M : Au fait, j'ai réfléchi, si tu es toujours partant pour me donner des cours de tact, je suis ton homme !
G : YOUPI !! On va bien s'amuser :D On commence quand ?
M : Woah. Quel enthousiasme ! C'est presque effrayant.
G : Ne crains rien. Tu es entre de bonnes mains. Fais moi confiance ;)
G : (Oui j'ai mis ce smiley exprès car il est extrêmement malaisant)
M : (C'était extrêmement malaisant. Bravo, tu as atteint ton but !)
Eh bien, sans vouloir être procédurier, tu envisages ça comment ? Quelle forme prendraient nos leçons mutuelles ?
G : Mutuelles ? Flûte, j'avais oublié ce détail.
G : Et bien, je me disais qu'on pourrait... Se lancer des défis à relever l'un l'autre pour atteindre notre but ? Pour toi, il s'agirait de gagner du tact... Pour moi... Moi ça va en vrai. Peut-être qu'on peut se concentrer sur toi. Je pourrais trouver des défis qui montent graduellement en difficulté.
M : Ah ! Non ! Tu es en train de fuir lâchement ! Et tu crois que je ne te vois pas ! Je n'accepterai ces leçons que si elles sont mutuelles.
G : ... D'accord. Je me sacrifie pour que tu puisses accéder à la délicatesse.
M : Dis plutôt que JE me sacrifie pour que tu portes tes roubignoles métaphoriques sur la table.
G : Alors. Leçon n°1 : Ne parle plus jamais de porter mes roubignoles métaphoriques. Qui dit roubignoles à l'heure actuelle ? Personne. Car c'est un mot absolument détestable.
M : Détestable ?! Je le trouve touchant, moi. Un peu comme un bébé moche. Ou le petit truc vert à grandes oreilles dans Star Wars ce qui est peu ou prou la même chose.
G : Tu dis ça parce que t'étais un bébé moche ? T'es en train de traiter Yoda (oui j'ai été demander à l'internet) de roubignoles ? Ça serait mérité cela dit. Mais on s'éloigne du sujet. Maintenant c'est TOI qui essaye de fuir mes leçons salutaires.
M : Nenni ! C'est juste que je ne voie pas trop quelle forme c'est censé prendre. Est-ce qu'on a un délai pour retenir et appliquer la leçon ? Quelle serait la fréquence ? Et surtout, quelles sont tes attentes par rapport à cet enseignement ?
G : Je comprends enfin ce qu'on ressenti mes profs face à mes innombrables questions. Alors pour faire dans l'ordre :
1) Oui. Je pense une semaine environ. Selon la teneur du défi. Éventuellement deux quand il montera en difficulté.
2) Je dirais que je peux faire de toi quelqu'un qui a un filtre en 5 leçons !
3) Mes attentes ? C'est une bonne question. Je vais pas viser trop haut. Mais disons, réussir à m'exprimer sans que mes pensées bouclent dans ma tête ? Pouvoir dire les choses que je pense plus facilement, j'imagine. Rah je sais pas. Tes questions sont difficiles. Et toi ? Tu as une idée de tes attentes ?
M : D'accord... eh bien... je suppose que je voudrais déterminer ce qui cloche dans mes interactions avec autrui. Mettre le doigt dessus tu vois ? Et ne plus jamais commettre cette erreur. Et après... je veux sortir de ma zone de confort...
M : Et arrêter de me sentir ... pas seul mais... tu sais... comme une merde de pas avoir quelqu'un de spécial.
G : Mmmh. Je vois. Je pense que c'était bien « seul » le mot que tu cherchais. Enfin ça colle quand même particulièrement bien avec ce que tu décris ensuite. Mais je voudrais pas trop m'avancer...
M : Je ne me sens pas seul ! Juste merdique par comparaison avec ceux qui sont sociaux ! Mais si je goûtais aux joies de la socialisation, je suis certain que je retournerai vite à ma solitude avec soulagement !
G : Je vais te laisser profiter de ton déni encore un peu et réfléchir à ton premier défi uhuhuh (oui je me frotte les mains, et oui je ferai moins le malin en recevant le tien).
M : Pour ma part je vais t'envoyer un questionnaire à remplir en détail pour préparer tes leçons !
G : Oh bah si tu fais les choses sérieusement, moi aussi je vais t'envoyer un questionnaire ! Tu fais trop le beau !
M : Le beau ! Tu en as de bonnes ! Je fais le repoussant : EHEH je vais m'introduire dans ton cerveau par le biais de ce questionnaire repoussant !
G : Alors je pense que même si tu essayais ce ne serait guère concluant car tu n'es pas assez vilain pour être repoussant. Moi je vais te faire un questionnaire délicieux ! Tu vas en apprécier toutes les saveurs.
M : Merveilleux. Le mien sera encore plus multi savoureux !!
G : Il ne peut pas être repoussant et multi savoureux. Ça ne marche pas comme ça. Tu vois, le camembert c'est repoussant. Et les tartes au poire c'est savoureux. Il faut choisir un camp.
M : Moi, je refuse la binarité gustative que tu proposes et je prends les deux ! Prépare-toi à ce questionnaire, il va changer ton univers !
G : C'est bas d'user du terme binarité pour justifier ton point. Je ne peux que me ranger à ton avis. J'espère qu'il sera à la hauteur de tes promesses.
M : Suspense !
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Galaad et Mordred, coachs en relation
Roman d'amourSur OkLimpid, on ne se cache rien. C'est ainsi que Mordred, maître de l'autodépréciation qui fume ses clopes avec filtre mais vit sans, et Galaad, amoureux transi qui n'ose jamais rien dire, se retrouvent à se confier l'un à l'autre. Et s'il se coac...