Chapitre 79 : E X P O S E D

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{J'ai eut un petit cafouillage dans les publications, j'ai posté le chapitre 80 avant le 79, c'est pas bien grave mais vérifiez d'avoir lu les deux haha. Je vous laisse avec bibou Lior }

Lior entra dans la petite infirmerie, et la première chose qu'iel fit, fut de déposer une petite pierre bleue sur le bureau. Une calcédoine. Et quand l'infirmier lui jeta un regard interrogateur, iel expliqua :

« C'est une bonne pierre pour soigner les insomnies. Je sais que ton anniversaire est passé depuis un moment déjà, mais voilà, je tenais à te l'offrir.»

En réalité, s'iel ne l'avait pas fait plus tôt, c'est qu'au moment où iel croyait avoir trouvé le courage de la lui offrir, Byzance avait sortit de sa poche une bague de fiançailles et Lior avait vu tous ses espoirs s'effondrer. Mais depuis ils avaient échangé quelques messages de plus, sous le couvert de l'anonymat, et iel savait que les nuits de l'infirmier étaient de plus en plus agitées et iel s'en voudrait de ne pas lui donner cette pierre qui pouvait l'aider et qu'iel avait acheté spécialement pour lui, ce serait égoïste de le priver de sommeil à cause d'une peindre de cœur.

Byzance saisit la petite pierre bleutée avec un regard étrange, pensif. A un instant, Lior se rendit compte de son erreur et eut peur d'être démasqué, ce n'était que par messages que l'infirmier lui avait parlé de ses problèmes de sommeil, mais il se contenta de le remercier sommairement, le regard toujours un peu perdu. Puis il secoua la tête et quand il reposa son regard sur Lior, c'était avec un professionnalisme presque déconcertant.

Pour détendre un peu l'atmosphère, Lior posa la première question qui lui passa à l'esprit, à savoir :

« C'est bizarre une visite médicale en Terminale, habituellement on en fait plus au lycée, la dernière c'est à l'entrée en sixième, non ? »

« C'est une décision de la préfecture. Il y a trois raisons à cela. La première, une rencontre sportive entre tous les lycées de la ville, vos profs ont dû vous en parler. La seconde, c'est qu'il y a une épidémie de grippe assez violente, et enfin la troisième, c'est de profiter de cet entretien privilégié avec les élèves pour déceler les problèmes psychologiques, que ce soit d'ordre familial, personnel ou même des signes de harcèlement en classe et prévenir les éventuels risques de suicide ou de dépression. Certaines études ont été menées et prouve que le nombre de cas de dépression avérés ou de risque de dépression est en forte augmentation chez les adolescents et pré-adolescents. »

Lior hocha la tête, heureux.se d'avoir pu détourner la conversation.

« Tu t'installes sur le siège s'il te plait ? »

Iel obtempéra et s'assit pendant que l'infirmier lui expliquait le déroulement de la visite.

« On va déjà faire un examen de vue, puis je prendrais ta tension, ta température, j'écouterais cœur et poumon pour vérifier que tout va bien et ce sera bon. »

Lior hocha la tête alors que Byzance rassemblait le matériel dont il aurait besoin.

« Dis-moi, tu portes des lentilles, ou des lunettes ? »

« Non. J'en avais quand j'étais enfant, mais je les mets plus depuis un moment. »

« D'accord. Tu peux me lire le panneau accroché au mur, la première ligne. »

Lior posa ses yeux sur l'échelle optométriste, et commença à énoncer les lettres une à une.

« Ok, les trois suivantes, s'il te plait. »

L'infirmier lui indiqua de se masquer un œil, puis l'autre et iel s'exécuta, tout en jetant de temps à autre des petits coups d'œil à Byzance qui avait le regard rivé sur le l'échelle Monoyer pour vérifier qu'iel ne se trompait pas. L'ambiance était pesante et Lior ne savait que faire pour la détendre. Peut-être était-iel lae seul.e à ressenti cette gêne.

Les Derniers Pétales Des FleursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant