Journal de bord

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Pdv Yangyang~

                                                                              Cher ami imaginaire.



Peux-tu me conseiller ?

Je suis perdu. Je me suis toujours sentie très drôle. Non, non, je ne me vante pas, mais c'est dans le sens que j'aime ce que je suis. Mais aujourd'hui, j'ai l'impression que mon monde s'est écroulé. Je ne me supporte plus, pour tous les gestes et paroles que mon corps est capable de créer.

Henderey et Xiao m'ont souvent enviés pour ma sexualité. Oui, je suis gay, et ils sont hétéros. Je ne me suis jamais remis en question, quand je m'en suis rendu compte j'avais juste accepté le destin tel qu'il m'a été donné. Mais, pourquoi moi ? Pourquoi m'avoir fait tomber amoureux d'une personne qui me fera souffrir toute ma vie ? Pourquoi ça n'a pas été Xiao et Henderey ? Ils auraient formés un beau couple, à coup sûr. Ils sont si étroitement liés par leurs liens, je n'ai jamais vue deux personnes aussi proches l'une de l'autre.

S'ils avaient été gay, ils n'auraient pas hésité. Ils seraient ces gens-là, destinés à commencer et finir ensemble une histoire éternelle. L'un ne pouvait pas vivre trop longtemps sans l'autre. Si Xiaojun buvait du lait, alors Henderey buvait le reste. Si quelqu'un approchait son protéger, Henderey se chargeait de faire la barrière. Si ce dernier allait quelque part, l'autre le suivait silencieusement. C'était ainsi, ils étaient plus qu'inséparables.

Mais ils étaient hétéros. Et j'étais gay.

Je regrette. Si seulement j'avais pu choisir...qui a choisie, au juste ? J'ai deux mots à lui dire, à cette personne.

Je n'ai jamais été aussi pessimiste de toute ma vie, et quand Yangyang est pessimiste, c'est qu'il y a un vrai problème. Enfin c'est surtout que je suis trop calme, et bien trop gentil. C'est anormal.

Ca s'était passé il y a environ un mois et demi, à l'anniversaire de Kun.

Tout s'était si bien passé ce jour-là. Trop, beaucoup trop. J'étais excessivement heureux. Dans mon petit nuage, quelque part dans ma tête. Je voyais bien que c'était le cas pour tout le monde, ou presque. On avait fini tard, mais le lendemain on avait shooting, le manager est arrivé en furie pour nous arrêter, ça avait tout plombé d'ailleurs. J'en ris.

Nous sommes tous rentrés dans nos dortoirs, après un smack par ci par là, dont un de Chenle et l'autre de Renjun, sur chacune de mes joues en ce qui me concernait.

La lumière éteinte, nous avions papoté, car mon compagnon de chambre était décidé à finir en beauté sa fête d'anniversaire. Et il allait être servit.

Je sentais son puissant et attendrit regard sur ma silhouette, éclairée avec douceur par les rayons mystérieux de la nuit.

Je souriais dans le vide, tel un idiot bien classé. Il m'avait demandé si je m'étais amusé, de sa voix douce et protectrice, et j'avais répondu par un simple oui, qui renfermait mes émotions intimes.

J'avais soudain eu une poussée d'adrénaline. Peut-être à cause de cette journée merveilleuse, presque euphorique.

-

D'une voix plus hésitante et calme que d'habitude, je m'étais tourné vers mon compagnon. Qu'est-ce que j'ai été naïf ma parole, ne serait-ce que d'espérer un seul instant que mes sentiments si forts étaient réciproque. Comme un idiot, j'avais commencé à parler, sans jamais entendre de réponse de sa part. il dormait peut-être profondément.

oupsi! luwooOù les histoires vivent. Découvrez maintenant