Chapitre 13

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C'est donc ainsi que j'ai rencontré Cap.

Sam venait de passer les 15 dernières minutes de course à me raconter Steve (je sais je Captaine America: le soldat de l'hiver ne s'est pas déroulé dans cette fanfiction, donc inventez-vous une histoire pour expliquer leur rencontre). Est-ce que tout le monde de cette époque est aussi bavard, parce que je ne survivrais pas longtemps si c'est le cas. 

- Et toi?

 -De?, j'étais perdu dans mes pensées et sa question me prend de court.

- Comment vous êtes- vous rencontrés?

Steve qui semble entièrement concentré à courir à une vitesse normale, il n'est pas habitué d'avoir l'air normal manifestement. Il n'écoute pas un traître mot du babillage de Sam, on dirait que je vais devoir répondre.

- Je l'ai rencontré à la salle de boxe. C'est de là qu'il tient son visage meurtri d'ailleurs.

- C'est toi qui lui a fait cela?!, il me regarde les yeux grands ouverts comme si c'était complètement irréaliste que j'ai pu abimer Steve de cette manière. Dude t'es mon nouveau héros. Où as-tu appris à te battre comme ça? L'armée?

- Oui.

Comme je ne rajoute rien il doit comprendre que le sujet est clos parce qu'il ne pose pas d'autre question sur le sujet. Steve et Sam ont ensuite parlé ensemble tout le long des 11 Km restant, chose qui fait mon affaire puisque je n'ai rien à raconter. C'est étrange de se tenir avec des gens qui ont une vie relativement normale, ils restent des Avengers, mais tout de même ils sont là à discuter de météo, de voitures, d'actualité et de la voisine de Sam. On traverse un bosquet d'arbre et les raillons du soleil peine à se rendre à nous, ici la couche de neige est plus épaisse et le froid plus présent.

- Bucky, tu dois trancher, est-ce que les bébés papillons existent?

- Mais comment en êtes vous arrivé à jaser sur l'existence des bébés papillons, je leur demande incrédule.

Je me décale un peu pour laisser passer un autre joggeur dans le sens inverse.

- Pas important, donc?

J'ai devant moi deux paires d' yeux aux aguets qui me transperce du regard en tentant de me convertir à sa cause. Ma mémoire fragmentée ne me permet même pas de remonter à ma dernière discussion à propos de choses futiles comme ça, à cette pensé un léger sourire étire mes lèvres. Je secoues la tête pour montrer mon découragement face à de telles absurdités.

- Vous êtes aussi con un que l'autre, leur répond-je en rigolant.

- Heyy, c'est une vraie question sérieuse.

Je lève les yeux au ciel. Il reste deux kilomètres pour finir notre parcours de 15km quand Steve décide d'emprunter un autre chemin pour pouvoir courir à une vitesse plus appropriée pour lui. Tandis que moi et Sam continuons à notre rythme qui serait considéré de très bon par n'importe qui, mais qui pour moi, s'apparente à celui d'une tortue, mais mon secret vaut bien de gambader un peu.

- Dit, pourquoi tu portes des gants en cuir pour aller courir?

- Parce que.

- J'adore ta précision.

Je ne réponds pas.

- Écoutes, je comprends que tu as des secrets, mais tu peux me faire confiance, pose-moi toutes les questions que tu veux et j'y répondrais, mais la confiance, ça marche dans les deux sens, toi aussi tu dois parler.

- Qui a parler de confiance, au dernière nouvelle je ne suis qu'un inconnu que Steve a rencontré et à qui il a proposé de sortir avec vous. Pour ce que j'en sais, on pourrait bien ne jamais se revoir.

Un Passé BriséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant