Et si, rien ne c'était passé comme l'avait prévu la meute ? Et si la mort du fameux Nogitsune entraînait la mort d'autres personnes avec elle ? L'amour est un sentiment puissant mais parviendra-t-il à réparer un cœur blessé et meurtri ? Un corps aya...
Deux semaines que Stiles était à l'hôpital. Deux semaines que son état n'avait pas évolué. Deux semaines que j'étais avec lui tous les jours. J'avais même commencé à faire des recherches sur la troisième personne, celle qui avait attaqué Stiles. Mélissa m'avait ensuite demandé d'aller chercher des biens personnels à Stiles. C'était là que j'avais vu Harry Potter sur sa table de nuit. Depuis, je lui lisais son livre. Nous avions bien avancé en deux semaines, il ne nous restait que quelques chapitres.
Durant ces deux semaines, les membres de la meute étaient venu prendre des nouvelles de Stiles. Ils avaient été mis au courant par Mélissa. Lydia avait fondue en larme dès le premier regard. Tous venaient régulièrement le voir, afin de voir l'évolution inexistante de son état. Tous sauf Scott. D'après Mélissa, il ne sortait plus de sa chambre. Il s'en voulait de ne pas avoir réaliser ce qu'il se passait plus tôt.
La meute n'existait plus. Sans Stiles, un des piliers fondateurs de la meute, elle n'avait pas lieu d'être. Chacun vivait sa vie sans se préoccuper des autres.
- "Le courage peut prendre de nombreuses formes, dit Dumbledore avec un sourire. Il faut beaucoup de bravoure pour faire face à ses ennemis mais il n'en faut pas moins pour affronter ses amis." C'est un peu comme toi, disais-je en regardant Stiles.
Quelqu'un toqua à la porte, mettant fin à la lecture.
- Entrez !
Lydia apparut.
- Je dérange peut-être ?
- Non, vas-y entre.
- Je venais voir comme il allait.
- Toujours aucun changement mais son état reste stable.
- Son visage est moins couvert de blessure.
- Oui c'est vrai. Ça cicatrise lentement.
- Harry Potter, demanda-t-elle en voyant le livre entre mes mains.
- Oui, je l'ai trouvé chez lui.
- C'est le livre que je lui avais offert à ses neuf ans.
- Il a du le lire plusieurs fois, les pages sont toutes cornées, disais-je en souriant bêtement, imaginant un Stiles enfant en train de lire.
- Oh que oui, rit-elle. Je suis également venue lui donner ça.
Je levai la tête vers elle et la vis sortir un lapin en peluche de son sac qu'elle posa sur la table de nuit.
- C'est Monsieur Toudoux. Je pense que tu en as plus besoin que moi, annonça-t-elle à Stiles en le posant sur la table de nuit. Quand j'avais dix ans, mes parents ont divorcé. C'était très compliqué pour moi. Stiles m'avait donné Monsieur Toudoux, et il m'avait dit qu'il veillerai sur moi et qu'il m'aiderai à aller mieux.
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