16 Octobre

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Tapotant sur mon cahier, je me repasse la fin de soirée, l'esprit ailleurs.


Essoufflé, étendu sur le lit, je contemple le plafond tandis qu'Alex reprend sa respiration, allongé sur moi. Ma main parcourt son dos, y laisse une traînée ardente du bout de mes doigts. Je remonte jusqu'à ses omoplates et pousse un soupir satisfait. Il fut un temps où j'étais extrêmement gêné que nos deux corps nus le soient toujours après nos ébats. Je courrais me cacher sous les draps, dans un caleçon, dans une autre pièce... Alex riait et se moquait de ma pudeur. Je me souviens encore de cette fois, en Espagne, où il a forcé sa chance en s'introduisant dans mon bain. J'étais affreusement gêné, mais ce fut également le point de départ qui me permit de me départir de mon embarras.

Ses lèvres embrassent mon épaule et je souris. Il se redresse légèrement et j'en profite pour fourrager dans sa chevelure d'ébène. Son sourire charmeur laisse place à celui, tendre et sincère, qu'il n'adresse qu'à moi.

— Plus je te fais l'amour, plus je me dis que je vais devenir Aïdanophile.

Je pouffe et secoue la tête de gauche à droite, blasé par son humour à deux balles. Il m'embrasse doucement et niche son nez dans mon cou.

— Tu crois que ce serait punis par la loi d'être Aïdanophile ? demande-t-il.

Je promène ma main dans sa nuque que je masse lentement et réponds, amusé :

— Non, si le concerné ne porte jamais plainte.

— Et vu que t'es Alexophile... y'a peu de chances.

Je ris légèrement et lui pince la peau. Il pousse un cri d'indignation et se redresse, m'abandonnant. Aussitôt, un frisson dû au froid me saisit. Je grimace et l'observe se lever, peu dérangé par sa nudité.

— J'ai besoin d'une douche ! Tu me rejoins ?

Son sourire en coin ne me laisse aucune imagination quant à la suite des événements. Je lui emboîte le pas, mais le mets en garde :

— On ne refait pas l'amour.

— Pourquoi ?

— J'ai mal au cul.

Alex se tourne vivement vers moi, une expression choquée sur le visage. J'esquisse un petit sourire et referme la porte dans mon dos.

— Comment tu parles ? Qui t'éduque, bon sang ?!

— Toi. Je prends exemple, je ricane.

— On ne t'as pas déjà dit que deux Alex dans le monde créeraient la destruction de l'univers ?

— Hum... pas entendu parler, je réponds en secouant la tête.

Il m'attrape par la taille et grignote ma lippe avant de la lécher sensuellement.

— Va falloir revoir tes cours, mon ange.

Je fonds littéralement sous ses assauts et m'amuse à pousser sa langue du bout de la mienne. Il m'attire avec lui dans la douche et je ris lorsqu'il manque de trébucher sur l'un des gels douche. De mauvaise foie, il grogne :

Tome 4 : 30 Jours avant HalloweenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant