𝘁𝗮𝘆𝗲𝗺 🐾
"la lune tombe comme Tarik en 2013, seul dans le noir, mon ombre m'a lâché"
cette fiction n'est pas une fiction.
tw 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐞𝐧𝐮 𝐞𝐱𝐩𝐥𝐢𝐜𝐢𝐭𝐞, 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞
publication deux fois/semaine
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— 4 mois plus tard — 𝐉𝐮𝐢𝐧 𝟐𝟎𝟏𝟎 ☾ AYEM BENSAOUD ☽
— T'es prête grosse vache ?
— J'suis prête gros lard
Tarik ricana et poussa la porte de ma chambre. Il eut un mouvement de recul et son sourire se transforma en expression de choc, lorsque ses yeux eurent finit de me détailler. Je tenais mes hanches puis tournais sur moi même pour faire un peu la meuf, parce j'avoue que là, j'étais en bombe. C'était rare qu'Ayem Bensaoud troque ses survêtements pour une robe et des talons. Mais on était pour la première fois de nos vies en vacances, en Espagne, et donc une occasion spéciale.
— T'es putain d'belle jura-t-il en tirant brusquement mes bras contre lui
— Arrête, je vais rougir je le regardais de bas en haut toi aussi t'es beaugosse mec
— Ouais mais moi c'est mon quotidien d'être frais, tu connais, toi c'est rare je pinçais son bras en faisant semblant de bouder, il sourit j'rigole, merci bouffonne sa bouche se posa sur mon front et je fermais mes paupières allez on y va
Il mit son bras autour de mes épaules, me rapprocha de lui, puis on redescendit les escaliers en continuant à se charier. En arrivant dans le salon, je perdais un peu de mon assurance puisque les gars me complimentaient à base de youyouh, déjà que j'étais gênée, mais là j'en parle pas. Surtout quand je constatais que Mira, la seule fille aussi présente, était habillée simplement. J'me sentais limite ridicule.
— T'es vraiment une femme me rassura la latina en venant vers nous
— rires J'suis archi gênée là surtout
— Le sois pas elle leva les yeux au ciel tu les connais, c'est des zoulous eux ils peuvent pas s'en empêcher
— J'crois que sans toi on aurait eu aucune chance de rentrer ajouta Tarik vu la dégaine de Mimi elle lui glissa une insulte en espagnol et retourna vers les gars
On quitta la maison quelques minutes plus tard, j'avais été la dernière à me préparer et à prendre plus de temps que prévu. Les garçons et Mira marchaient derrière. Moi, et mon éternelle indépendance, j'étais tout devant, regardant avec émerveillement le soleil de Salou se coucher au bout de l'avenue espagnole. La boîte de nuit qu'on avait repéré hier à notre arrivée était à quelques mètres seulement.
