Premier pas

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Une semaine s'était écoulée depuis la visite de Scott. Depuis, je n'avais plus besoin d'appareil pour respirer normalement. J'avais encore un peu de mal  à parler. En fait, je ne savais pas si s'était à cause de la douleur ou si s'était comme ça désormais. J'étais toujours immobiliser sur le lit et pour être franc je commençais à en avoir marre. L'assistante social était venue pour échanger sur le fait que je devais être accueilli en famille d'accueil. Ce qui ne m'enchantait gère.

Derek quant à lui était toujours aussi présent. Il était même à mes petits soins.
A quatorze heures, Mélissa McCall entra dans la pièce, le sourire collé au visage.

- Vous êtes bien joyeuse, constata Derek.

- Oui et vous savez pourquoi ? Parce que Stiles va essayer de marcher !

- Qu...quoi ?! Mais je v...vais pas tenir debout, disais-je.

- On va t'aider. Derek j'aurai besoin de toi. 

- Oui.

Je me mis assis sur le lit.

- Derek, tu vas te mettre en face de Stiles et mettre tes bras sous ses aisselles. 

Le regard que me lança Derek était juste épique . Si la situation était différente, j'aurai sûrement explosé de rire. Mais j'étais honteux et la gêne que que je dégageais, Derek la ressentit. 

- Quand tu te sens, Stiles, tu nous le dit d'accord ? Je vais rester derrière toi au cas où. 

J'hochai la tête et regardai devant moi. Enfin plutôt le t-shirt noir de Derek à vrai dire. 

- Ça va, me demanda ce dernier.

- J...j'ai peur d...de pas y arriver, avouais-je.

- On est là pour t'aider Stiles, expliqua Mélissa. Je comprends que ce n'est pas une situation confortable, mais il faut te lancer. Sinon ta rééducation prendra plus de temps.

Je soufflai un coup avant de me redresser.

- Je suis prêt.

- Bien, Derek va te soulèvera lentement et si ça te fait mal, tu le dis, on arrête tout. Ok ?

- Oui. 

Derek serra sa prise et me leva. Par réflex, je m'accrochai à son t-shirt telle une bouée de sauvetage. Une fois sur mes deux jambes, je regardai automatiquement mes pieds.

- Ça va, demanda Derek.

- M...me lâches p...pas.

- Je vais pas te lâcher t'inquiète pas. 

- Tu te sens comment Stiles, questionna Mélissa.

- Je sais p...pas.

- Tu veux faire quelques pas ?

- Je te tiens, m'encouragea Derek.

- Je suis tr...trop lourd.

- Ne dis pas n'importe quoi Stiles. Tu fais cinquante kilos tout mouillé, un vrai poids plume. 

- Ok.

Je fis le premier  pas qui n'était pas rassurant. C'était comme si j'allais vers l'inconnu. Alors que j'entendais les encouragements de Mélissa et de Derek, je me sentais juste ridicule. C'était comme si on apprenait à marcher à un ado de dix-sept ans. A ce moment, je me remis à penser à moi étant jeune, entourer par des parents aimants. Puis, petit à petit, mes souvenirs se dirigèrent vers se fameux soir, dans la voiture. Je revis la scène sous mes yeux, ce qui me fis trembler.

- Stiles, ça va pas ?

- Stiles, ça va pas ?

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- J...je suis fa...fatigué.

- On va arrêter alors. C'est déjà un bon début.

Derek m'aida à me remettre sur mon lit. Je m'enfouis sous la couette et tournai le dos aux autres. J'entendis la porte claquer puis des pas faire le tour du lit. Je cachai alors mon visage sous la couette.

- Stiles ? Stiles, dis moi ce qu'il ne va pas ?

- Je su...suis fatigué.

- Alors pourquoi tu pleures ?

- Je pleure pa...pas. 

- Stiles, je sens l'odeur, je sais que tu pleures. 

- Ar...arrêtes de faire ça sur moi, m'énervais-je en retirant la couette.

- De faire quoi ?

- D'u....d'utiliser t...ton pou...pouvoir sur moi !

- D'accord. Je vais devoir te laisser. J'ai quelque chose à faire.

Je lui jetai un coup d'œil. 

- Je repasse plus tard. 

Le soir, mon plateau repas me fut emmené. La soupe qui était encore fumante, m'écœurait plus qu'autre chose. Je me tournai dans le lit de façon à être de dos au plateau. Dehors, la nuit commençait à tomber, engloutissant Beacon Hills et ses habitants. Lentement, la fatigue prit le dessus.

Mon père verrouilla les portières, m'emprisonnant avec lui dans l'habitacle. Je me ruai tout de même sur la poignée dans l'espoir d'ouvrir la portière, mais en vain. Je me tournai vers mon paternel, jusque là resté silencieux. Un sourire pervers et effrayant déformait son visage. Il me poussa sur la banquette arrière de la voiture avant de retirer mes vêtements un à un. Quand il me retourna sur le dos, je vis le bout de son arme pointer mon front et le coup résonna.

Je me réveillai en hurlant à plein poumon et en me débattant. Soudain, deux bras musclés m'entourèrent.

- Chut, c'est bon Stiles tout va bien.

La voix de Derek me calma petit à petit. Je cherchais un contact visuel rassurant , avant de tomber sur les yeux verts de Derek. Malgré les larmes, qui se mêlaient à la sueur, je pouvais voir son air inquiet.

- T..

Je n'osais plus parler. Ma voix s'était brisée alors que je hurlais pour sortir de ce cauchemar sans fin.

- Ça va aller. Rendors-toi, je reste ici.


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Coucou les loulous !!

Voici un nouveau chapitre pas très joyeux je reconnais. 

THE VOID(terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant