Un léger rapprochement

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Précédemment

PDV de Lucie

Je fermai mes doigts fermement contre ce rasoir, comme s'il allait m'échapper. Et j'entrepris de faire les mêmes mouvement auquel j'avais l'habitude de faire, depuis déjà des années. Je fermai les yeux puis les rouvrit en me rappelant de l'alpha suprême. Il ne devait pas savoir cela sinon lui aussi aller me punir. Je lava le rasoir et entoura mon poignet de papiers toilette ( bon ça casse un peu le truc mais bon...). Après cela, je me mis sous le lit. C'était des fois l'endroit où il me mettait quand il ne voulait pas me voir, c'était apaisant, c'était les rares moments où il ne me frappait pas. Je m'endormis enfin.

Je me réveilla soudainement en sentant une main tirer mon pied. Je commençai à crier et à me tenir au pied du lit.

-Je suis désolée, s'il vous plait, arrêtez, je vous promets que je vous écouterai ! Je ne crierai plus quand vous me violerez. S'il vous plait ! criais-je d'une voix désespérée.

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PDV de Jason

Je sortis de mon bureau et commença à chercher ma compagne. Je senti son odeur dans notre chambre, je souris à cette simple image d'elle sur notre lit et moi l'enlaçant. Son odeur commença à devenir aigre à cause de la peur, je me précipite dans notre chambre pensant qu'un de mes ennemis ou un de mes serviteurs lui ai fait quelque chose. Si cela était vrai, il allait le regretter. Cependant, je m'arrête devant la porte, la chambre sentait le sang. Pourquoi ? Je commençai à m'imaginer d'innombrables idées, plus terrifiantes les unes que les autres mais je me décide à ouvrir la porte. Elle n'était pas sur notre lit, je regarde dans notre salle de bain, elle n'est pas là mais je constate des petites tâches de sang au sol. Qu'est-ce qui s'est passé ? Pourtant, je ne sens aucune odeur étrangère, personne n'est rentrée à part elle. Ne me dites pas que c'est elle... Je suis le bruit de sa respiration et la découvre sous le lit. Qu'est-ce qu'elle fait ? N'a-t-elle pas froid ? Pense-t-elle que je lui en veux ? Putain, à cause de ce con ! Je dois éclaircir les choses avec elle. Je la regarde dormir, elle semble si paisible, un vrai ange. Cependant, j'ai vu des tâches de sang et elles proviennent d'elle, si elle s'est fait mal, je dois absolument la soigner. J'essaie de la tirer par les pieds mais elle commence à crier et à se tenir au pied du lit.

-Je suis désolée, s'il vous plait, arrêtez, je vous promets que je vous écouterai ! Je ne crierai plus quand vous me violerez. S'il vous plait ! cria-t-elle d'une voix désespérée.

-Hé, mon sucre d'orge, c'est moi, Jason, ton compagnon.

Je contrôlais ma voix et mes mouvements pour ne pas la brusquer mais ses supplications me fit un coup de poignard. On la violée, on la violée... Cette phrase tournait en boucle dans ma tête mais je ne pouvais pas être submerger par mes émotions. Ma priorité était de la calmer, je m'occuperai du reste plus tard. Je la pris dans mes bras malgré ses protestations et la balança doucement tel un bébé.

-Chut, bébé, suis ma respiration. Respire, Inspire, respire, Inspire.

Elle commença à suivre mes consignes et à se relaxer. Elle ne criait plus mais des larmes coulait le long de ses jours. Elle commença à se rendre compte de notre position et s'éloigna de moi. Je ne lui en tins pas rigueur et continua à lui chuchoter des mots doux avec une voix qui se voulait chaleureuse.

- Mon coeur, personne ne te veut du mal, je suis là pour toi, tu es mon tout. Je ne peux pas vivre sans toi, tu es la plus belle chose qui me soit arrivé, je ne te ferais jamais de mal. Tu es pour moi la huitième merveille du monde. Je vais prendre soin de toi à l'avenir, tu n'auras plus jamais peur, tu ne manqueras plus jamais de rien, tu vivras la vie que tu auras toujours voulu. Tu seras enfin libre.

Âme Soeur MeurtrieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant