Souvenir enfoui

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Je criais mais personne n'entendait ma voix. Je me débattais espérant qu'il abandonne. Malheureusement, le pire était encore à venir . Je l'avais énervé , et je ne savais pas si je pouvais m'en sortir. L'homme possédait beaucoup trop de force pour que je puisse m'en de faire. Je savais qu'il n'y aurait qu'un gagnant et mes chances de réussir étaient minces voire impossibles.

Ma voix s'estompait progressivement. Son visage s'approcha de moi avec un sourire qui ne présageait rien de bon.

- Vu que je suis de bonne humeur aujourd'hui, je vais te donner un petit conseil. Mieux vaut être docile avec moi si tu ne veux pas souffrir encore plus. Après tu fais comme tu veux, de toute façon cela me fera une jolie distraction.
Mais grave bien cette phrase dans ta tête : Tu es un jouet, un déchet, inutile à la société qui ne sert qu'à me satisfaire.

Pendant des heures, il me faisait répéter cette phrase. Il avait décidé de me détruire psychologiquement ce qui était bien plus terrible que les coups physiques. Au fur à mesure que le temps passé, je finissais par croire ses paroles. Peut-être qu'il avait raison...

Je me réveilla en sueur, des larmes perlant sur mes joues. Des souvenirs indélébiles que j'aimerais tellement oubliés. Je me levai du lit lorsque je me souvins de ce qui c'était passé. J'avais fait une crise à cause de cet irrésistible Jason. Enfin par irrésistible, je voulais dire irrésistiblement flippant... Bref !

PDV de Jason

J'étais en train de résoudre une affaire urgente à propos d'une meute un peu trop téméraire. Je vais devoir convoquer leur alpha avant que cela devienne un réel danger.

- JACK !

- Oui ?

- Organise une rencontre entre l'Alpha Jacob et moi. Sa meute et lui commencent vraiment à me saouler.

- Pas de problème, je gère. Et au sujet de ton petit sucre d'orge ?

- Pourquoi tu veux le savoir ? Qu'est ce que tu manigances ?

- Ohlala rien du tout, tu deviens tellement sensible quand on parle d'elle. Je ne peux même plus être curieux.

- Tu n'auras aucune information la concernant sans son autorisation.

- Ok, ok. Je ne poserai aucune autre question. Je ne veux pas mourir sous ton regard assassin.

- Allez, file !

- Oui, votre majesté.

- Arrête, tes âneries.

Il sortit en me lançant un regard amusé.

Je souffla devant son comportement enfantin mais il avait encore une fois réussi à me décocher un sourire. Mon sourire disparu en repensant à la crise de mon âme soeur.

Je finis par sortir de mon bureau et me dirigea vers notre chambre. J'ouvris la porte avec précaution ne voulant pas la réveiller. Le lit était défait et aucun signe de vie. La panique commença à venir et des théories de plus en plus folles vinrent à mon esprit. J'essayai de me calmer mais mes tremblements devenaient incontrôlables. Je courus dans chaque pièce mais je ne la voyais nulle part.

Mon seul espoir était le jardin et je la vis. Allongé dans l'herbe, les yeux fermés. Elle ressemblait à un ange. Mes tremblements avaient cessé, elle était la seule à détenir ce pouvoir. Plus je la regardais et plus elle semblait épanouie. C'était la première fois que je la voyais épanouie. Je l'observai pendant de nombreuses minutes, ne me lassant pas de ce spectacle si magnifique. Elle commença à se lever et se dirigea vers l'étang. Elle le regardait avec mélancolie et dégoût comme si son reflet était insupportable à voir. Face à sa détresse, j'entrepris de m'avancer vers elle.

Âme Soeur MeurtrieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant