Answer [TERMINEE]

Chapitre 57

-Siyeon tu dois-

-Ne me parle pas. Montre-moi mes parents.

J'était de nouveau dans ce grand endroit blanc, avec lui. Il avait repris la forme de Seonghwa. C'était sûrement la forme la plus confortable ?

Aucune idée. Je ne voulais pas entendre ce qu'il voulait me dire. Je ne voulais pas parler. J'avais juste une faveur à faire. Et je voulais qu'il m'aide. Il était le seul à pouvoir m'aider pour ça.

-Je ne peux pas te montrer tes parents.

-Arrête de mentir. Montre moi des souvenirs. Fabrique moi un rêve. Fais les juste apparaître. Je m'en fou de ce que tu fais, tant que je peux les voir.

-Siyeon je ne veux pas et je ne peux pas.

-Menteur.

Je plongeai mon regard dans celui du faux Seonghwa. Je savais que ce que je demandais était possible. Je le savais au fond de moi.

Je commençai à m'impatienter et le fait qu'il me réponde par le négatif avait pour don de me tendre énormément. Je serrai les poings et les dents avant de faire part de ma faveur une nouvelle fois.

-Je veux voir mes parents. S'il te plaît.

-Je ne peux pas. Siyeon, tu dois comprendre.

-Comprendre quoi ?! Y a rien à comprendre !

-Je ne peux pas te fabriquer de faux souvenirs. Ça ne se fait pas. Les rêves aussi c'est impossible.

-Alors prend leur forme !

-Je ne peux pas !

-POURQUOI ?!

-Je ne peux pas c'est tout.

-Pourtant tu arrives très bien à changer entre Wooyoung et Seonghwa ?! Tu te fous de ma gueule ?!

-Non Siyeon s'il te plaît tu-

-TU M'ENERVES TOI AUSSI ! JE DEMANDE UN TRUC SIMPLE ! JE VEUX LES VOIR ! ARRÊTE !

Ma haine étant impossible à retenir, je m'étais rapprocher de lui. Mais une genre de vitre invisible s'était formée entre nous deux. Je frappai de toute mes forces dessus, même si il n'y avait aucune chance qu'elle se brise. C'était plus fort que moi, je devais frapper quelque part.

-Siyeon arrête tu vas te faire mal.

-MONTRE LES MOI !

-Siyeon...

-ARRÊTE DE FAIRE ÇA !

-Siyeon tes mains ! Arrête !

-NON !

-SIYEON !

La vitre avait disparu sans prévenir alors que je reprenais de l'élan pour frapper devant. Je tombai en avant et me rattrapa sur mes mains. Mais la vue du sang sur ces dernières me fit pousser un cri de terreur. Elles saignaient, partout. Comme des plaies.

-Siyeon s'il te plaît il faut-

-NON !

Il s'était baissé à ma hauteur mais je ne voulais pas. Je ne voulais pas comprendre. Je ne voulais pas de son aide. Je voulais juste voir ceux que j'aimais, ceux qui m'avaient élevé.