Chapitre 17.

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Cette fois-ci le Duc lève à son tour la main pour me rendre ma gifle, mais gardes interviennent au bon moment.

Faites le sortir ! Ordonna Nicolas hors de lui.

Les gardes font sortir le Duc alors que celui-ci se débat violemment, mais il ne réussira pas à se libérer de leur main. Nicolas se tourne vers tous les conseillers avant de leur ordonner à tous de partir de la pièce. Après que tous les conseillers soient tous partis, Nicolas se tourne vers moi en colère.

Êtes-vous devenu complètement folle ?!

Nicolas, je suis désolée...

Vous pouvez être désolée ! Vous vous rendez compte, si mon oncle avait réussi à vous frapper ! Jamais je ne me serais pardonné !

Le Duc vous a insulté et...

Nicolas s'approche de moi avant de me dire.

Catherine, je me fiche complètement qu'il m'insulte ou non ! Ce que j'essaie de vous expliquer c'est qu'en vous en prenant à lui, alors vous vous êtes fait un puissant ennemi ! Il n'a peut-être pas le peuple avec lui, mais il a de nombreux Nobles de son côté. M'explique-t-il d'une voix dure.

Et moi ce que j'essaie de vous expliquer c'est qu'il n'a aucun droit de vous rabaisser ! Lui dis-je hors de moi. Vous êtes le futur Tsar, et il n'a aucun droit de vous insulter et voir même d'essayer de vous manipuler à sa guise !

Cette fois-ci, ayant perdu patience, Nicolas m'attrape par les avant-bras avant de me dire d'une voix désespérée.

Je ne veux pas qu'il vous fasse du mal, Catherine !

Cette fois, je remarque ses yeux s'emplir de larmes, ne voulant pas le voir aussi désespéré il baissa la tête, mais je décide autrement et l'oblige à l'aide de mon index à relever la tête. Mon cœur se brise en le voyant retenir ses larmes.

J'ai cru mourir lorsqu'il a levé la main sur vous. Me dit-il d'une voix tremblante. Promettez-moi de ne plus jamais faire ce genre de chose. Je ne survivrai pas si jamais il vous arrivait malheur... Continu-t-il.

Je le prends dans mes bras, avant de lui murmurer à l'oreille.

Je vous le promet, Nicolas.

J'embrasse sa joue avec douceur, Nicolas s'éloigne et m'embrasse à pleine bouche. Sa langue touche la mienne. Il place ses mains sous mes cuisses et me soulève soudainement avant de m'asseoir sur la table du conseil. Il relève ma jupe, retire le tissu qui protège mon intimité, avant de jeter le tissu par-terre. Nicolas s'agenouille face à moi et place son visage face à mon sexe. Tremblante de désir pour lui, j'entremêle mes doigts dans ses cheveux. Mais avant qu'il puisse passer à l'acte, quelqu'un toqua à la porte.

Nicolas, êtes-vous occupé ?

Bon sang ! C'est Dagmar !

Nicolas se relève d'un coup, quant à moi je me rhabille correctement, avant que la mère de Nicolas entre dans la pièce. Lorsqu'elle entre, je peux voir son regard rempli de larmes.

Nicolas, j'ai une très mauvaise nouvelle à vous annoncer... Le Tsar, votre père, vient de rejoindre Dieu... Dit-elle en larmes.

Nicolas blanchit soudainement, tout comme moi. Je regarde Nicolas et celui-ci est devenu comme une statue de sel, prête à se détruire.

La cérémonie aura lieu...

Je veux qu'elle ait lieu demain. Coupa Nicolas sa mère.

Mais Nicolas, ce n'est pas le protocole, vous devez...

Et père m'a fait promettre de ne jamais éterniser son enterrement, et je la respecterai jusqu'au bout.

Dagmar soupire résignée par le choix de son fils.

Vous êtes le Tsar, c'est à vous de décidé Nicolas... Répondit-elle.

Nicolas acquiert de la tête, avant de faire signe à sa mère de s'en aller. Tout comme Dagmar, je suis sur le point de partir pour lui laisser un peu de solitude, mais Nicolas m'en empêche en interceptant mon avant-bras d'un geste tremblant. Lorsque je veux lui poser la question, il décide de me prendre dans ses bras.

La seule chose en tête que j'ai et de lui faire mes condoléances. Sentant des larmes, je décide de l'embrasser dans le cou voulant que Nicolas soit apaisé. Au bout de quelques minutes, Nicolas s'écarte, les yeux rougis par les larmes et m'embrasse à pleine bouche, puis s'écarte avant de me dire d'une voix rauque.

Après l'enterrement de mon père, il y aura la cérémonie du couronnement.

Très bien, je m'occupe tout de suite de l'organisation. Lui répondis-je d'une voix douce.

Il acquit de la tête, avant que je parte pour préparer plusieurs cérémonies pour demain. Je décide d'aller voir directement le frère de Nicolas. Celui-ci est surpris de me voir, mais se prosterne devant moi.

J'ai besoin de vous. Lui dis-je du tac au tac.

Que se passe-t-il ? me demande-t-il.

Je sais que les soldats vous respectent et j'ai confiance en vous. C'est pour cela que j'aimerais que vous m'aidiez à organiser les cérémonies. Lui expliquai-je.

Je suis plus qu'heureux que vous me fassiez autant d'éloge. Me répond-t-il.

Je voudrais qu'on déplace les cérémonies devant la Cathédrale de Saint-Sauveur et il faudrait augmenter la sécurité pour le peuple. Lui expliquai-je.

A Travers Le Temps. Tome 3, l'Âge des Romanov. ( Terminer Et Non Corriger)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant