11 | 𝐀𝐍𝐆𝐄 & 𝐃𝐄́𝐌𝐎𝐍

2.6K 153 382
                                    

|  𝐅 𝐋 𝐀 𝐒 𝐇 𝐁 𝐀 𝐂 𝐊 : 𝐗𝐈 |

— 3 mois plus tard — 𝐀𝐯𝐫𝐢𝐥 𝟐𝟎𝟎𝟔☾ AYEM BENSAOUD ☽

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

— 3 mois plus tard —
𝐀𝐯𝐫𝐢𝐥 𝟐𝟎𝟎𝟔
AYEM BENSAOUD








Le vent fouettait mes cheveux, les faisant virevolter au rythme que prenait la vitesse de mon scooter. On était en avril et pourtant il faisait assez froid ce soir. Les grandes mains de Tarik sur ma taille à laquelle il s'accrochait derrière moi, me réchauffaient un peu.



— Plus vite Ayem !

— Je peux pas accélérer plus on est déjà au max, lui répondais-je dans un éclat de rire



Les véhicules de police à nos trousses faisaient énormément de bruit, arrivant de partout et nous éblouissant avec leurs gyrophares rouges et bleus. Je passais vite entre toutes les voitures, remontant l'avenue des Champs-Elysées, pour qu'on puisse leur échapper.

En plus, on ne portait pas de casques et on grillait tous les feux rouges, ce qui les avaient énervé, résultat ; on était poursuivi depuis à peu près vingt minutes dans tous Paris. Tarik et moi avions prévus des trucs ce soir, on ne vendait pas cette nuit exprès pour faire ça. Alors fallait surtout pas qu'on finisse bêtement en garde à vue. On bombardait donc à toute vitesse sur la route, faisant des tours devant la police.




— C'est bon on commence a les perdre de vue !

— Ok tourne à droite ! j'obéissais directement en prenant une rue plus sombre



Je garais en vrac mon scoot et Tarik m'aida à descendre. On commença à courir pour atteindre l'hôtel en face. On traversait et arrivions sains et sauf. Tarik récupéra vite la carte de notre chambre. La 702. Comme d'habitude. C'est seulement dans l'ascenseur qu'on reprit un rythme de respiration normal.

Nos yeux se fixaient mutuellement, je souriais surtout en le voyant sourcils froncés comme s'il m'en voulait d'avoir été peut être trop lente à son goût. J'allais devoir me faire pardonner. Le "ting" nous signala qu'on était arrivé au septième étage. Les portes s'ouvraient à peine que je lui sautais dessus. Mes lèvres s'aimantant aux siennes.

Il se décrispa comme je m'y attendais, se mettant à sourire entre nos baisers. Ses mains glissèrent sous mes cuisses, il me porta adroitement tout en avançant à travers le couloir rouge jusqu'à la porte. Je ne lâchais pas sa bouche, j'y étais accro. Tarik déverrouilla la porte. Une seconde plus tard, il la claqua avec son dos.

Il me posa un peu trop brutalement sur le lit, sans que ses lèvres ne me quittent. Je retirais vite son sweat à capuche, et il ôtait ma veste en cuire et mon pull. Torse nu, il se plaça entre mes cuisses pendant qu'on envoyait en même temps valser nos chaussures à l'autre bout de la pièce.

ademo | 𝐋𝐀 𝐋𝐔𝐍𝐄 𝐄𝐒𝐓 𝐓𝐎𝐌𝐁𝐄́𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant