34 | 𝐙𝐀𝐘

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|  𝐅 𝐋 𝐀 𝐒 𝐇 𝐁 𝐀 𝐂 𝐊 : 𝐗𝐗𝐗𝐈𝐕  |

𝐌𝐚𝐫𝐬 𝟐𝟎𝟏𝟑- 1 mois plus tard - ☾ AYEM BENSAOUD ☽

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𝐌𝐚𝐫𝐬 𝟐𝟎𝟏𝟑
- 1 mois plus tard -
AYEM BENSAOUD





Résiste Ayem. Reste ici même si il te manque. C'est la seule solution pour le sauver.


*boum boum boum boum*


Des tambourinements sourds provenant de ce qui je comprenais, était la porte d'entrée de mon appartement me réveillaient brutalement. J'enfilais mon peignoir et passait une main dans mes cheveux en bataille en papillonant mes paupières sur le réveil : 7h43. Je soupirais et avançais dans l'appart' en stressant après un énième coup sur la porte. Les réflexes de mon ancienne vie de bicraveuse me poussaient à m'armer d'un couteau de cuisine avant d'aller vérifier dans l'œilleton qui pouvait bien venir à une heure pareil.

Oh nan.

Ma main poussa sur la poignée sans aucune motivation de ma part, mais quelque part une espèce de soulagement que ça ne soit pas un démon de mon passé. Il rentra instantanément sa large silhouette dans l'encadrement de la porte, heurta même son épaule gauche, et traversa l'entrée jusqu'à la cuisine sans un bonjour ou un regard. La clope au bec, il se mit à ouvrir frénétiquement chaque placard sans les refermer derrière évidemment. Je posais mes coudes sur le rebord du bar de la cuisine ouverte à l'américaine, et le fixait suspicieuse.



— Tu veux quoi Zay ?

— I'm fucking thirsty (j'ai putain de soif), murmura sa voix grave pendant qu'il relâchait sa fumée



Je fronçais les sourcils à cette réponse illogique en le voyant enfin trouver un verre vide qu'il rempli à rabord. Il l'avala d'une traite et s'en resservi un directement après, qu'il bu en quelques gorgées. J'essayais encore de comprendre ce qu'il foutait là tout en observant les multiples gouttes d'eau glisser le long de sa pomme d'Adam.



— T'avais vraiment besoin de venir jusqu'à chez moi pour boire de l'eau ? Il posa son verre et souffla de répit, puis se retourna vers moi en me regardant enfin dans les yeux, il les abaissa brièvement sur le reste de mon corps ce qui m'arracha haussement de sourcil, relève tes yeux par contre

— Okay ma'am, il sourit avec ses yeux

— Écoute, reprenais-je, je sais que c'est toi qui paye pour ma vie ici, pour ma liberté et tout le tralala, mais ça te donne pas le droit de débarquer quand tu veux, d'être malpoli comme ça, ou de me mater, il pinça ses lèvres en ne changeant pas d'expression, pourquoi t'es là d'ailleurs ?



ademo | 𝐋𝐀 𝐋𝐔𝐍𝐄 𝐄𝐒𝐓 𝐓𝐎𝐌𝐁𝐄́𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant