Lorsque nous sortons de mes appartements, nous croisons une des domestiques qui s'occupe de ma chambre, celle-ci à les yeux écarquillés en me voyant les cheveux mouillés, habillée d'une robe chambre et les yeux rougis.
Que vous est-il arrivé ? Me demande-t-elle paniquée de mon état.
Avant que je ne puisse répondre quoi que ce soit, Nicolas m'interrompt tout en la regardant droit dans les yeux.
Dites à ma mère et à mon père que nous allons manger dans mon salon. Répond-t-il simplement.
Oui, bien sûr... Quand voulez-vous que j'apporte le repas ? Lui demande-t-elle.
Apportez-le dans 2 heures, mon épouse et moi allons nous promener dans les jardins, mais avant que vous partiez pour prévenir mes parents, j'aimerais que vous rameniez des vêtements pour ma femme. Lui répond-t-il avec un sourire.
Bien, votre altesse. Lui répond-t-elle, avant de se prosterner devant nous et de partir vers les cuisines.
Nous nous dirigeons dans les appartements de Nicolas, nous entrons directement dans sa chambre, je remarque que la couleur prédominante est le rouge cramoisie. un lit bateau de style Empire avec à son devant deux colonnettes représentant le buste de Pierre Legrand. Les symboles et attributs de l'Empire sont ici omniprésents : le blason des Romanov au-dessus du lit ; un griffon ayant un bouclier sur les tissus rouges du mobilier et sur les portes. Le mobilier est composé entre autres d'une cheminée; de plusieurs meubles; une cuvette ; un pot de chambre. Nicolas me fait asseoir sur son lit, avant de partir dans une autre pièce et de revenir avec une brosse à cheveux. Il s'installe derrière moi et avec douceur, il démêle mes cheveux.
Vous savez que je peux m'en occuper... Lui dis-je, avant de me faire interrompre brusquement.
Catherine, pourquoi avoir fait cela ? me demande-t-il.
Sans le vouloir, mes muscles se tendent comme un coton de tige.
Je ne sais pas... J'étais tellement désespérée que je voulais prendre la voix de la facilité... Lui répondis-je.
Cette fois-ci Nicolas soupire avant de me répondre d'une voix encore tremblante de colère.
Avez-vous pensé à vos parents en faisant cela ? me demande-t-il. Vous croyez vraiment qu'ils seront heureux si nous leur annonçons que leur fille s'est donné la mort à cause d'un mariage arrangé ?
Cette fois-ci je me tourne vers lui, les yeux embués de larmes.
Bien sûr que j'ai pensé à eux, car c'est à cause de votre mère que je ne peux plus les revoir ! Lui répondis-je presque en criant. Dagmar a tout orchestré, puis elle a réussi à convaincre son mari. Je ne voulais pas de tout ça ! Tout ce que je voulais c'était rentrer chez moi ! Et votre mère m'a détruite au plus profond de mon âme à cause de son égoïsme !
De quoi parlez-vous Catherine ? Me demande-t-il ne comprenant pas mon discours.
Je secoue légèrement la tête, puis me retourne à nouveau avant de murmurer.
Vous ne comprendrez pas, si je vous disiez toute la vérité...
Avant qu'il ne réponde quoi que ce soit, quelqu'un toqua à la porte, Nicolas se releva et permit à la personne d'entrer. La gouvernante entra dans la chambre, avant de poser mes affaires sur le lit et de repartir de la pièce.
Qu'allons-nous faire ? Demandais-je à Nicolas.
Nous allons nous promener dans les jardins, veuillez vous habillez Catherine. La salle de bain est juste à côté. Me répond-t-il tout en m'emmenant vers une porte.
J'ouvre celle-ci, et je me rends compte que c'est pratiquement la même que la salle de bain de mes appartements. Je commence à me déshabiller, puis je m'habille des vêtements que Nicolas m'a donnés. C'est à dire une chemise blanche, d'une jupe longue noir et des chaussures à talon de la même couleur que ma jupe. Je rentre les pans de ma chemise à l'intérieur de ma jupe, avant de sortir de la salle de bain. Je remarque que Nicolas a le dos tourné, les bras derrière celui-ci.
Je suis prête. Lui dis-je d'une voix douce.
Nicolas se tourne vers moi, puis me fait signe de m'approcher et me fait comprendre de m'asseoir sur le lit, je fais ce qu'il me demande. Avec douceur, il coiffe à nouveau mes cheveux, puis me les attache en chignon, plutôt bien réussi.
Pourquoi êtes-vous si gentil avec moi ? Lui demandais-je.
Pourquoi cette question ? Me demande-t-il à son tour.
Je me pose juste la question, après tout à cause de moi vous ne pouvez pas vous marier avec la princesse Alexandra et j'ai voulu mettre fin à mes jours... Lui expliquai-je.
Alors pour vous je devrais être agressif envers vous, parce que j'ai dû faire un mariage arrangé avec vous, et par désespoir vous avez voulus vous donnez la mort, c'est ça ? me demande-t-il avant de se relever et de se placer devant moi et de me tendre la main.
Non... Ce n'est pas ce que je voulais dire... Lui répondis-je, tout en lui interceptant la main qu'il m'offre.
Alors vous devriez vraiment arrêter de penser à cela. Me répond-t-il. Comme je vous l'ai dit la dernière fois, ce n'est pas de votre faute pour le mariage, mais ce qui me tracasse c'est que vous vouliez mettre fin à vos jours... Continu-t-il tout en fronçant les sourcils.
Moi-même je ne savais pas non plus que j'en étais capable... Lui répondis-je encore choquée de mon comportement.
J'espère que cela ne se reproduira pas...
Je vous le promets. Lui répondis-je tout en essayant de lui faire un sourire.
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A Travers Le Temps. Tome 3, l'Âge des Romanov. ( Terminer Et Non Corriger)
Fiction HistoriqueVous connaissez l'histoire d'Amélie et de Charlotte, maintenant nous allons connaître l'histoire de Catherine, grande tante d'Amélie et Tante de Charlotte. Catherine est une jeune femme qui veut percer à jour les disparitions de son frère jumeaux Ja...