Réconciliation

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- Mourons ensemble alors. Je ne peux pas vivre sans toi, si tu es plus heureuse en mourant alors faisons-le. Mourons ensemble.

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PDV de Lucie

-  Tu... Tu es sérieux ?

- Tu possèdes ma vie.

- Je ne peux pas t'ôter la vie, tu peux vivre sans toi.

- Je ne serais que l'ombre de moi-même et mourrais à petit feu.

- Comment peux-tu dire ça ? Tu as une vie à peine commencée, tu dois en profiter.

- Tu l'es bien plus que moi, tu dois en profiter. Tu dois recommencer ta vie et la vivre pleinement. La vie est dure, mais ensemble nous pourrons réussir à survivre. Pourquoi te dévalorises-tu toujours ? Tu es la personne la plus précieuse pour moi, mon joyau, mon amour, ma raison de vivre.

- Je ne t'ai rien apporté et nous nous connaissons depuis si peu de temps.

- Le temps ne détermine pas la qualité de nos souvenirs ensembles, ils ont été merveilleux. Tu ne sais pas comment j'étais avant de te rencontrer, je survivais et attendais que ça se finisse, mais tu es devenue ma lumière.

Je m'effondrai par terre en pleure.

- Au final, c'est moi qui étais égoïste. En croyant t'aider, je me protégeais et te faisais souffrir. Je suis désolée, je vais enfin prendre une bonne décision pour toi. Je n'abandonnerai pas : pour toi, pour les nouveaux sentiments et expériences que tu me fais vivre. Je suis désolée d'être lâche.

Je tendis mes bras vers lui pour du réconfort et le regardai dans les yeux à la recherche d'une quelconque réaction de sa part. Il se dirigea vers moi et me serra contre lui. Une étrange sensation s'empara de moi, une douce chaleur apaisante, qui m'enveloppa dans un cocon de protection.

- Tu es très courageuse, je sais toujours là, allez viens, on va revenir dans l'hôtel. Les passants doivent penser que je te harcèle.

- Ah non pas du tout !

Je me levai précipitamment et regardais les gens autour de nous. Ils étaient assez loin pour ne pas entendre notre conversation, mais ils voyaient des larmes coulées le long de ma joue, ils devaient tous accuser Jason et leur regard haineux envers lui me le prouver. J'agitai mes bras en l'air pour qu'ils me regardent et après les avoir tous captés, je criais :

- Il ne me harcèle pas ! Il est gentil !

Les gens se tournèrent vers lui avec un regard de dégoût encore plus virulent qu'avant.

- Pourquoi ils continuent de te regarder comme ça ? Lui chuchotai-je.

- Ce que tu as dit, cela n'a pas arrangé les choses. Ils doivent penser que je t'ai forcé à dire cela au cas où ils appelleraient la police. Me répondit-il en rigolant.

- Mais ce n'est pas vrai. CE N'EST PAS VRAI ! IL NE M'A PAS FORCÉ ! IL ME RÉCONFORTAIT !

Leurs regards ne changeaient pas.

- Viens, oublie leurs regards.

En disant cela, il entrelaça nos doigts et on partit en direction de l'hôtel. Les passants nous dévisagèrent, le personnel nous dévisagea, nous étions tranquilles, seulement après avoir ouvert la porte de notre chambre.

Âme Soeur MeurtrieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant