63 | 𝐋𝐄 𝐌𝐎𝐍𝐃𝐄 𝐄𝐒𝐓 𝐀̀ 𝐍𝐎𝐔𝐒

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𝐃𝐞́𝐜𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟏 — 1 an plus tard —☾ AYEM ANDRIEU BENSAOUD ☽

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𝐃𝐞́𝐜𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟏
— 1 an plus tard —
AYEM ANDRIEU BENSAOUD











Kenya, Tanzanie, Sibérie, Indonésie, Madagascar, Italie, Polynésie, Brésil, Pérou, Ushaïa, Argentine, Mexique, Alaska, Corée, Liban, Maroc, Chine, Mongolie. Nouvelle-Zélande, Laponie, Islande, mais aussi le pèlerinage à la Mecque, et enfin, les États-Unis.

Nous étions à New-York, la nuit noire tranchée par les milliers de petits points de lumière sur tous les gratte-ciel face à nous. Emmitouflée dans une petite couverture, je perdais mon regard sur ce paysage à travers la baie vitrée faisant le tour de l'appartement. Je frissonnais en sentant deux mains encercler mes hanches, puis me détendais en sentant sa barbe frotter mon cou, ainsi que la chaleur de son souffle.

Pendant neufs mois, Tarik, Tayem, Nayem et moi avions quasiment fait le tour du monde. Au départ pour notre première destination, mon fils était âgé de deux ans, aujourd'hui il en avait trois et déjà tous ces souvenirs merveilleux en tête. Nayem était encore toute petite, aujourd'hui, ma fille avait un peu plus d'un an. Et ce soir, on avait fêté en famille les trente-cinq ans de Tarik en famille.



— Bébé, tu t'rends compte que demain on est à Buenos, et quand dans une semaine c'est fini ? Ça passe trop vite, chuchota Tarik dans mon cou, je souriais

— C'est incroyable hein ? On a traversé tellement de pays, rencontré tellement de gens, et t'as même survécu à une attaque de gorilles, il pinça la peau de ma hanche

— Oh vas-y toi, on les voyait arriver de loin même toi t'as eu peur au début

— Oui mais moi je suis pas partie en courant et en hurlant les bras levés, alors qu'au final c'était des lapins

— T'aime trop me tailler hein



Il souffla et me retourna face à lui. Son index sous mon menton et son pouce posé juste sous mes lèvres, il me fixait avec un sourire en coin, puis posa sa bouche sur la mienne. On s'embrassa doucement, puis les mains de Tarik descendirent sur le bas de mon dos, puis sur mes fesses. Il me porta d'un coup et plaqua brutalement mon dos contre la paroi en verre.



— Tarik, Tayem vient d'être couché, pas maintenant



Il m'ignora et enfonça sa tête dans mon cou, il mordit ma peau et je retenais un gémissement. Mon plaid tomba de mes épaules jusqu'à terre et mes jambes s'enroulèrent autour de son bassin. Il souleva d'une main ma robe et commença à se coller plus contre moi. Ses longues boucles contre moi me faisant des frissons. Depuis que ses cheveux avaient poussés autant, il les laissait au naturel et je le trouvais encore plus beau que jamais.



ademo | 𝐋𝐀 𝐋𝐔𝐍𝐄 𝐄𝐒𝐓 𝐓𝐎𝐌𝐁𝐄́𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant