Le sous-sol

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Une fois le masque à oxygène posé, mon corps se détendit. Derek me posa sur le lit avant de me laisser tomber dans les bras de Morphée. 


Je me réveillai, et retirai le masque qui recouvrait encore mon visage. Je me redressai et au même moment, la porte s'ouvrit sur Derek et Mélissa.


- Hey Stiles. Comment tu te sens ?

- Mieux merci. 

- Derek m'a tout expliqué pour, tu sais, ton coté loup.

- Je peux y aller ?

- On a appelé ton père il va pas tarder à arriver.

- Quoi ? Non, je veux bien rentrer tout seul. Je dois encore aller chercher ma Jeep et...

- Je te la ramènerai si tu veux, expliqua Derek.

- Non je...


Mon regard se plongea dans celui de Derek.


- Mélissa, vous pouvez nous laisser un moment ?

- Oui bien sûr.


L'infirmière sortit alors de la pièce, la plongeant dans un silence lourd.


- Qu'est ce qu'il y a, finit par dire le loup.

- Je peux pas rentrer. 

- Si il s'agit de l'autre nuit, je pense que tu peux lui parler. Il comprendra.

- Non s'en parler de ça...je... peux pas.


La maman de Scott entra suivit de mon père. 


- Stiles, ton père est là.

- Je suis content de te voir sain et sauf, fiston.


Je reportai mon attention sur un point imaginaire face à moi. 


- Aller viens, Stiles. On rentre à la maison.


Je relevai la tête pour observer mon géniteur du coin de l'œil.


- Ça va Stiles, me demanda Derek qui avait senti l'odeur de peur que je dégageai.

- Oui. Oui tout va bien. On peut y aller, je suis près.

- Alors allons-y.


Je me levai et suivis mon père. Ce dernier salua Mélissa et Derek puis, s'enfonça dans le couloir avant d'atteindre l'extérieur. Je reconnu sa voiture de fonction garée non loin de là. En silence, je montai à l'arrière et bouclai ma ceinture. Le trajet se déroula étrangement en silence. Je me demandais tout de même quelle punition m'attendait à la maison. 

Arrivé devant cette dernière, nous entrâmes à l'intérieur. Je commençai à monter les premières marches de l'escalier quand la voix de mon père me glaça le sang.


- Tu vas où ? Je t'ai pas dit de monter. Non, tu vas descendre au contraire. 


Il me prit par le cou et me poussa afin de me faire avancer. Il ouvrit la porte qui menait au sous-sol et me fit descendre l'escalier. Une fois en bas, je remarquai que rien n'avait changé. Le vieux matelas taché de sang était toujours là, au fond de la pièce. Toutefois, les cordes avaient été remplacé par des chaînes. 

Je me dirigeai vers le matelas. Mon géniteur me poussa sur celui-ci. Mes genoux amortirent la chute. 


- Tu sais, maintenant que tu peux cicatriser, je vais pouvoir jouer un peu avec toi. Et tu vois, j'ai quelque chose qui te fera obéir, annonça-t-il en prenant son arme en main. Je vais te montrer.  


Il appuya sur la détente et le coup partit. Je criai quand la balle toucha ma jambe. 


- Aconit-tue-loup. Très efficace, si tu veux mon avis. 


Il finit par attacher les chaînes à mes poignets. Il en fit passer une autre autour de mon cou comme on le ferait à un vulgaire chien. 


- Tu me prends pour ton caniche ?

- Je crois que ta pas pigé le truc, cria-t-il en tirant une autre balle qui, cette fois-ci, toucha mon abdomen.


Il me bâillonna à l'aide d'un morceau de tissu imbibé d'aconit-tue-loup. A chaque inspiration, j'inhalai ce poison. Le shérif quitta le sombre sous-sol me plongeant dans le noir complet.   Je tentai de me transformer mais trop d'aconit était présent dans mon organisme. 

 

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THE VOID(terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant