A Travers Le Temps. Tome 3, l'Âge des Romanov. ( Terminer Et Non Corriger)

Chapitre 22.

Quelques jours sont passées après ma discussion avec Nicolas, mais sans que je ne comprenne quoi que ce soit, une mauvaise intuition commence à naître en moi, depuis au moins trois jours, cette angoisse ne fait que s'accentuer, comme si la discussion avec mon mari n'était que le commencement. J'ai décidé de rester auprès de mes fils, Alexandre et Léopold jouent ensemble avec des jouer en bois, c'est alors que la gouvernante fait son apparition dans la chambre.

Madame, l'Empereur voudrais que vous veniez à l'audience. Me dit-elle simplement.

Que se passe-t-il ? Lui demandais-je.

Sa majesté ne m'a rien dit, madame. Me répond-t-elle.

Je fronce les sourcils, comprenant que la situation est très bizarre, mais décide de partir tout en demandant à la gouvernante de rester auprès des petits. Arrivé dans la salle, je me fige par cette scène d'horreur.

Mais c'est impossible ! Comment est-il arrivé ici ?!

La personne que je vois n'est autre que Raspoutine lui-même, mais aussi Alexandra, assis tous deux autour d'une table, avec mon mari et le médecin de la famille ! Je comprends mieux cette intuition qui reste au sein de mon être et qui ne voulait pas me quitter. Raspoutine est habillé d'une sorte de robe noir, tout comme Alexandra. Lorsqu'il me voit tous les deux, ils se lèvent et se prosternent devant moi.

Je décide de ne pas faire attention et m'assoit à côté de mon époux, je peux voir enfin le visage de cet homme. Il est doté d'une longue barbe brune et des cheveux mi-longs de la même couleur, des yeux bleus comme de la glace et un collier autour de son cou, c'est une croix faite sûrement en argent. Raspoutine s'approche de moi avec lenteur, mais méfiante, je décide de lui dire d'une voix dure.

Veuillez ne pas vous approcher de moi, monsieur...

Je suis désolé, votre majesté, mais j'ai cru comprendre que votre fils Léopold est atshmatique, et je pourrais le soigner, grâce à mes dons...

Nicolas tourne sa tête vers son ancienne compagne et lui dit d'une voix dure.

Vous êtes venu uniquement pour notre fils, Léopold ?

Bien sûr, Nicolas, nous sommes venus...

Taisez-vous ! Lui coupais-je la parole. Comment osez-vous venir ici, alors que vous avez été exilé par votre village pour avoir coucher avec des jeunes filles qui n'avaient à peine atteint la puberté ! Dis-je à Raspoutine, puis me tourne vers Alexandra et la pointe du doigts. Quant à vous ! Comment osez-vous revenir en Russie ?!

Nous voulons que le bien de votre enfant, votre majesté... répond Raspoutine d'une voix grave.

Nous avons un médecin pour ça ! Lui répondis-je au tac au tac. Vous pouvez donc partir, tous les deux !

Catherine, je vous en prie, calmez-vous...

Non, je ne me calmerais pas ! Vous m'avez promis que jamais cet homme ne franchirais les murs de notre chez nous ! Accusais-je Nicolas. Vous avez osé trahir votre promesse !

Puis je me tourne vers Raspoutine et Alexandra.

Quant à vous deux, je vous interdis de vous approcher de mes enfants ! Si vous ne voulez pas que j'ordonne aux gardes de vous faire expulser à coups de pieds aux fesses ! Avant de partir et de bousculer au passage Raspoutine. Je me dirige directement vers la chambre, lorsque je vois Alexandre et Léopold jouer avec la gouvernante, je suis soulagée, mais cela est de courte durée, car Nicolas débarque dans la chambre furieux contre moi. Il regarde la gouvernante avant de lui ordonner.

Veuillez s'il vous plaît emmener les enfants dans le petit salon.

La gouvernante se prosterne, avant d'emmener les enfants et de nous laisser seuls, Nicolas et moi. Lorsqu'ils sont assez loin, Nicolas commence enfin sa tirade.

Catherine, vous avez été d'une irresponsabilité incroyable !

Moi, irresponsable ?! Vous m'avez promis que jamais cet homme ne franchirait jamais la porte de notre demeure ! Lui répondis-je hors de moi. Je vous ai pourtant dit que cet homme était dangereux ! Mais vous ne m'avez pas écouté ! Et vous avez failli mettre notre famille en danger !

Je sais que je vous l'avez promis, mais je sais aussi que vous me cachez des choses ! Comme le fait que vous ne veniez pas d'ici, pas de cette époque ! Me répond-t-il avant de me faire montrer le carnet qui raconte l'histoire de la fin des Romanov.

Vous avez osé... Lui dis-je horrifié par ce qu'il avait fait.

Oui, j'ai osé, parce que je me rends compte que vous et ma mère m'avait manipulé, si j'aurais su j'aurais tout fait pour réparer ma relation avec Alexandra !

Je ne voulais pas vous manipuler, rappelez-vous de la fois ou j'ai voulu mettre fin à mes jours ! Lui dis-je.

Ou peut-être que c'était une mise en scène ! Dit Nicolas

Ce n'était pas une mise en scène ! Vous l'avez bien vu ! J'étais désespérée ! Je voulais rentrer chez moi ! Mais votre mère à tout manigancé pour que nous puissions nous marier et pour que je puisse éviter le pire !

Vous voulez dire l'assassinat de ma famille ?! Me demande-t-il hors de lui.

Oui, et je vous assure que je ne voulais pas tout ça, je ne voulais pas changer l'histoire...

Alors donc vous m'aurez laissé mourir ?!

Non, mais je ne voulais pas vous séparer d'Alexandra, je ne voulais pas de tout ça ! Au début, je voulais juste rentrer chez moi et puis je vous ai rencontré...

Oh je vous en prie Catherine ! Me coupa-t-il la parole. Arrêtez de me faire croire que vous m'aimiez ! avouez-le ! Vous m'avez manipulé pour le pouvoir !

Non ! Pas du tout ! Jamais j'oserais faire cela ! Et vous le savez ! C'est vrai que je vous ai caché la vérité sur moi, mais je ne vous ai jamais menti sur mes sentiments... Je vous...

Je vous interdit de me le dire ! Pas après ce que vous avez osé me faire ! me dit-il avant de me tourner le dos. Sachez que je ne vous considère plus comme ma femme, vous resterais la Tsarine de Russie, mais je ne partagerais plus votre couche. Et je vous interdis à partir d'aujourd'hui de vous approcher de mes fils ! 

Vous ne pouvez pas me faire ça, Nicolas ! Lui dis-je en larmes. Vous ne pouvez pas me séparer de nos enfants !

Je suis le Tsar, Catherine ! Alors j'ai tous les droits ! Réponds-t-il tout en se tournant à nouveau vers moi. Vous m'avez menti Catherine ! Qui me dit que vous n'avez pas non plus coucher avec quelqu'un d'autre comme Alexandra à fait !

Je ne vous ai jamais trompé, Nicolas ! Vous savez très bien que je vous aime et...

Taisez-vous ! M'interrompa Nicolas tout en m'attrapant brusquement par les épaules. Je vous ordonne de vous taire !

Cette fois-ci je suis choquée par son comportement, mon bonheur est devenu mon pire cauchemar. Mes larmes ne cessent de couler, mais il ne fait pas attention et me lâche avant de sortir de la chambre. Mes jambes flageolent, me lâchent sous mon poids et une immense crise de larmes fait son apparition.