Chapitre 16.

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Le lendemain, Nicolas a convoqué le conseil et m'a demandé de venir auprès de lui. Le conseil est constitué du conseiller des finances et ministre des voie de communication, Serge Witte, le ministre de l'intérieur, Viatcheslav Plehve, le commandant militaire, Serge Alexandrovitch, qui est aussi l'oncle de Nicolas et enfin le Ministre de la cour impériale et des Principautés, Illarion Voronstrov-Dachkov.

Pourquoi avez-vous convoqué le conseil, mon cher neveu ? Demande son oncle d'une voix rauque.

Comme vous le savez le Tsar se meurt, et comme j'ai promis à mon père, je serais un excellent Tsar et aussi de m'occuper correctement de mon peuple. Explique Nicolas d'une voix calme.

Et pourquoi donc, votre femme est avec nous ? Demande son oncle, cette fois-ci avec une voix pleine de reproches. Car si je ne m'abuse, elle n'est pas autorisée à assister au conseil. Continue-t-il.

Si mon oncle, elle a tout les droit étant donné que ma femme fait partit du conseil. Explique Nicolas.

Je le regarde plus que surprise, comprenant pourquoi il m'a demandé de venir, tout comme les autres membres du conseil, mais un seul eu une expression de colère, et c'est bien sûr son oncle.

Une femme ne peut intégrer le conseil, Nicolas, que dirais le peuple ?! Lui demanda son oncle, avant de se lever de sa chaise.

Le peuple serait tout à fait d'accord avec mon jugement, de plus vous n'avez aucun droit de discuter mon jugement, monsieur le Duc... Dit Nicolas d'une voix dure.

Celui-ci grince des dents, mais décide de se taire et de s'asseoir une nouvelle fois.

Bien. Dit Nicolas. Etant donné que ma femme fait partit du conseil, et que le peuple l'apprécie énormément, elle sera dès aujourd'hui la Ministre de la sécurité du Peuple. Explique mon mari.

En quoi consistera-t-il ? Demanda Serge, d'une voix calme.

Son rôle consistera à s'occuper du bien être du peuple et c'est d'ailleurs pour cela je vais vous retirer la responsabilité des festivités de notre couronnement. Dit Nicolas à son oncle.

Je vous demande pardon ?! Cria son oncle. Dois-je vous rappeler que j'ai déjà le lieu des festivités ?! Et vous me dites cela maintenant ?!

Disons que j'ai sû grâce à ma femme que vous alliez utilisé le champ de Khodynka, qui par ailleurs remplie de troues et un profond ravin duquel est extrait le sable pour entretenir les rues de Moscou, y compris des puits creusé. Explique Nicolas.

Oui et alors ?! Demanda son oncle ne comprenant pas.

Et alors cela pourrait engendrer des bousculades, de nombreux accidents qui pourraient causer des blessés, voire même pire, des morts. Dis-je au Duc, qui ne comprenait pas le danger.

Le Duc ricane, tout en me regardant avec hostilité.

Le terrain est plus que sûr, de plus j'ai demandé la meilleure des sécurité pour les festivités. Explique le Duc.

Je vois... Et vous croyez qu'avec seulement un seul régiment et un petit détachement de policiers pourront maintenir l'ordre d'une foule d'un demi-million de personnes ? Lui demandais-je, cette fois-ci d'une voix remplie de colère.

Je sais ce que je fais ! Réponds le Duc. Comment osez-vous m'insulter de la sorte ?!

Mais je ne vous insulte pas monsieur le Duc. Lui répondis-je sarcastique. Je vous explique les faits ! Et je dois même vous avouer que j'avais bien raison sur votre cas ! Continuais-je.

Ah Oui ?! Et puis-je écouter votre opinion ? Me demande-t-il de plus en plus en colère.

Que vous êtes un homme qui adore le pouvoir et vous vous en fichez des pertes humaines tant que cela peut vous rendre important ! Vous êtes un homme irresponsable ! Lui dis-je hors de moi.

Espèce de...

Monsieur le Duc ! Veuillez vous comporter autrement auprès de ma femme ! Dit Nicolas d'une voix dure. Quant à vous Catherine, veuillez s'il vous plaît vous calmer... Me dit d'une voix plus douce.

J'acquière légèrement de la tête sans rechigner, mais regarde toujours le Duc d'un mauvais œil, lui faisant comprendre que j'allais le surveiller très près.

Cette fois-ci Serge Witte reprit la parole en se raclant la gorge pour qu'il est notre attention.

Je dois dire que sa majesté à raison, monsieur le Duc vous avez été irresponsable. Réponds simplement.

Alors vous aussi...

Je n'ai pas fini. Interrompu Serge. Vous saviez qu'il y avait énormément de risque de blesser ou même des morts, mais vous avez décidé de foncer tête baisser. C'est pour cela que sa majesté, la future Tsarine, est parfaite pour ce poste.

Alors vous aussi vous êtes d'une absurdité incroyable ! Répond le duc d'une voix dure. Une femme ne peut intégrer le conseil et ne peut encore moins donner son avis quant il s'agit de l'Etat ! Expliqua le Duc avant de tourner le regard vers son neveu, Nicolas et de me pointer du doigt. Et je suis sûr et certain que votre femme ne sait pas de quoi elle parle !

En êtes-vous sûr, monsieur le Duc ? Lui demandais-je d'une voix sombre. N'oubliez que mes parents m'ont appris comment diriger un pays et je sais parfaitement ce que pense le peuple de vous ! Voulez-vous savoir ?! Il pense tout simplement que vous êtes un faiseur d'empereur et que vous n'hésiterez pas à manipuler mon époux au profit de votre gloire ! Lui dis-je d'une voix pleine de colère.

Cette fois-ci le Duc se lève brusquement faisant renverser la chaise, avant de me crier.

Comment osez-vous ! Vous n'êtes qu'une étrangère et qu'une petite...

Mon oncle, veuillez vous abstenir de la suite de votre phrase, si vous ne voulez que je vous fasse exiler pour avoir manquer de respect auprès de ma femme ! Le coupa Nicolas d'une voix sombre, me faisant légèrement frissonner de peur.

Dois-je vous rappeler que vous n'êtes pas encore Tsar, jeune homme ! Dit son oncle d'une voix tremblante de rage. De plus cette catin, n'est pas ma Tsarine et ne le saura jamais !

Cela suffit ! Je vous ordonne de partir de cette...

Mais avant même que Nicolas puisse finir sa phrase, je m'étais déjà levée pour gifler de toutes mes forces le Duc.

Dois-je vous rappeler à qui vous parlez ?! Je me fiche complètement que vous m'insultez de catin ou de tous les noms imaginables qui sortent de votre misérable bouche, mais si vous manquez une fois de plus de respect à mon mari, je peux vous assurer que vous regretterez d'être né dans ce monde !

A Travers Le Temps. Tome 3, l'Âge des Romanov. ( Terminer Et Non Corriger)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant