Les Derniers Pétales Des Fleurs

Chapitre 81 : J O U R N E Y

[Je sais pas si vous avec été notifiés, mais j'ai fais une petite erreur dans l'ordre des chapitres et je crois que beaucoup n'ont au final pas lu le chapitre 79 (tout fluffy entre Lior et Byzance) donc voilà, allez le lire si ce n'est pas fait, parce qu'il y a des éléments assez importants qui seront de nouveau évoqués au chapitre suivant et qui seraient confus sans avoir lu le 79. BREF, bonne lecture ♥️ (oh et aussi, désolée pour le jour de retard sur ce chapitre)]

Le matin du samedi, Alix se réveilla aux aurores, l'esprit dans le coton. Il n'avait pas trouvé de trains le vendredi soir et avait été contraint de décaler le départ de quelques heures. Il s'étira entre ses draps bleus en bâillant, et après s'être frotté les yeux, il se leva. D'un pas un peu traînant, il se dirigea vers son placard pour enfiler une tenue confortable. Un pantalon fluide, ouvert sur le côté et resserré aux chevilles, par dessous lequel il mit un collant en résille, et en haut, un pull en grosses mailles dans les tons violine.

Une fois habillé, c'est avec enthousiasme qu'il se dirigea vers la salle de bain pour se coiffer et se maquiller. Le voyage prévu pour le week-end le mettait en joie. Il avait besoin de ce petit temps pour décompresser. Il avait préparé sa valise la veille, de même que celle de sa petite sœur Myrtille qui avait sauté de joie quand il lui avait annoncé qu'il l'emmenait avec lui et ses amis pour passer tout le week-end à la plage. Il sentait bien qu'elle allait être intenable. D'ailleurs, il alla directement la réveiller en sortant de la salle de bain. Elle se leva d'un bond, déjà habillée.

« Myrtille ? Est-ce que tu as dormis avec tes vêtements ? »

« Non, mais je me suis réveillée tout à l'heure, à quand il était 3h06, je voulais venir te réveiller aussi pour qu'on y aille, prendre le train. Mais Léo m'a dit que c'était trop tôt alors je suis retournée dormir, mais comme j'étais déjà habillée, bah j'ai gardé mes vêtements, et puis je me suis rendormie, puis reréveillée et là t'es arrivé et puis... »

« Ouais, ouais ok. C'est bon, j'ai saisi. Merci Myrtille. »

Il penserait à remercier Léo de lui avoir épargné un réveil à trois heures du matin alors que leur train n'était qu'à 6h00. Il laissa Myrtille glisser sa petite main dans la sienne et descendit jusqu'à la cuisine où il lui servit un petit-déjeuner avec ses céréales préférées. Il jeta un coup d'œil à la pendule murale. 5h24. Il était encore tôt, il ne savait pas s'il serait réveillé, mais il décida d'essayer d'appeler Andrea. Il se sentait un peu nul comme ami dernièrement. À chaque fois qu'il se disait qu'il devrait aller lui parler, prendre de ses nouvelles, un événement imprévu survenait, et il finissait trop accaparé par ses propres problèmes ou alors trop exténué pour pouvoir s'occuper des problèmes des autres. Après tout, Andrea avait d'autres amis, ce garçon s'entendait bien avec tout le monde, il ne remarquerait sûrement même pas qu'Alix était un poil distant. Et puis dans tous les cas, s'il arrivait à l'avoir au téléphone avant l'heure de départ du train, il aurait l'occasion de se rattraper en lui proposant de l'accompagner pour le week-end.

Visiblement, la chance était de son côté, puisqu'Andrea décrocha au bout de la troisième sonnerie. Il était de toute évidence lève-tôt, se dit Alix, bien heureux de pouvoir lui parler. En réalité, il n'avait presque pas dormi, en proie à des cauchemars, mais ça le bleu était bien loin de s'en douter.

« Allô, Alix ? »

Sa voix enrouée de fatigue fit sourire le bleu.

« Salut p'tit cul, t'as des trucs prévus ce week-end ? »

« Non, pourquoi ? »

« Parfait ! Alors prépare une valise, je passe te chercher dans vingt minutes, on part à la plage. Ça nous changera les idées. »