La contre-attaque

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LES CHRO-NICK DE NICK

La force de l'écriture

LE TEST (Série littéraire) chapitre 17: La contre-attaque.

         ***Vanessa***

Enfin, j'ai fini par retrouver cet enfoiré. Vous n'imaginez même pas la joie qui m'a animé quand Julius m'a appelé pour m'en informer. Alors, ensemble on a mis au point ce plan pour lui mettre la main dessus. Selon nos infos, il aime bien souvent se taper des filles de joie dans une sorte de discothèque-motel en banlieue. C'est un coin assez isolé pour ceux qui aiment se livrer aux joies du sexe; le tout dans une discrétion absolue. L'un des gars connait heureusement une fille qui y travaille. On l'a donc payé pour tout faire pour se faire embaucher ce soir. C'était juste la partie difficile. Mais c'est une fille assez sexy avec une forme à la Nicki Minaj, et connaissant ce pervers, il mordrait probablement à l'hameçon. Comme prévu, il y a mordu et à partir de cet instant, il ne le savait pas mais il était fait comme un rat. Les deux colosses attendaient déjà dans la discothèque et dès que la fille a réussi sa mission, ils m'appellent pour m'en informer. Ils se sont débrouillés pour le suivre en bas et le choper.

En cet instant, moi je sirotais tranquillement une bière dans un bar pas très loin du lieu en compagnie de mon éternel complice Julius.

Le motel est situé sous la discothèque; une sorte de souterrain. Ce qui suppose qu'il faut tout de même parcourir la discothèque avant de s'y rendre. Julius et moi avons fait semblant d'être un couple et les "gros bras" qui gardaient l'entrée nous ont autorisé à descendre. On longea un couloir assez obscur dans lequel il y avait plusieurs chambres; devinez aisément ce qui pouvait s'y dérouler. On aurait dit que Dieu voulait absolument qu'on le coince ce soir car pas de bol pour lui, il a pris une chambre un peu isolée des autres. C'est la VIP; je l'ai su à cause de l'inscription sur la porte et c'est exactement comme ça que les gars me l'ont décrite. Monsieur a donc de l'argent à dépenser. Julius reste donc à l'entrée pour monter la garde et moi j'entre. Je frappe à la porte et ils m'ouvrent.

-Maître Patrick, on est surpris de me voir n'est-ce pas ? Que le monde est petit!

Il écarquille les yeux et devient tout pâle comme s'il venait de voir un fantôme.

-Vanessa ?

-Eh oui, c'est bien moi mon chou. T'es pas content de me voir ? Moi je le suis en tout cas. Très contente, tu ne peux pas imaginer jusqu'à quel point.

-Pardon, ne me fais pas de mal s'il te plaît. Je ferai tout ce que tu veux.

-Tout doux mon prince. Donc quand tu me regardes, je ressemble à quelqu'un qui peut te faire du mal ? Regardes ses si douces mains (caressant son visage), elles ne sont pas faites pour ça. D'ailleurs, c'est plutôt du bien que moi je t'ai fait, suffit juste de penser à cette nuit de folie qu'on a passé toi et moi. Quand je pense justement à cette nuit au "Berceau", j'ai encore des frissons dans tout le corps. Je dois avouer que t'as un sacré coup de rein. Mais à côté, c'est la même nuit que tu m'as si gravement humilié. Mon visage circuler sur le net a été la plus terrible expérience de toute ma vie. Mais la question qui m'a traumatisé depuis tout ce temps, c'était de savoir pourquoi ? Nos chemins s'étaient déjà croisés quelque part ? Que t'ai-je fait pour que tu me fasses en retour un sale coup pareil ? Réponds -moi. C'est tout ce que je veux savoir.

Il baissa la tête. Ressent-il de la honte ou de la culpabilité ? Je n'en ai aucune idée mais quoiqu'il en soit, je dois le faire parler.

-Le plus tôt tu parleras et plus tôt cette désagréable entrevue prendra fin. Le temps, c'est de l'argent dit-on souvent non ? Je parie que tu paies la chambre pour l'heure. Alors, dis ce que je dois savoir pour ne pas être trop taxé à la fin.

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