Chapitre 29.

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Quelques jours après que la Révolution ai commencé, j'ai décidé de mettre les choses au clair avec Lénine. Pour faire plus simple, je l'ai convoqué au palais pour que nous puissions en discuter tranquillement. Après une heure d'attente, Lénine arrive enfin dans la salle, il se prosterne, avant de s'asseoir à table.

Pourquoi m'avez-vous convoqué dans votre palais, votre majesté ? Me demande Lénine d'une voix grave.

N'avez-vous aucune idée ? Lui demandais-je curieuse.

Bien sûr que non, je ne suis pas voyant, votre altesse.

Je lui sourit hypocritement tout comme lui, mais je reprends vite la parole en lui demandant d'une voix dure tout en lui montrant une affiche propagande...

Pourquoi suis-je décrite comme une traîtresse, et en disant que c'est moi qui ai ordonné à la Serbie de tuer un membre de ma famille.

Celui-ci s'enfonce dans sa chaise, avant de poser ses mains sur la table et de soupirer.

Votre altesse, essayez-vous de me dire que je suis coupable de cette propagande ? Me demande-t-il soudainement d'une voix dure.

Eh bien, vous avez été exilé en Serbie pour avoir créer une révolution. Lui expliquai-je. Et bizarrement, dès que vous revenez en Russie, quelques années après, la Serbie ordonne un assassinat un Sarajevot et un mois après une guerre mondiale à été déclarer, et encore quelques mois plus tard, une Révolution fait irruption en Russie ! Continuais-je. Alors je repose ma question, monsieur ! Pourquoi est-ce écrit que je suis traîtresse, alors que c'est vous qui aviez tout manigancé depuis le début ?! Lui demandais-je cette fois-ci d'une voix pleine de rancœur.

Cette fois-ci Lénine sourit froidement, avant de se redresser de sa chaise.

Pour vous répondre sincèrement, je n'ai rien avoir avec cette affiche propagande, pour être exact, c'est le peuple qui en a décidé ainsi. Pour votre question de traîtrise, après tout il est normal que le peuple se pose la question, vous venez à l'origine de l'Empire d'Autriche-Hongrie. M'explique-t-il.

Cette fois-ci je me mets à rire, avant de lui répondre.

Comment voudriez-vous que j'ordonne à la Serbie d'assassiner un membre de ma famille ? Lui demandais-je. Dois-je vous rappeler que je ne connais aucune personne en Serbie ? Dois-je aussi vous rappeler que c'est vous qui avez été exilés en...

Brusquement Lénine se lève, en entraînant la chute de la chaise et se met à hurler comme un fou.

CELA SUFFIT .... JE NE SUIS PAS UN TRAÎTRE ! C'EST VOUS LA TRAÎTRESSE ! VOUS AVEZ ORDONNER A LA SERBIE D'ASSASSINER UN MEMBRE DE VOTRE FAMILLE ! JE LE SAIS ET LE PEUPLE LE SAIT ! TOUT CE QUI SE PASSE C'EST A CAUSE DE VOUS !

Et avez-vous une preuve ? Lui demandais-je calmement.

UNE PREUVE ?! CECI EST ASSEZ POUR VOUS METTRE HORS D'ÉTAT DE NUIRE !

Me mettre hors d'état de nuire ? Lui demandais-je sans surprise. Dois-je en conclure que vous voulez me faire assassiner ?

JE N'AI JAMAIS DIT CELA !

Pour moi, c'est du pareil au même ! Lui répondis-je froidement. Maintenant veuillez vous asseoir, avant que je ne demande à mes gardes de vous y obliger !

Lorsque je finis de parler, deux gardes entrent dans la pièce, avant de se placer de chaque côté de Lénine, l'un remet la chaise en place et l'autre prêt à mettre ma menace à exécution. Voyant que Lénine ne faisait aucun geste, cette fois-ci les gardes décidèrent d'agir et de le faire asseoir brusquement sur la chaise.

VOUS N'AVEZ AUCUN DROIT DE M'OBLIGER A RESTER ICI !

C'est vrai, mais je devrais avant tout vous faire emprisonner pour m'avoir menacé à haute voix. Lui dis-je.

Ce n'était pas une menace, mais la vérité ! Me réponds-t-il d'une voix calme.

Alors pour vous, dire "Vous mettre hors d'état de nuire" n'est pas une menace de mort ? Lui demandais-je soudainement. Me prenez-vous pour une idiote, monsieur ?

Cette fois-ci Lénine se met à grogner dans sa barbe, avant de dire d'une voix brusque.

Vous voulez la vérité ?! Me demande-t-il. Oui, c'est vrai ! C'est moi qui est ordonner l'assassinat de Sarajevot ! Et oui, c'est moi qui ai ordonné qu'on fasse cette affiche propagande !

Pourquoi ? Lui demandais-je. Si je ne m'abuse, je n'ai rien fait pour accentuer votre haine et votre vengeance.

Bien sûr que si ! Vous n'êtes qu'une étrangère, tout le monde vous respecte et vous n'avez même pas bouger le petit doigt ! Alors que moi, j'ai dû me battre pour en arriver là ! M'explique-t'il.

Cette fois-ci, je me lève de ma chaise, les gardes qui sont toujours dans la pièce obligent Lénine à faire de même, je m'approche ensuite de lui, jusqu'à arriver à sa hauteur.

Alors si je comprends bien, vous me vouez une haine viscérale, parce que je suis la Tsarine et que je suis aimée du peuple ? Lui demandais-je. Mon chère Lénine, je dois vous avouer que je vous trouve vraiment abject en me disant que je ne me suis pas battu pour le peuple de Russie, pour MON peuple. Lui expliquai-je. Vous osez me juger alors que vous ne savez rien de moi et de ce que j'ai dû pour en arriver là !

Savez-vous ce que ça fait d'être seul et perdu ? Où même d'être obligé de vous marier, parce que justement ce mariage dépend de votre avenir ?! Lui demandais-je. Non ! Vous ne savez rien de tout cela ! Lui répondis-je. Alors je vais vous dire quelque chose qui ne va sûrement pas vous plaire, mais vous êtes un homme qui me fait pitié ! Et si vous croyez qu'en créant un mouvement Communiste va arranger les choses, sachez que ça sera tout l'inverse ! Il y aura de nombreux morts ! Alors veuillez cesser cette folie ! Lui ordonnais-je.

Jamais je ne cesserais ! J'irai jusqu'au bout de mes convictions ! Répond-t-il d'une voix dure.

Alors sachez que dans cette guerre, il y aura des millions de personnes qui vont tombé aux combat, voir même des civils qui tomberont et vous, vous pensez à votre stupide révolution qui fera encore plus de morts ! Lui répondis-je.

A Travers Le Temps. Tome 3, l'Âge des Romanov. ( Terminer Et Non Corriger)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant