Chapitre 11.

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Après être rentrer dans la chambre de Nicolas, je vis celui-ci dos à moi, devant une fenêtre regardant le paysage à travers celle-ci, ne voulant pas être de trop dans cette pièce et croyant qu'il voulait rester seul, je décide de sortir, mais avant que je fasse un seul pas, Nicolas prit la parole, d'une voix calme.

Vous pouvez rester Catherine.

En êtes-vous sûr que vous ne voulez pas être seul ? Lui demandais-je.

J'en suis sûr... Répond-t-il simplement.

Si vous le souhaitez. Lui répondis-je. Nicolas, puis-je vous poser une question ? Lui demandais-je hésitante.

Je vous écoute...

Quand vous avez dit à Alexandra que vous n'aviez pas fini, vous vouliez dire que vous avez été interrompu ? Lui demandais-je.

Cette fois-ci, il se tourne vers moi et me regarde droit dans les yeux, avant de détourner à nouveau le regard, comme gêné de ma question.

Non... Je voulais dire que je n'avais pris aucun plaisir à le faire. M'explique-t'il.

Je ne comprend pas... Si vous n'aviez pris aucun plaisir à le faire, pourquoi l'avez-vous fait ? Lui demandais-je complètement perdue.

Je voulais que notre relation fonctionne. M'explique-t'il avant de rire sombrement. Pourtant je savais qu'elle m'avait remplacé avec mon cousin... Je voulais à nouveau lui faire confiance, mais je n'avais plus aucun désir pour elle...

Je suis désolée pour ce qui s'est passé, mais comment avez-vous fait pour avoir réussi à "réveiller le chat qui dormait" ? Lui demandais-je un peu hésitante.

Il me regarde de nouveau et me sourit légèrement moqueur.

"Réveiller le chat qui dormait ?" Vous avez une drôle d'expression, Catherine.

Disons que je n'aime guère utiliser l'autre expression... Lui répondis-je simplement.

Vous voulez dire une érection ? Me demande-t-il avec le même sourire.

C'est ça... Lui répondis-je en grimaçant.

Il rit face à l'expression de mon visage, avant de redevenir sérieux.

Pour être sincère, je m'étais préparé.

Préparé ? Vous voulez dire que vous vous êtes touchés, pour pouvoir... Lui faisant comprendre que je ne voulais pas continuer ma phrase.

C'est exact, mais je me rends compte que j'ai fait une grossière erreur... J'aurais dû savoir que je n'aurais plus envie de lui faire confiance de nouveau. Me répond-t-il, avant de s'approcher de moi.

Vous ne pouvez pas vous en vouloir, vous ne pouvez pas le savoir.

Bien sûr que si, j'aurais dû savoir qu'elle s'était moquer de moi, mais j'étais bien trop aveuglé par la tristesse et la vengeance. M'explique-t-il.

Que voulez-vous dire par "vengeance" ? Lui demandais-je ne comprenant pas.

Je voulais la faire souffrir, comme elle avait fait avec moi... Me répond-t-il dégoûter de son comportement. 

C'est pour ça que vous avez accepter ? Lui demandais-je comprenant maintenant la raison.

Oui, cela fait de moi un monstre ? Me demande-t-il.

Non... pas du tout, vous êtes simplement un être humain, Nicolas. Et parfois, en tant qu'être humain nous faisons des choses qui n'est pas convenable. Nous avons toujours fonctionner ainsi...

C'est vrai, je n'aurais jamais dû me comporter ainsi, mais jamais je ne pourrais ni lui faire confiance et ni lui pardonner.

Je comprends tout à fait et je suis désolée pour v...

Avant même que je finisse ma phrase, il m'embrasse brusquement, sentant ses lèvres sur les miennes, mon corps se crispe soudainement ne comprenant pas pourquoi il fait cela.

Après tout, il ne m'aime pas, alors pourquoi ?

Il s'éloigne de moi brusquement, mais il reste tout de même proche de mon visage, reprenant mes esprits, je lui demande perdu.

Pourquoi m'avez-vous embrassé ?

Cette fois-ci, il s'éloigne de moi, avant de reculer.

Je suis désolé, je n'aurais jamais dû faire cela... Je ne sais pas pourquoi j'ai fait cela...

Je sens encore mon cœur battre à la chamade, mais décide tout de même de faire abstraction et m'approche de lui.

Ce n'est pas grave... Vous êtes bouleversé et je le comprends... Lui répondis-je rassurante.

Peut-être, mais ce n'était pas une raison de vous embrasser... Me répond-t-il, avant de me regarder à nouveau dans les yeux.

Je ne vous en veux pas. Lui répondis-je tout en lui souriant.

Nicolas me regarde à nouveau étrangement, avant de poser sa main sur ma joue. C'est d'une telle douceur que mon cœur est prêt à exploser.

Vous deviez sûrement avoir beaucoup d'hommes à vos pieds lorsque vous étiez à la cour d'Autriche. Me dit-il d'une voix à la fois calme et tremblante.

Vous vous trompez, je n'avais aucuns hommes à mes pieds, mon père m'empêchait de sortir de chez nous. Lui répondis-je simplement.

Pourquoi cela ? Me demande-t-il curieux.

Il était extrêmement possessif... Lui répondis-je simplement, mais si j'aurais eu beaucoup d'hommes à mes pieds, sachez que cela ne m'aurait jamais intéressé. Continuais-je.

Le silence s'installe entre nous, c'est un silence avec une certaine tension. Pas une tension qui est emplie de sentiments négatifs, mais c'est un silence avec une tension d'une certaine envie et de désir. 

Mais c'est peut-être mon imagination qui me joue des tours...

Catherine, je dois vous avouer que j'aimerais vous embrasser à nouveau. Répond-t-il d'une voix tremblante. Puis-je ? Me demande-t-il hésitant.

Mon regard rencontre le siens, quelques secondes passe et décide de lui répondre "oui" de la tête. C'est avec douceur que Nicolas m'embrasse une nouvelle fois, mais avec beaucoup de tendresse.

A Travers Le Temps. Tome 3, l'Âge des Romanov. ( Terminer Et Non Corriger)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant