Tome 4 : 30 Jours avant Halloween

9 Octobre

✉️ De Alex :
Et vous allez où ?

📩 De Aïdan :
Je ne sais pas 🤷🏼‍♂️ Tout ce que je sais, c'est que c'est pas en boîte

✉️ De Alex :
Vous faites une soirée, mais pas en boîte ? 🤨

📩 De Aïdan :
Je pense que c'est parce qu'il y a trop de monde 🤷🏼‍♂️ (les 3 promos)

✉️ De Alex :
Ouais j'avoue 🤔 Vous ne tiendrez pas dans un petit espace

✉️ De Alex :
Du coup salle des fêtes ?

📩 De Aïdan :
Je sais pas Alex !

✉️ De Alex :
Mais comment je fais s'il t'arrive quelque chose ?!

✉️ De Alex :
Hein ???

✉️ De Alex :
Qui s'occupera de toi si tu te bourre la gueule ?

✉️ De Alex :
Hein ?

📩 De Aïdan :
Alex... je bois pas 🙄 Je te préviendrais avec l'adresse et tout quand je serais sur les lieux. Et t'avais pas dit avoir Snapchat ? Espèce de stalker

✉️ De Alex :
Ouais mais c'est pas 100% efficace !

Je souris et secoue la tête avant de reposer le smartphone sur mon lit, enfilant ma paire de basket. La soirée tant attendue a lieu dans une vingtaine de minutes. Je ne suis pas inscrit sur Facebook, aussi n'ai-je pas accès au groupe que la fac y a crée. De ce fait, j'ignore tout du plan initial, mais je fais confiance à Vicky - qui vient me chercher dans sa petite voiture - pour m'y conduire.

Je me lève lorsque j'entends la sonnette et ouvre sur une tornade. La jeune fille me saute dans les bras, dépose un baiser sur ma joue et se rue jusqu'à l'évier pour se verser un verre d'eau. Comme si elle était chez elle. Je me retiens de lui faire remarquer son manque de savoir-vivre et ferme la porte, le temps d'attraper une veste.

— Mon dieu ! dit-elle entre deux gorgées. J'ai pas arrêté de courir entre les devoirs et ma tenue de ce soir, je suis assoiffée. D'ailleurs, j'ai pris de l'alcool pour ce soir, c'est dans le coffre.

J'opine du chef tout en enfilant le vêtement, revenant vers elle. Ses cheveux rose pâle sont légèrement bouclés et retombent sur ses épaules. Elle a passé un tee-shirt en résille qui donne une vision presque trop parfaite sur son soutien-gorge noir, le tout rentré dans un pantalon taille haute. Son maquillage est discret : un trait fin d'eye-liner, un rouge à lèvre rose pâle ; et un sac sombre qui pend au bout d'une chaîne en argent, en travers de son torse. Ce serait mentir de dire qu'elle est laide. Elle a carrément mis toutes les chances de son côté.

— Comment tu me trouve ? demande-t-elle en ayant repéré mon coup d'œil silencieux.

— Tu es... euh... sexy, je dis en rougissant légèrement, n'aimant pas utiliser ce mot à voix haute.

— Merci ! Bon, je t'attends. Change-toi et on y va.

Surpris, je la regarde comme si elle venait de se transformer en extraterrestre et finis par jeter un coup d'œil à ma tenue que je trouve très bien. Un pull simple sur un jean sombre. Autant dire que je n'ai pas changé de vêtements entre midi et vingt heure trente. Vicky arque un sourcil face à mon silence et repose le verre sur l'évier, poings sur les hanches.