

Après ces compliments, ils partent au resto et une fois là-bas, il lui tire la chaise tel un gentleman.

-Merci mon cœur. Sourit-elle.

-Bonsoir à vous, voici la carte, je prends vos commandes ? Demanda le serveur.

-Apportez nous deux verres de jus et revenez plus tard quand on aura choisi. Fit Amadou.

-D'accord monsieur.

-Quoi ? Pourquoi me regardes tu comme ça ?

-Ah Soumaya, tu es très belle et je me sens très heureux à tes côtés.

-Hum, pareillement mon chéri ! Dit-elle en ayant mal au cœur.

Elle déteste mentir et en ce moment, elle a le sentiment de lui mentir et de le trahir aussi.
La vérité commence à la peser et elle cherche toujours le moyen de tout lui avouer sans risquer de le perdre.

-Hey, à quoi tu penses ?

-À rien de précis, juste au moyen d'étriper cette fille qui n'arrête pas de te mater depuis tout à l'heure.

-Haha, je ne l'ai même pas remarqué, il n'y a que toi qui m'intéresse.

-Hum, heureuse de l'entendre et puis je savoir pourquoi moi ?

-Comment ça ?

-Oui, pourquoi moi au lieu de toutes les autres que t'avais à tes pieds ?

-Ah, c'est parce que tu es différente et je ne sais comment te le dire mais toi, tu as su gagner mon cœur en faite et il se sent en confiance avec toi.

-Comme quoi, le cœur a ses raisons qu'on n'est sûrement pas en mesure de déchiffrer.

-Exactement, tu as tout compris.

(...)

Sans compter leur différant pour régler la note, leur dîner s'était bien passé et ils rentrent la gaieté au cœur.

-Tu es vraiment folle si tu as cru que j'allais te laisser payer.

-Non mais on pouvait faire 50/50

-Certainement pas, c'est moi l'homme ici.

-Oh, le macho, haha. Rigola-t-elle en  jetant les talons.

-Vous vous fatiguez toujours à porter ces trucs longs.

-Ah il faut souffrir pour être belle.

-N'importe quoi, allez viens, je vais te masser les pieds.

-Oh merci mais ne te fatigue pas.

-C'était même pas une question, dit-il en lui prenant la main pour la conduire sur le canapé.

Un Bel Homme BriséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant