Chapitre 12

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Je ne comprenais plus rien. On parlait vraiment de moi ?


-JE NE SUIS PAS MORTE ! Pourquoi les journalistes ont menti ? Et comment ça dans un hôpital à l'écart ? C'est quoi tous ces mensonges ? POURQUOI JE SUIS ICI ALORS ?!

-Siyeon calme toi, par pitié arrête toi, c'est rien, respire un bon coup et-

-TAIS TOI ! Il faut que j'aille à l'hôpital.

-Quoi maintenant ? Siyeon on est presque arrivés... S'il te plaît calme toi.

-LAISSE MOI ! Pourquoi tu parles à une morte de toute façon ?!

-Siyeon...

-ARRÊTE DE DIRE MON NOM ! J'EN VEUX PLUS ! J'ai aucune identité, je suis morte pour tout le monde !

-Non c'est pas vrai, tu n'es pas morte pour moi. S'il te plait.

-Fous moi la paix. Je vais à l'hôpital.

-Tu abandonnes ?

-Oui. Adieu.

-Sérieusement ?

-Oui.


Je vis ses yeux se remplir de larmes. Je ne voulais pas rester ici. J'avais l'impression que mon existence était une blague. Qu'est ce que je foutais ici ?

Je rebroussais chemin jusqu'à arriver au métro. Je n'attendais que deux minutes avant qu'il n'arrive. Je montai alors dans ce dernier en sortant google map pour retrouver l'hôpital ou j'étais. Par chance, il n'était pas très loin. Une fois le métro arrivé à la bonne station, je sorti en trombe. Je me rappelai du quartier ou j'étais et j'étais bien heureuse qu'il soit aussi prêt de l'appartement de Yerin.

Je trouvais rapidement l'hôpital et entra dans le hall, en attendant impatiemment mon tour à l'accueil. La femme qui s'en occupait n'avait pas l'air très accueillante, mais c'était le dernier de mes soucis.


-Bonjour, j'aimerai voir Mr Park.

-Le docteur Park est actuellement en bloc opératoire. Quel est le problème ?

-C'est une urgence.

-Et vous êtes ?

-Mlle Park.

-Sa fille ?

-Exactement. Il aura bientôt fini ? Répondis-je, sèchement.

-Je n'en ai aucune idée, vous pouvez vous assoir en salle d'attente, je le préviendrais de votre venue. Mais sachez que les problèmes de famille des personnes travaillant ici n'ont rien à faire dans ce bâtiment.

-Ce n'est pas un problème de famille.

-Alors qu'est-ce donc ?

-C'est une urgence comme je vous l'ai déjà dit.


La dame fronça les sourcils. Elle me répondait tout aussi sèchement que je le faisais, mais avait l'air de s'intéresser d'un peu trop près à mes problèmes, ce que je n'aimais guère.


-Si ce n'est pas un problème de famille ou une blessure, vous n'avez rien à faire ici. C'est un hôpital. Pas un zoo. Donc je vous prierais de rentrer chez vous en attendant votre père s'il vous plaît. Nous avons ici, de VRAIES urgences à régler.


Ces dernières paroles avait fait jaillir le feu en moi.


-De vraies urgences ? Je vais t'en donner moi de raison d'aller aux urgences. Je ne partirais pas d'ici avant d'avoir vu Mr Park.

-Sécurité, lança-t-elle après avoir appuyé sur un bouton de son téléphone fixe, j'ai besoin de votre aide à l'accueil, merci.

-Tu commence à me les briser toi.


Je ne pu rien faire de plus, je vis deux grands hommes habillés de noirs, avancer vers ma direction.


-Très bien j'ai compris.


Ils arrivèrent vers moi et m'accompagnèrent vers la sortie de l'hôpital.


-Rentrez chez vous Mlle, elle serait encore capable d'appeler la police si elle vous vois ici, lança un des deux hommes. Vous devriez revenir un autre jour, Sua sera à l'accueil et elle est bien plus aimable.

-J'ai pas le temps de revenir un autre jour, j'ai vraiment besoin d'aide.


L'homme qui m'avait parlé fit signe à son ami de partir et il s'approcha de moi.


-Bon, c'est quoi votre problème ?

-Je dois voir Mr Park. C'est vraiment important s'il vous plaît.

-Est-ce-que c'est quelque chose d'important ?

-Vous allez me prendre pour une folle, mais ma vie en dépend. J'ai besoin d'aide.


Il tourna la tête, l'air de penser avant de me reregarder à nouveau.


-Je vois dans votre regard que vous êtes sincère... Quand je le verrais, je lui dirais de venir. Allez à l'arrière sur le parking du personnel. Il y à un petit abri la bas. Allez-y et attendez-le.

-Merci infiniment !

-C'est normal.


J'allais donc vers la direction qu'il m'avait montré avant de trouver le petit abri dont il parlait. On aurait dit comme un abri bus ou un coin fumeur, mais il y avait une porte dedans qui laissait penser qu'elle menait directement à l'hôpital. Un banc était aussi présent. Je m'étais assise dessus pendant environ cinq minutes avant de me lever et de faire les cent pas. J'étais trop stressé, et rester assise ne m'aidais clairement pas. Je n'arrivais pas à vider ma tête et j'étais totalement perdue. Peur et haine se mélangeaient dans ma tête et tout mon corps. Après plus de vingt minutes d'attente horrible, je vis la porte s'ouvrir et vis monsieur Park devant moi.


-Oh c'est toi ? Comment tu vas ? On m'a dit que tu avais un problème ?

-Je devrais être morte.

-Quoi ? Non qui t'as dit ça ?

-J'ai vu le reportage. Les journalistes ont dit que j'étais morte. En plus de ça, dans un hôpital ''éloigné'' d'ici. Répondez-moi maintenant. Pourquoi je suis ici ? C'est quoi toute cette histoire ? C'est une blague ? Ou bien ce n'est pas la mienne ?

-C'est bien ton histoire, s'il te plait calme toi.

-Comment voulez vous que je sois calme alors que tout le pays pense que je suis morte ?!

-J'ai voulu te sauver la vie.

-Quoi ?

Answer [TERMINEE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant