A Travers Le Temps. Tome 3, l'Âge des Romanov. ( Terminer Et Non Corriger)

Chapitre 6.

Quelques heures après l'annonce de l'empereur, je suis retournée dans mes appartements encore haineuse contre la famille Impérial. Pensive, je regarde à travers de la fenêtre, mais une porte se fait entendre et je me tourne vers celle-ci. Et il se trouve que c'est Nicolas qui est dans ma chambre.

Bonsoir, madame. Me dit simplement Nicolas, avant de se prosterner.

Je me prosterne aussi, mais ne dit rien, voulant lui faire comprendre que je voudrais être seule, mais il fait autrement et décide de briser le silence.

Je sais que vous ne voulais pas de se mariage, tout comme moi... Et je comprendrais tout à fait que vous vouliez dire non, lors de la cérémonie... M'explique-t-il d'une voix douce et réconfortante.

Ce n'est pas aussi simple... Lui répondis-je, en soupirant et me tournant à nouveau vers la fenêtre.

Je sais, mais vous savez que mon cœur ne sera jamais à vous, il sera toujours à la femme de ma vie, Alexandra. Répond-t-il simplement.

Je sais, mais ont nous demandent de célébrer ce mariage, nous devront faire des descendances et nous devront en aucuns cas décevoir le peuple... Lui répondis-je en me tournant vers lui. Vous devez aussi savoir, que je ne serais aucun cas en colère si vous prenez une maîtresse. Lui expliquais-je.

Je vous demande pardon ? Me demande-t-il en ouvrant les yeux, comme choquer de mes dires.

Et bien étant donner que nous ne seront...

Que ça soit bien clair, jamais je ne vous tromperais ! M'interrompt-il soudainement en colère contre moi. Je ne suis pas ce genre d'homme !

Mais...

Il s'approche de moi, jusqu'à être à moins d'un mètre de moins, je plonge dans ses yeux incroyablement bleu, intimidée par cet homme, je baisse mes yeux, mais Nicolas intercepte mon menton avec douceur.

Catherine, je me le répète, si nous nous marions, sachez que je resterais fidèle à vous. M'explique-t-il à nouveau.

Je pose ma main sur la sienne qui se trouve sous mon menton, et l'oblige à me lâcher avant de lui répondre d'un murmure, mais qui est assez fort pour qu'il puisse l'entendre.

Vous devriez vous battre pour votre véritable amour... vous ne devriez pas être ici à me réconforter.

Avant qu'il ne me réponde, une femme entre en furie dans ma chambre, nous sursautons tout les deux et nous remarquons la présence d'une femme. C'est une très belle blonde, les yeux bleus, une peau blanche comme de la porcelaine et qui  est habillée d'une simple chemise blanche et d'une jupe crayon noire.

Alexandra ? Que faîtes-vous ici ? Demande Nicolas tout en s'approchant d'elle.

Qui est cette femme ! C'est la soi-disant Catherine de Habsbourg, la future Impératrice ?! Lui demande-t-elle folle de rage. C'est vous m'avez voler mon mariage ! M'accusa-t-elle à tort.

Comment, mais...

Ne faîtes pas l'innocente ! Je sais que vous vous êtes allier avec l'impératrice Dagmar ! Continue-t-elle.

Alexandra... Calmez-vous, je vous en prie. Réponds simplement Nicolas, voulant essayer de la calmer, mais cela fut tout l'inverse.

Vous osez prendre sa défense, Nicolas ! Je croyais que vous m'aimiez ?!

Mais je vous aime Alexandra !

Entendant cette phrase, je me rends compte que je ne connaîtrais jamais l'amour et que pour survivre dans ce nouveau monde, je suis obligée de privé l'amour à Nicolas. Sentant les larmes venir, je décide de quitter la chambre pour me diriger dehors, pour prendre l'air et me calmer. Voyant un petit banc, je m'y assoit pour évacuer tout le stresse et la détresse en pleurant toutes les larmes de mon corps. Après quelques minutes, je réussi enfin me calmer, mais je peux entendre une personne courir  dans ma direction.

Catherine ! Je vous cherchait partout ! Répond Nicolas essoufflé par sa course.

Laissez moi tranquille, Nicolas. J'ai besoin d'être seule...

Ne faîtes pas la tête de mule, il va faire nuit et vous tremblez de froid, je vais vous raccompagner... Répond-t-il en enlevant sa veste blanche, pour me la poser sur mes épaules et m'aide de me relever.

Pourquoi êtes-vous si gentil...

Vous serez bientôt ma femme, Catherine. Mon devoir est certes de diriger, mais il est aussi de mon devoir de prendre soin de vous. M'explique-t-il en essuyant mes larmes. 

Sans que je ne m'en rende compte, mes larmes font à nouveau surface. D'une voix tremblante et d'un souffle saccadé, je lui dis.

Je suis vraiment désolée...

Pourquoi êtes-vous désolée ? Me demande-t-il ne comprenant pas mon immense tristesse.

Je vais vous privé d'Alexandra... Je suis tellement désolée...

Cette fois-ci, Nicolas m'enlace dans ses bras et embrasse mon front me voulant être à nouveau réconfortant.

Ce n'est pas de votre faute, Catherine. Répond-t-il simplement, tout en posant sa main sur ma nuque.

Nous restons ainsi, jusqu'à ce que je finisse par me calmer.