64 | 𝐋𝐄 𝐕𝐄𝐍𝐓 𝐄𝐒𝐓 𝐁𝐎𝐍

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*contenu explicite*

𝐌𝐚𝐢 𝟐𝟎𝟐𝟐 — 5 mois plus tard —☾ AYEM ANDRIEU BENSAOUD ☽

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𝐌𝐚𝐢 𝟐𝟎𝟐𝟐
— 5 mois plus tard —
AYEM ANDRIEU BENSAOUD














— PNL ! PNL ! PNL ! PNL !



La folie. Tout simplement la folie. Depuis le début des dates à travers la France entière, celle-ci qui était aussi la dernière, s'annonçait aussi la plus dingue. Les fans campaient autour de l'Accor Hôtel Arena depuis ce matin, pour aucune des précédentes dates nous n'avions connus ça.

Je faisais vrombir le moteur de ma Yamaha une dernière fois assez fort, comme je l'aimais, puis me garais juste devant les grandes pelouses recouvrant entièrement le bâtiment octogonale, au niveau du parvis. Là où toute l'effervescence avait lieu. Juste pour profiter de cette vision de la foule en délire qui allait bientôt être autorisée à rentrer.

Je rangeais mon casque et descendais de mon bolide, puis ôtais également celui de Tayem. Ses boucles partaient dans tous les sens, mais mon fils souriait tout content comme d'habitude. Je profitais qu'il soit encore bien installé sur le siège pour détacher son bandana fétiche que j'avais noué autour de mon bras pour dresser sa tignasse. Une fois autour de son front, il lui donnait un air de pirate qu'il adorait.



— Maman tout le monde y vient voir papa et tonton ? Me demanda mon fils les bras tendus en constatant toute la foule, je le prenais contre moi pour le porter puis le faisait descendre à terre

— Oui mon cœur, tout ce monde vient pour eux

— Waoooow, s'extasiait-il les yeux brillants



C'était la première fois qu'il allait assister à un des concerts des garçons, pareil pour ses petits cousins et sa sœur qui nous attendaient déjà à l'intérieur des loges. Je prenais la main de Tayem dans la mienne pour avancer vers la salle, longeant volontairement le parvis. J'avais envie de m'imprégner de l'énergie de tous ces gens, tous ces cœurs battant. J'étais fière. Fière des garçons, de tout leur parcours, et aussi fière de nous, de moi.

Car grâce à notre travail, on allait offrir une soirée à tous ces gens qui resterait gravée dans leurs souvenirs toute leur vie. Et j'étais consciente du privilège que j'avais de connaître ça et le vivre d'une façon que personne n'aurait pu. De vivre tout ça avec Tarik et nos enfants. En famille. Depuis notre retour en France il y a cinq mois, on avait encore et encore perfectionné les détails de la scénographie, des ambiances, ... C'était un travail monstre et des dépenses colossales, mais ça valait le coup. Le public des deux frères le méritait.



— Lucas ? Demandais-je après que ce dernier vienne de décrocher à mon appel, on arrive devant avec Tayem, j'ai pas les badges tu viens nous chercher ?

ademo | 𝐋𝐀 𝐋𝐔𝐍𝐄 𝐄𝐒𝐓 𝐓𝐎𝐌𝐁𝐄́𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant