Chapitre 38 : M I S S E D A P P O I N T E M E N T S

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{Hey, j'ai quelques trucs à vous dire avant de vous laisser à la lecture du chapitre. Premièrement en ce qui concerne le rythme de publication, je pense de faire une petite pause disons jusqu'au 15 du mois parce que j'ai besoin de me concentrer et de me recentrer. Personnellement et professionnellement (je suis en pleine réorientation pour mes études '×').
Ensuite au sujet de mon compte secondaire je te l'ai déjà dit sur mon babillard mais je vous le remets ici pour ceux qui n'ont pas vu le message c'est FleursFanees n'hésitez pas à aller me suivre là-bas.}

Florence, la mère d'Alix ouvrit la porte et fut surprise de trouver Élias derrière celle-ci.

« Alix est là ? »

« Non. Il vient de sortir. Tu l'as manqué de peu. Tout va bien ? »

Le garçon avait vraiment la mine sombre.

« Je... Ouais. Je peux l'attendre dans sa chambre ? »

« Il ne reviendra pas avant demain. Il passe la nuit chez Prune. » Lui apprit-elle.

« Oh. Je vois. Désolé de vous avoir dérangé. Et... bonne soirée. »

« Élias, tu es sûr que tout va bien ? »

« Ouais. Ouais ça va. »

Il tourna les talons, les yeux remplis de larmes, alors que la mère d'Alix, le regardant partir, se demandant si elle devait le retenir.

Le lendemain, Alix rentrait tranquillement, le sourire aux lèvres dans la clarté des rayons de soleil matinaux, poussant son vélo à côté de lui, ses écouteurs dans les oreilles, la chanson Amour plastique jouant en boucle. Elle lui faisait penser à Élias. Lui aussi était perdu dans l'avalanche de son cœur égaré. Il avait envie de pleurer. Pourquoi fallait-il qu'il tombe pour le seul garçon totalement hors de portée ? Remarque, ça lui ressemblait bien ça, il avait toujours été attiré par les choses brillantes, trop brillantes, étincelantes et qu'il ne pourrait jamais posséder.

Il chassa ces pensés, il ne voulait pas les laisser le couler. Après tout, il n'avait jamais eut besoin d'une relation stable, jamais, alors pourquoi ce serait le cas maintenant ? Ça n'avait aucun sens. Élias n'était qu'une lubie. Une de plus. Et il passerait bientôt à autre chose. Il avait toujours fonctionné ainsi.

D'ailleurs il allait un peu pousser le destin pour cela. Il sortit son téléphone et envoya un message rapide :

À non enregistré :
On se voit aujourd'hui ? 🍑💦

De non enregistré :
Quelle heure ?

À non enregistré :
Maintenant. Chez toi.

De non enregistré :
Ok.

Après tout, Élias était en couple maintenant, il n'avait plus aucune raison de se réfréner dans les plans-cul.

Le bleu enfourcha son vélo et changea de chemin. Quelques minutes plus tard, il arrivait devant un petit immeuble à l'interphone duquel il sonna. La porte se déverrouilla dans le bruit strident de la gâche électrique. Le bleu laissa le vélo dans le hall, il savait que ça ne risquait rien, et il ouvrit la porte de la cage d'escalier avant de s'y engager, montant les marches quatre à quatre. Une fois dans l'appartement, il ne perdit pas de temps pour se déshabiller, et s'oublia dans étreinte d'un énième garçon qui ne comptait pas. Il se donna tout entier à lui, mais il ne savait que trop bien que ça ne voulait rien dire, à peine quelques minutes en apesanteur qui ne soigneraient pas le moins du monde son cœur. Le tout fut l'affaire d'une petite heure tout au plus avant qu'il ne soit de retour chez lui, encore plus démoralisé qu'avant. Et ça ne lui était jamais arrivé. Le sexe l'avait toujours fait oublier. Fait se sentir mieux, libéré. Alors pourquoi son cœur se serrait d'autant plus ? Il en avait du mal à respirer. La lèvre tremblante, il refoula ses larmes, se refusant à les laisser couler. Il n'avait pas le droit. Pas de raison pour cela. Énervé, à deux doigts de se laisser submerger, il claqua la porte de sa chambre et se laissa tomber sur son lit. Il mit ses sautes d'humeur sur le compte du manque de sommeil et s'octroya une petite sieste. Après tout, il n'était que neuf heure et il était en vacances. Mais c'était sans compter sur sa mère qui ouvrit lentement la porte de la pièce. Alix eut l'envie de soupirer, de lui dire de le laisser tranquille, mais il se contient.

Les Derniers Pétales Des FleursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant