𝘁𝗮𝘆𝗲𝗺 🐾
"la lune tombe comme Tarik en 2013, seul dans le noir, mon ombre m'a lâché"
cette fiction n'est pas une fiction.
tw 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐞𝐧𝐮 𝐞𝐱𝐩𝐥𝐢𝐜𝐢𝐭𝐞, 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞
publication deux fois/semaine
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
𝐍𝐨𝐯𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟏𝟖 — 1 semaine plus tard — ☾ AYEM BENSAOUD ☽
— Fais attention à toi Nabil ok ? J'embrassais son autre joue et sa barbe me piqua légèrement, et tu ouvre ta bouche la prochaine fois qu'elle te parle comme ça sinon je la tape pour de vrai cette fois
— T'inquiètes la couz, il ricana doucement et rentra dans sa voiture, il baissa sa fenêtre, ça m'a fait plaisir merci d'être passée, rentre bien inchaAllah, il lança un bisou à son neveu dont il était déjà gaga et je lui faisais un dernier signe de main. Je contournais ensuite son bolide pour dire un aurevoir muet à Nour, assise sur son siège bébé
Je rentrais vite dans l'aéroport après ça parce que le froid Canadien était en train de me geler et que même si Tayem était enveloppé dans un tas de couvertures, j'avais toujours peur qu'il tombe malade.
— Aller mon p'tit lion, on rentre voir papa
Une fois dans l'avion, il s'endormit vite dans mes bras pendant que je somnolais. Le vol était direct mais le tellement long. Je ne sais pas comment on aurait fait si on avait été en classe économique. C'est ce que l'avantage du statut de personne public me permettait de profiter, et j'en était très reconnaissante. En ce moment, je commençais à gagner quasiment autant que la Sacem mensuelle de Tarik et j'en étais bien fière.
Cette semaine à Toronto m'avais permit de visiter le studio dans lequel Nabil passait pas mal de temps à enregistrer, mais aussi à vivre en cohabitation avec Lara et Nabil. J'étais bien contente que ça soit fini d'ailleurs parce que ça avait bien failli finir en bagarre entre elle et moi. Enfin pas en bagarre parce que je l'aurait battue sans difficulté, et que de toute façon après une seule fois où je l'avais menacée elle avait fermé sa grande bouche, elle avait commencé à avoir peur de moi. Et c'était tant mieux, j'en avais marre de la voir cracher sur le père de sa fille. Enfin, si c'était vraiment sa fille.
J'avais tellement besoin que Tayem rencontre sa cousine même si les conditions n'étaient pas les meilleures, mais j'avais été un peu surprise en la voyant en vrai. Elle était adorable, une petite nouille d'ange. Mais ça m'avait frappé à quel point elle n'avait rien de Nabil. J'étais obligé de penser que sa fille n'avait pas l'air d'être la sienne, mais bon, je ne préférais pas dire quoi que ce soit, de toute manière il allait rentrer d'ici quelque jours pour présenter sa fille à toute la famille, et je me disais que chacun se fera son avis à ce moment.
Arrivée sur le sol français en pleine après-midi après plusieurs heures pénibles, je retrouvais la Mercedes de Tarik garée devant l'aéroport. En nous apercevant, Tarik sortit de la voiture et sa portière claqua bruyamment tandis qu'il accourait vers nous, un sourire énorme sur sa face. Il prit directement son fils de sa poussette et le serra fort contre lui sans me calculer.
