Twilight: Sublimation

Chapitre 17: Désimprégnation

Ce matin-là, lorsque je me réveillai, un sentiment de paix imprégna mon cœur. Je restai allongé, fixant le plafond, repensant aux révélations de Jacob la nuit dernière.

Un loup-garou, rien que ça. J'avais l'impression de rêver, et que dans mon rêve j'étais dans un monde fantastique. J'avais l'impression que je pouvais me réveiller à tout moment mais la forte probabilité que je sois dans le monde réel me rassurai, car je n'en avais pas envie.

Le lendemain en cours, je me fis particulièrement attentif au cours. Comme je l'avais deviné, Jacob ne vint pas ce jour-là.

Lors de la pause de midi, je me laissai m'envouter par les sensations que me procurèrent la nuit dernière. Mais je fus extirpé par la voix de Jaden.

- Tu traines avec Jacob Black maintenant ?

J'eus un éclat à l'œil et me redressai.

- Hein ?

- Je t'ai vu sortir du poste de police hier avec lui et tu es parti sur sa moto.

- Tu me suis maintenant ?

- Eh Cameron, tu vas participer à des soirées à La Push puis tu fricotes avec les Quileutes ? Tu comptes nous laisser tomber ? Ria Keenan, son bras autour de l'épaule de Brooke.

- Mêlez-vous de ce qui vous regarde, cinglai-je.

Les garçons rirent.

Je fus surprit d'apercevoir Jacob sur le parking du lycée à la sortie des cours. Habillé d'un t-shirt moulant noir, il avait les mains plongées dans les poches de son jean, lui donner un air décontracté.

Je m'approchai de lui, son regard m'analysa de haut en bas.

- Comment s'est passé ta journée de cours ? Me demanda-t-il.

- Tu ne comptes plus venir ?

- Disons que j'ai certains trucs à régler avec les gars.

- Comment... ils ont pris la nouvelle ?

Jacob leva la tête vers le ciel, un sourire arborant son visage.

- Allez, viens. Je te ramène.

Jacob me tendit un casque.

- Non, c'est bon.

- Eh, c'est comme si tu étais fait de porcelaine à côté de moi.

- Ha, ha, feintai-je de rire.

- Non, Cameron, je suis sérieux. Mets ce casque, s'il te plait.

Je roulai des yeux et finis par obéir au Quileute.

Nous arrivâmes devant chez moi quelques instants plus tard. La moto rutilante de Jacob s'arrêta de rugir et je descendis de la scelle.

- Tu sais, à force d'agripper mon t-shirt comme ça, tu vas finir par le froisser, me dit-t-il.

- Comme si tu n'en avais pas déchiré plusieurs de t-shirts.

Jacob eut un rictus, mon argument était bien trouvé.

Je lui rendis son casque mais il le tira de sorte à m'attirer vers lui. Déséquilibré, je ris nerveusement, pris par la surprise.

- On se voit ce soir ? Me demanda-t-il.

- Que veux-tu faire ? On va où ?

- Et si on restait dans ta chambre cette nuit ? J'ai couru pratiquement toute la nuit dernière.