33 | 𝐅𝐋𝐄𝐔𝐑𝐘 & 𝐋𝐎𝐍𝐃𝐎𝐍 𝐁𝐀𝐁𝐘

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| 𝐅 𝐋 𝐀 𝐒 𝐇 𝐁 𝐀 𝐂 𝐊 : 𝐗𝐗𝐗𝐈𝐈  |

— 6 mois plus tard —𝐉𝐚𝐧𝐯𝐢𝐞𝐫 𝟐𝟎𝟏𝟑ϟ TARIK ANDRIEU ϟ

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— 6 mois plus tard —
𝐉𝐚𝐧𝐯𝐢𝐞𝐫 𝟐𝟎𝟏𝟑
ϟ TARIK ANDRIEU ϟ



3 piges. Il me restait "plus que" 3 putains de piges avant de retrouver ma foutue liberté.

Avec ce que j'avais fait et ma gueule d'arabe, c'était une chance m'avait dit Brossier mon putain d'avocat. Même si on avait réussi à prouver que c'était de la putain de légitime défense, et c'était pas gagné malgré le témoignage des 400 yeux de témoins qui avaient assistés à la scène, je prenais trois ans.

Tombé pour trafic de stup', comme tellement de jeunes et moins jeunes honnêtes, pendant que des centaines de milliers de pédophiles et de violeurs prennent seulement 3 mois. Quel monde de baisé.

J'étais plus le même depuis ce qu'il s'était passé. Mon coeur battait fort quand j'me réveillais en sueur la nuit, rêvant de la même scène encore et encore. De la balle qu'avait évité mon frère de justesse, et les deux sœurs. Et de celle que j'avais enfoncé entre les deux yeux d'un homme.

Mon regard vide traversait la cellule. Cette petite pièce qui était devenue ma nouvelle chambre. Une chambre étroite, froide, sombre et humide. Devant mon lit, il y avait une petite table avec quelques objets, adossés à un mur gris et moisi, dû aux fuites.

Je fronçais les sourcils en sentant au loin, une odeur de toilettes sales. Je tirai sur mon joint en continuant d'observer cette pièce que je connaissais trop bien. Un cafard sortait par la grille qui servait de porte. Conditionné au fond d'un hall sur une chaise, j'étais habitué à cette misère. Mais le trou c'était encore autre chose. J'étais en cage comme un lion qu'on veut tranquilliser, en lui imposant des barreaux.

Les premiers mois, c'était les plus difficiles. Les porcs faisaient que de me surveiller, comme si j'étais le plus pourri ici. Au fond, j'faisais que vendre pour sortir les miens de la de-mer, j'me retrouvais pas ici. Comme mon co-détenu, qui vendait pour essayer de quitter sa cité avec sa daronne.



— Andrieu, me cria la voix de la matonne dont je relukais le p'tit cul en me levant, parloir, lâcha-t-elle en levant les yeux au ciel



Elle ouvrit ma cage et j'me réjouissais déjà de ce qu'il m'attendait. Ma paluche descendit se poser sur le bas de son dos et elle vira ma main.



— Pas aujourd'hui, t'as vraiment une visite

— Hlef ? Je sourcillais, mon reuf ? Elle acquiesça, bah wesh ? Il est venu hier déjà



On se dirigea vers le parloir et Jessica referma la porte de la salle B derrière mon dos. Nabil, capuché me fit une brève accolade et embrassa ma joue. Il m'glissa un pochtar de shit dans la main avant qu'on se rasseye chacun d'un côté et de l'autre de la table face à nous.



ademo | 𝐋𝐀 𝐋𝐔𝐍𝐄 𝐄𝐒𝐓 𝐓𝐎𝐌𝐁𝐄́𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant