Chapitre 30.

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Ma très chère Tsarine, sachez que nous sommes en guerre ! Et en guerre tout est permis !

Cette fois-ci, abandonnant mon self-control, je le gifle de toutes mes forces, avant de lui cracher au visage des mots haineux.

Vous n'avez aucun respect de la vie humaine ! Vous êtes qu'un monstre et un salopard ! J'espère que vous irez brûler en enfer, vous et votre saleté de mouvement Communiste ! Veuillez l'envoyer en prison, pendant que j'essaie de communiquer avec l'Autriche-Hongrie. Ordonnais-je aux gardes.

Qu'allez-vous leur dire ?! Leur avouez que c'est moi qui est déclenchez cette assassinat ?! Et ensuite ? Dit Lénine.

S'il décide de m'écouter et que l'Empereur réclame justice, alors je vous offrirais sur un immense plateau d'argent... Lui répondis-je avec sarcasme. Emmenez-le !

Les gardes l'emmenèrent de force, Lénine se mit à hurler à la mort en disant qu'on n'avait pas le droit de l'enfermer. Ayant assez qu'il cri, l'un des gardes décida de l'assommer. Lorsqu'ils sont assez loin, je fais demander au ministre des communications Serge Witte de venir dans la salle, lorsque celui-ci arrive, nous nous asseyons tous les deux.

Que se passe-t-il, votre majesté ? Me demande-t-il d'une voix grave.

Je voudrais que vous fassiez un communiquer pour l'Autriche-Hongrie. Lui dis-je simplement.

Quel genre de communication ? Me demande-t-il.

Dîtes-lui que nous avons trouvé la personne qui a ordonner l'assassinat. Lui répondis-je. S'il accepte de nous écouter, je voudrais qu'il vienne me voir personnellement.

Serge fronce les sourcils, avant de me répondre.

Mais c'est bien trop dangereux votre majesté ! Vous ne pouvez pas, surtout dans votre état. Me répond-t-il en faisant allusion à ma grossesse.

Nous n'avons pas d'autre choix, Serge. Lui répondis-je. Mais si nous pouvions arrêter tout ça, juste en discutant, ou même gagner un allier contre les Allemands, ce ne serait pas négligeable, non plus ! Lui expliquais-je.

Celui-ci soupire, avant de me regarder droit dans les yeux et de me répondre.

Oui, vous avez raison, mais demandez à une autre personne de faire les négociations à votre place. De plus, il y a une chose que vous avez oubliez.

Laquelle ? Lui demandais-je.

Si Lénine a bien été exilé en Serbie, cela voudrait dire que son mouvement communisme n'est pas qu'en Russie, mais aussi en Serbie.

Et je suppose que nous ne pouvons pas demander à la Serbie de faire une enquête ? Lui demandais-je.

Il me fait non de la tête, avant de rajouter.

Notre pouvoir s'arrête de la Pologne jusqu'à la Russie, votre altesse.

Et d'après vous, que dois-je faire ? Lui demandais-je perdue.

Il soupire, avant de se lever doucement et de s'approcher de moi, avant de poser une main réconfortante sur mon épaule.

Faisons les choses une par une. Tout d'abord, nous devons trouver le bras droit de Lénine. M'explique-t-il.

Comment savez-vous qu'il est ici ? Lui demandais-je.

Un bras droit ne reste jamais éloigné de son chef. Me répond-t-il tout en me souriant. Avez-vous une idée de quelle personne ? Me demande-t-il.

Je n'en ai aucune...

Mais avant que je finisse ma phrase, un nom m'apparaît en mémoire. Iakov Iourovski. Le chef du peloton qui devait assassiner Nicolas et sa famille à l'origine.

Ordonner à un certain Iakov Iourovski de venir au palais. Et je veux m'entretenir seule avec lui.

Votre majesté...

Ce n'est aucunement négociable, Serge. Lui répondis-je.

Il soupire une nouvelle fois, avant d'acquiescer de la tête et de partir prévenir les autorités de la recherche de cet homme.

Après quelques heures à patienter, Iakov se trouve devant moi, il est comme dans les photographies, les cheveux bouclés, brun, les yeux marrons et des habits débraillés.

Que me vaut cette convocation ? Me demande-t-il d'une voix grave.

Je sais qui vous êtes monsieur Iourovski. Lui dis-je simplement. Je sais que vous êtes l'un des chefs de la Révolution et mon petit doigt me dit aussi que vous êtes aussi le bras droit de Lénine. Lui expliquai-je.

Celui-ci inspire et expire profondément, avant de me répondre d'une voix limite ennuyeuse.

Quelles sont vos preuves ? Me demande-t-il.

Voulant le piéger, je décide de lui mentir en lui disant.

Lénine vous a vendu. Mentis-je. Il est en ce moment même en prison pour m'avoir menacé de mort et surtout pour avoir déclenché une guerre mondiale à cause de son envie de pouvoir. Lui répondis-je.

Je ne sais pas de quoi vous voulez parlez...

Sachez que si vous m'aidez à démanteler tout le mouvement Communisme, vous et votre famille sauriez pardonner. Lui coupais-je la parole.

Cette fois, je peux voir sa mâchoire inférieure trembler, comme tenter par cette proposition.

Comment puis-je vous croire ? Me demande-t-il soudainement.

En me faisant tout simplement confiance. Lui répondis-je. Et sachez que contrairement à Lénine, je tiens toujours mes promesses.

Cette fois-ci, il se redresse de sa chaise, avant de me regarder droit dans les yeux.

Comment puis-je vous aider ? Me demande-t-il avec sérieux.

Je lui souris heureuse qu'il coopère. Avant de me redresser à mon tour.

Je voudrais savoir comment il a opéré et si son mouvement s'est étendu jusqu'en Serbie. Je voudrais aussi que vous m'aidiez à écarter les autres chefs révolutionnaires au plus vite. Lui expliquai-je. Et si nous pouvons aussi les raisonner et qu'il n'y est aucun bain de sang cela m'arrangerait, je vous l'avoue. Continuais-je.

Il acquiert de la tête, avant de m'expliquer comment Lénine procède à ce mouvement. Il m'affirme bel et bien que le mouvement à été créé en Serbie et que leurs réseaux central est bien là-bas, puis ensuite les différentes personnes qui ont été élus chefs révolutionnaires et rien qu'en Russie, ils sont tout de 2000 révolutionnaires et que leurs armée ne cesse de croître.

Après m'avoir tout expliqué de A à Z, tout ce que je voulais savoir, je lui promis que lui et sa famille n'auront rien. Quelques minutes plus tard, je demande au chef de la police d'arrêter tous les hommes sur cette liste et après 1 mois de traque, la Russie est enfin débarrassée des révolutionnaires, comme promis j'ai laissé Iakov et sa famille en paix. Maintenant je devais m'occuper d'envoyer un communiqué à la Autriche-Hongrie pour leur dire que j'avais leur véritable assassin.

Je demande à Serge de venir pour me faire ce communiqué et qu'il explique que c'était Lénine le véritable assassin de du fils héritier de l'Empereur, mais s'il voulait avoir cet homme, il devras venir en Russie pour le récupérer et que la Tsarine voudrais avant tout discuter avec lui.

Et avec surprise, l'Empereur accepta de me rencontrer en personne pour que nous puissions discuter de cette situation.

A Travers Le Temps. Tome 3, l'Âge des Romanov. ( Terminer Et Non Corriger)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant